AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,2
287 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Garçu ?
5
2 critiques
4
12 critiques
3
7 critiques
2
8 critiques
1
4 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Pour son dernier film, Pialat puise dans son vécu et signe signe une chronique familiale sensible sur les déchirements du couple et la complexité des relations parent-enfant, mais le récit elliptique est peu captivant.
un film dont on se demande quel est le véritable sujet : la vie erratique des couples modernes, la transformation des sentiments, la filiation ? A part le jeu comme toujours excellent de Gérard Depardieu, il n'y a pas beaucoup de ressort dans ce scénario mollasson. Pour ce qui me concerne, ce que j'en retreindrai, ce sont ces quelques images de Cunlhat, village natal de Maurice Pialat en Auvergne, que je connais par ailleurs et qui me laissent à penser qu'en fait il a voulu faire un film sur les racines et la difficulté d'être père et/ou fils ...mais c'est bien ténu comme impression !
Autre particularité de ce film, le jeu de 2 acteurs étonnants, le propre fis de Maurice Pialat vraiment pas impressionné par la caméra de son père et Dominique Rocheteau, ex footballeur star, avec un jeu tout en retenue
Autre particularité de ce film, le jeu de 2 acteurs étonnants, le propre fis de Maurice Pialat vraiment pas impressionné par la caméra de son père et Dominique Rocheteau, ex footballeur star, avec un jeu tout en retenue
maxime ...
Je n'arrive plus trop à savoir depuis combien de temps je n'avais plus revu de film de Maurice Pialat ... C'est fou comme parfois on oublie, ou tout du moins, on y pense plus, alors que cela semble en fin de compte complètement essentiel. Pourquoi, me direz-vous ? Car Maurice Pialat est sans doutes à plus d'un titre le Réalisateur Français ayant laisser derrière lui l'héritage le plus prolifique. D'ailleurs ils et elles sont nombreux à le piétiner à force de le copier ... M'enfin, bon.
Le Garcu, son ultime long métrage m'étais encore inédit avant ce soir, sa diffusion sur Arte à donc tout d'une aubaine à ne pas rater. Evidemment, il ne fallait surtout pas manquer le coche tant l'on retrouve la bestialité sensible et taquine d'un cinéaste qui nous raconte sa vie, les siens, son monde. Sans béatitudes et platitudes, à hauteur d'homme et d'enfant. Le Garcu est un très beau film pour toutes ses raisons.
Maintenant, venons-en à ses compagnons d'Armes. Gerard Depardieu renoue lui aussi avec ses habitudes, à plus d'un titre, on le remarque lui aussi. On n'en fait ici l'ersatz de Pialat, mais il y'a aussi de sa personne, à moins d'être miro. Il a su me toucher, on pense à ses drames ( pas encore survenus ), à sa fragilité dissimulé dans se qui n'est qu'une surface très vite montré, toujours en suspens, dans le champ ou non, c'est belle et bien là. Geraldine Pailhas elle n'est que vertige, elle qui pourtant est la base la plus solide, le lien de tous. Claude Davy, Dominique Rocheteau et le petit Antoine Pialat sont les autres compagnons de routes de ce tableau au combien délicat et humain.
Scénario, mise en scène, photographie, jeux des acteurs, décors et accessoires, touts fait office de panoplie à un amateur de risques et de sensations. Et puis, Maurice Pialat qui cite Bob Marley, 2 fois, que demander de mieux !
Le Garcu, son ultime long métrage m'étais encore inédit avant ce soir, sa diffusion sur Arte à donc tout d'une aubaine à ne pas rater. Evidemment, il ne fallait surtout pas manquer le coche tant l'on retrouve la bestialité sensible et taquine d'un cinéaste qui nous raconte sa vie, les siens, son monde. Sans béatitudes et platitudes, à hauteur d'homme et d'enfant. Le Garcu est un très beau film pour toutes ses raisons.
Maintenant, venons-en à ses compagnons d'Armes. Gerard Depardieu renoue lui aussi avec ses habitudes, à plus d'un titre, on le remarque lui aussi. On n'en fait ici l'ersatz de Pialat, mais il y'a aussi de sa personne, à moins d'être miro. Il a su me toucher, on pense à ses drames ( pas encore survenus ), à sa fragilité dissimulé dans se qui n'est qu'une surface très vite montré, toujours en suspens, dans le champ ou non, c'est belle et bien là. Geraldine Pailhas elle n'est que vertige, elle qui pourtant est la base la plus solide, le lien de tous. Claude Davy, Dominique Rocheteau et le petit Antoine Pialat sont les autres compagnons de routes de ce tableau au combien délicat et humain.
Scénario, mise en scène, photographie, jeux des acteurs, décors et accessoires, touts fait office de panoplie à un amateur de risques et de sensations. Et puis, Maurice Pialat qui cite Bob Marley, 2 fois, que demander de mieux !
Après un début assez lent et poussif , le film prend petit à petit une tournure sur la relation en un père très instable et son garçon. Une fois de plus Pialat réussi les relations humaines et lui savait très bien le faire. Depardieu est très juste .
Un très bon film français touchant et joyeux avec Gérard Depardieu ,Géraldine Pailhas , Elisabeth Depardieu .
Gérard Depardieu compose le personnage principal de cette chronique familiale avec femme, enfant et maitresse. La vie dissolue de Gérard détermine en partie l'existence de son entourage.
Maurice Pialat filme l'intimité de cette poignée de personnages, semblant chercher à puiser ce que leur quotidien peut avoir de significatif ou déterminant, à découvrir l'essence-même de la vie de famille. Dans une approche naturaliste, Pialat additionne des petites scènes, des instants qui constituent la vie quotidienneet qui prennen la forme de l'amour, l'amitié, la jalousie et, surtout, la paternité si on en juge par l'intérêt que le cinéaste montre à filmer son propre fils, dont Depardieu tient ici le rôle du père.
Pialat ne poursuit pas une idée dramatique précise, au sens d'une intrigue.; il filme la vie comme le commun filmerait les siens au caméscope, et présente des personnages bruts, c'est-à-dire sans identité sociale ni référence psychologique. La vérité de ce portrait de groupe fait en définitive l'intérêt du sujet beaucoup plus que les vicissitudes avec lesquelles les personnages doivent composer. Sans doute le film est-il un peu fade, quoique réaliste. Peut-être parce que Pialat semble ne pas s'adresser au spectateur.
Maurice Pialat filme l'intimité de cette poignée de personnages, semblant chercher à puiser ce que leur quotidien peut avoir de significatif ou déterminant, à découvrir l'essence-même de la vie de famille. Dans une approche naturaliste, Pialat additionne des petites scènes, des instants qui constituent la vie quotidienneet qui prennen la forme de l'amour, l'amitié, la jalousie et, surtout, la paternité si on en juge par l'intérêt que le cinéaste montre à filmer son propre fils, dont Depardieu tient ici le rôle du père.
Pialat ne poursuit pas une idée dramatique précise, au sens d'une intrigue.; il filme la vie comme le commun filmerait les siens au caméscope, et présente des personnages bruts, c'est-à-dire sans identité sociale ni référence psychologique. La vérité de ce portrait de groupe fait en définitive l'intérêt du sujet beaucoup plus que les vicissitudes avec lesquelles les personnages doivent composer. Sans doute le film est-il un peu fade, quoique réaliste. Peut-être parce que Pialat semble ne pas s'adresser au spectateur.
Plus que jamais, Pialat s'efface et fait oublier la présence de la caméra, plongeant ainsi le spectateur dans l'intimité de ses personnages avec force et réalisme. Encore une fois, l'impossibilité d'aimer ou d'être aimé est au centre du film. Depardieu y campe un personnage qui va et vient sans cesse dans sa vie, ne pouvant s'accrocher aux êtres qui lui échappent (son père, son fils et sa femme). Au-delà de ce thème, très présent dans Van Gogh (dans lequel la jeune Marguerite accuse le peintre de n'aimer personne), Pialat filme avec génie le doute, la colère, le desespoir ou bien les joies (fugaces) quotidiennes. Il conclut ainsi en beauté sa filmographie, avant de s'éteindre huit en plus tard, en 2003.
"Le garcu" est le dixième et dernier film de M.Pialat. Le titre correspond au surnom du père du réalisateur dans le patois de sa région d"origine. Il s'agit ici du dernier film de sa biographie développée en trois parties. " nous ne vieillirons pas ensemble " ( son chef-d'oeuvre), "la gueule ouverte" et enfin "le garcu". Après la compagne, la mère et enfin ici le père, Pialat boucle la boucle. Je considère Pialat comme un des tous meilleurs réalisateurs Francais des trente dernières années du XX siècle . Pialat fut père pour la première fois sur le tard ( il approchait de ses 65 ans). C'est cette expérience qu'il raconte ici. Très bon film, "le garcu" n'est pas le film de Pialat par lequel commencer , si l'on veut découvrir sa filmographie. Le plus abordable est "A nos amours ", son meilleur film comme je l'ai dit plus haut est " nous ne vieillirons pas ensemble ". A titre personnel j'aime beaucoup aussi "l'enfance nue". Mais tous ses films sont très forts. Gérard Depardieu interprète ici Maurice Pialat. Un grand film, mais certainement pas un film grand public.
Les films de Pialat sont tous une peu spéciaux, singuliers et uniques. Celui-ci ne fait pas exception. L'histoire décrite est la sienne bien qu'on puisse la transposer facilement. Le couple Depardieu Pailhas, que j'ai vu lors de ses débuts dans IP5 l'île au pachydermes il n'y a pas si longtemps, est encore jeune et beau. D'ailleurs on les voit tous les deux nus, une ou plusieurs fois. Depardieu est encore presque le jeune homme flinguant de ses débuts. La plus qu'apparition du footballeur Rocheteau est assez étrange. Pourquoi n'a t-il pas continué dans le cinéma à la manière de Cantona? L'histoire en elle-même n'est pas si intéressante. C'est celle de Pialat lui-même et son garçon joue le rôle du petit garçon. La fin est abrupte.
Maurice Pialat sait manier le tragique et le trivial, l'émotion et la cruauté, et c'est ce qui rend ses films si vivants, si justes, si vrais. C'est particulièrement visible dans cette oeuvre magnifique hantée par la peur, celle de la mort, de l'incompréhension, de la solitude mais qui paradoxalement est aussi l'une des plus apaisées et douces qu'il ait réalisées.
de tres belle scene émaille ce film. depardieu est touchant en père désemparé avec son petit garcon. Un peu ennuyeux quand meme.
Beau film qui rappelle un peu "Nous ne vieillirons pas ensemble". Même si tout cela est à la fois âpre et beau, sans jugement sur les êtres, un certain agacement pointe le bout de son nez. C'est sans embage que Pialat se dévoile à travers Depardieu, et l'impudeur de son personnage porte le réalisme puissant du film, mais est-il réellement si émouvant ? Cette personnalité exaspérante du moi artiste tout puissant finit par écraser l'aspect poétique et sensible de ce quotidien. Cette époque de la France des années 90 a peut-être mal vieilli, ou est définitivement désuet pour que l'on puisse supporter y voir évoluer un mâle alpha rempli de névroses mais 'artiste' emmerdant son monde avec ses caprices de grand irresponsable. J'adore les films de Pialat, mais en revoyant le Garçu hier, je me suis fait cette remarque que le narcissisme et l'ego ont leur limite parfois. Car le propos du film est un peu creux, et toutes les scènes déprimantes de cet enfant gâté dont l'avenir présage de ressembler à celui de son père finissent par ennuyer. Restent plusieurs scènes, notamment celles de couple, classiques chez Pialat, toujours fortes et belles.
Film décevant. Je me suis ennuyé pendant 1h45. Pas de scénario. Ce trio amoureux est à mourir d'ennui malgré la belle Géraldine Pailhas !!! À fuir
le personnage de depardieu est étrange je vois pas bien l'intêret du film et de ce personnage antipathique qui a une femme aussi ravissante, les moments entre gérard et le jeune sont touchants. Je vous conseille l'entretien de 8 min avec Depardieu qui est beaucoup plus fort, intéressant et touchant que le film.
C'est le dernier film de Pialat,jecrois.Je trouve qu'il manque beaucoup au cinéma français.On sent l'amour du père pour son fils.Les doutes,l'inquiétude,les erreurs aussi.Beaucoup de réalisme.Tous les acteurs ne jouent pas,ils sont.Et que dire de Depardieu?
Cosmique?Fascinant?
Cosmique?Fascinant?
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse