un peu deçu par le film...une réalisation faiblarde,une histoire tiré par les cheveux(kad qui retrouve son fils comme par hasard,la star du porno connu d'une tribu indigène mouai....)on ne rit pas,on sourit parfois!!la scène avec yannick noah est pas mal tout comme celle avec omar ki est drôle..
Le film de l'année de Kad Merad, qui faisait un film par an, dans des sujets différents mais toujours tournés vers la comédie avec pas mal de films non nécessaires, celui-ci en fait partie.
Que dire ? Un point pour les paysages et les animaux. Le scénario aurait pu donner quelque chose de bien, mais les répliques tombent à plat. On sourit à peine une fois ou deux sur un jeu de mots pourri, genre : "vous avez un santé de fer, Dacier". On se demande comment le financement a pu être décroché. À éviter à moins d'avoir du temps à perdre.
Pour rembourser une dette de jeu contractée auprès d'un dangereux mafieux sud-africain, Richard Dacier (Kad Merad), qui n'a pas remis les pieds dans la brousse depuis des années et a une peur bleue des bêtes fauves, doit cornaquer un groupe de cinq touristes français jusqu'à la frontière mozambicaine. Le safari sera riche en péripéties.
J'ai regardé hier soir "Safari" pour deux (bonnes ?) raisons. La première : j'avais cité sans l'avoir vu ce titre dans la filmographie de mon livre "La France et l'Afrique" où je prétendais recensé l'ensemble des films mettant en scène la présence française en Afrique depuis "La Croisière noire" (1924) jusqu'à ce "Safari" sorti au moment de mettre sous presse en passant par "La Victoire en chantant" (1976), "Les Bronzés" (1978) et "Coup de torchon" (1981). La seconde : après m'être enquillé la veille un film finlandais sous Tranxène, j'avais bêtement envie de passer une bonne soirée.
Pourtant l'affiche de "Safari" a de quoi faire fuir. La bande-annonce laisse augurer une succession de gags beaufs vaguement reliés entre eux par un scénario inconsistant. Et le gros succès au box-office - "Safari" a réalisé près de deux millions d'entrées - fait naître le soupçon snob d'un film plébéien.
Les hoquets de rire que "Safari" m'a arrachés m'ont fait ravaler mon mépris de classe. Quelques scènes sont franchement cocasses, comme celle avec Omar Sy en putschiste à l'accent québécois ou avec Yannick Noah en chef de village faussement authentique. Quelques répliques sont très drôles : "Un homme de fer, Dacier" "C'est mon fils, ma bataille", "Personne d'autre que moi n'urinera sur cette femme"...
Olivier Baroux, le complice de toujours de Kad Merad, a le chic pour faire vibrer la corde de l'humour populaire. Safari est son deuxième film seulement après une longue carrière devant la caméra. Il en signera pas moins d'une dizaine pendant la décennie suivante, au nombre desquels "Les Tuche" et ses suites. Certes, on est loin de Bergman ou d'Antonioni. On est plutôt dans la veine de Zidi ou de Oury : un cinéma du dimanche soir, ou du dimanche après-midi, destiné à un large public familial, dont les gamins se gondolent en rejouant els scènes les plus drôles à la récré.
Pour sa 2nde réalisation, Olivier Baroux (qui décidemment refuse d’apparaître dans ces films) signe une comédie ambitieuse mais inégale qui restera comme le premier film mettant Kad Merad seul en tête d’affiche. On passera sur le scénario prétexte aux vannes concoctées par le duo pour se concentrer sur les points forts du film. Tout d’abord, le casting sans véritables stars mais avec pas mal de têtes connues (l’énervé Valérie Benguigui, le décalé Lionel Abelanski, l’amusante Frédérique Bel, le trop rare Nicolas Marié…) et de guests parfaitement utilisés (Yannick Noah en faux indigène, Omar Sy en militaire voulant putscher, Philippe Lefebvre en producteur porno, Alain Doutey et Arielle Séménoff en parents à bout…), ce qui est assez rare pour être souligné. Mais le film recèle surtout quelques idées assez géniales (le fameux "Jean-Jean-Jean", l’hymne "I believe I can fly", l’amour de Bertrand pour Beauvais, le militaire à l’accent québécois, le personnage de Fabienne que tout le monde semble connaître…) ainsi que des dialogues franchement réussis (l’énorme "c’est chaud le feu, non ?"). Pourtant, les gags de "Safari" ne font pas mouche à chaque fois et sombrent parfois dans le lourdingue. De plus, les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur et le réalisateur se laisse aller à certains clichés franchement éculés (le fils à la recherche de son père, le traumatisme d’enfance, le couple d’espions…). Au final, "Safari" n’est ni le chef d’œuvre de l’année ni la grosse comédie franchouillarde redoutée. Plutôt un film représentatif d’un certain type d’humour dont le cinéma français a bien besoin en ce moment…
Rien d'original pour cette comédie convenue qui ressemble à toutes ses grandes sœurs (Bienvenue chez les ch'tis, Lucky luke,...). Pas vraiment drôle et plutôt ennuyeux. Des enfants pleuraient pour sortir de la salle après 15 minutes de projection!
Dans l'ensemble c'est pas dingue, à l'exception de toute la séquence avec Omar et la scène avec le gorille. Le reste est une succession de scènes embarrassantes. Mention tout de même aux décors plutôt bien choisis.