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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 février 2009
Film extraordinaire pour les italianistes, Il Divo est un film d’Opéra Politico-Rock parfaitement réalisé et orchestré qui plaira aussi aux cinéphiles non spécialistes de l’ histoire du « Bel Paese ». Le film est à voir en VOST pour apprécier pleinement le contexte. Les acteurs sont parfaits et la musique éclectique mais parfaitement adaptée à chaque scène. Les liens entre le pouvoir italien, la mafia et les aléas de l’histoire politique italienne (les brigades rouges) sont complexes mais traités remarquablement. Certains passages resteront cultes (ex : la présentation du courant « Andréotien » de la Démocratie Chrétienne ou l’explosion de la voiture). Vivement le prochain film de Sorrentino !
Il faut sans doute connaitre parfaitement la politique interne en Italie pour apprécier pleinement Il Divo.En effet on est souvent perdu dans les rouages très complexes de ce biopic.Par contre il reste le talent d'un réalisateur qui ose tout(même au niveau de la bande originale) dans ce film irrévérencieux au possible sur les politiques italiens.Un film étrange qui intrigue, amuse mais peut ennuyer assez souvent.
Excellent! La politique à l'italienne avant Berlusconi. Un grand rôle principal, de très bons secondaires, une réalisation originale...Une espèce d'ovni, d'insomnie communicative, avec des scènes assez improbables. A regarder seul à une heure tardive de préférence.
Un film édifiant et d'une froideur absolue. La description de cette Italie corompue fait véritablement froid dans le dos. L'impunité est ici maître. La richesse documentaire du film est d'une qualité remarquable, même si elle rend complexe la compréhension de l'ensemble du fait d'une multitude de personnages. Toni Servillo y est remarquable pour composer Andreotti.
Un film etrange.Si vous esperer avoir des details croustillants sur la politique italienne,passez votre chemin.On apprend rien sur le hèros si ce n'est qu'il est une sorte de fantome de l'opèra version politicien.Cependant,c'est plutot un bon film,grace nottament a l'acteur principal au charisme impressionnant et à une realisation qui ne laisse pas de temps mort.Le seul bèmol concerne le scènario qui est confus et semble s'interresser plus à la vie privè de son personnage qu' à son importance politique.
La réalisation est d'une intelligence inouïe, le jeu parfait et les dialogues remplis de phrases mémorables. Je suivrai avec attention les prochaines oeuvres de ce réalisateur talentueux.
J'ai rien compris.... pourtant j'ai pas dormi (j'aurai dû)! Mais heureusement, ma patience ayant des limites, je suis assez rapidemant sorti. L'étoile c'est pour certains effets, champs, travellings, et mouvements stylés de caméra...
Un film abscons qui ne dit rien, n'explique rien et ne montre pas grand chose. C'est un registre que je ne supporte pas car trop facile, c'est une auberge espagnole où chacun peut voir (ou pas) ce qu'il a envie d'y voir, comme un grand tableau vide, blanc ou bleu Klein. Sorrentino ne prend donc finalement aucun risque, se fait plaisir ainsi qu'aux intellectuels du métier. Les spectateurs eux regardent leur montre, hésitant entre la fuite ou la sieste. Ah si, j ai bien aimé la musique.
La réalisation est sublime, la bande son parfaite, les acteurs impeccables mais pour ceux qui ne sont pas familiers de l'histoire politique Italienne, ça reste assez confus, parfois dur à suivre au niveau des personnages... on se perd un peu dans les différentes histoires et les différents acteurs tels que la mafia, les brigades rouges et le P2... c'est assez dommage !
Un film majeur, avec le sénateur joué à la perfection par Tony Servillo, tel hanté, tel mangé par son personnage, nous plonge au coeur de son monde sans jamais y accéder vraiment. Le réalisateur joue à fond sur les ralentis et effets de style, pour notre plus grand bonheur, le tout bercé par une B.O très eclectique. J'aime pas la politique mais de ce point de vue là, j'adore car on touche ici à une des affaires les plus médiatisées du XXè siècle en Italie et dans le monde ; un biopic n'évite jamais les tirades politiques et les réunions secrètes entre "gens de mauvaise compagnie!" mais dans ce film là, c'est très loin d'etre pompeux. Chapeau bas paolo, belle maitrise du sujet, j'appladis à quatre mains.....
Un petit bijou, ce film. Passionnant du début à la fin, bien qu'il soit un peu long et plus confus sur la durée. Le film s'ouvre sur une scène formidable de meutre sur fond de musique géniallissime. Dès le début, on sent qu'on va accrocher à l'histoire de ce politique assez fascinant autant qu'agaçant. La bande originale, totalement en décalage avec le sujet du film, est totalement emballante et sert largement le film. Le prix de mise en scène à Cannes consacre Sorrentino, assez génial dans sa façon d'introduire des personnages. De plus, le film replace le contexte historique et devient historiquement passionnant. L'acteur, Toni Servillo, est fantastique et fait la performance de l'année, assez passée inaperçue malheureusement. La politique n'en sort pas grandie, le cinéma, notamment celui italien en grande renaissance ces dernières années avec des films comme "Gomorra" ou "Romenzo Criminale", lui en sort plus que grandi. Superbe.
L' Italie est un pays qui nous surprend avec ces contradictions: Le pays industrialisé avec ses voitures de quqlité, sa contribution remarquable au cinéma, à la musique et aux arts, une grande puissance économique, mais à côté de tout cela, c'est le pays desordonné avec le mafia et parfois l'absence du droit. Le pays qui avait créé une gauche remarquable et qui suit un conservatisme absolu.Le Film Il Divo nous permet de mieux comprendre le fonctionnement paraoxal de ce pays qui fascine et qui déçoit. La vie d'un grand homme politique nous permet de comprendre les enjeux de ce pays et ce film reflète aussi la conception artistique du cinéma à l'italienne. En théorie, il s'agit d'un film biographique et son réalisateur a essayé de respecter la vérité histirique. Cependant, le spectateur ressent le caractère énigmatique de ce grand Homme politique et les raisons pour lesquelles il a été élu sept fois malgré son caractère peu agréable et surtout pour une nation qui est caractérisée par la spontanéité.Le drame de cette société déchirée par l' illégalité et les luttes idéologiques internes ont sans doute inspiré le réalisateupour faire une oeuvre d'art et non pas une biographie. cela se traduit à travers les images qui vont au-delà du réel et la musique. Cependant une lenteur peut gêner le spectateur et rendre son récit moins clair
Je m'attendais à un biopic plus classique et plus terne : on a l'impression d'assister à un clip rythmé et brillant, sur lequel se détache magistral,le petit "pape ,noir", Giulio Andreotti,7 fois président du conseil,25 fois ministre en Italie, campé de façon magistrale par Tony Servillo,comédien énigmatique et figé à souhait dans ce rôle, où il suinte le mystère par tous les pores. Génial manipulateur ou persécuté notoire, la réponse ne nous est pas donnée,dans ce parcours politique et humain que Sorrentino filme comme une sorte de farce où l'outrance est reine, pour décrire une solitude absolue,rançon du pouvoir... Un cinéma très moderne qui montre,si besoin était,que la satire politique n'est pas morte,l'impolitesse et l'originalité non plus : une oeuvre baroque et prenante...
Bon film, mise en scène stylisée, temporalité non respectée, des acteurs au top. Une mise en abime dans les sphères politiques italiennes et tous se qui tourne autour (religion, mafia etc)au travers de l'un des hommes politiques italien le plus important des 50 dernières années "Giulio Andreotti". Un portrait au vitriol d'un homme inexpressif qui nous apparait comme intouchable. Cela nous mène à une réflexion interessante sur les tenants et aboutissants de notre société et comment elle est dirigée. du moins la société italienne. Ce film abordable de tous (faut avoir la mémoire des noms quand même) est une leçon de cinéma, un peu bavard sur le dernier tiers, pouvant paraitre prétentieux mais le tout reste cohérant et la fin est des plus éloquante.