Derniers Avis sur Papa, les petits bateaux

Grand, surprenant, envoûtant, féministe, humoristique, ce film entre dans la haute comédie Française des années 1970. Les dialogues sont savoureux, l'actrice principale dégage un vent de fraîcheur et de fausse naïveté dans des scènes vraiment à mourir de rire. Tous les acteurs et actrices jouent parfaitement leurs rôles respectifs dans une comédie policière qui regorge de rebondissements et d'humour noir au même niveau que le langage et la voix charmante de la belle et sulfureuse Sheila White. L'histoire paraît simple, un enlèvement, une rançon. L'âge qu'affiche Sheila White et son langage et son flegme et encore ses talents de claquettes la laissent passer pour une délurée et c'est justement ce qu'elle cherche, amadouer, intimider, jouer et tuer. Le film de Nelly Kaplan ne manque pas d'astuces, quant à la réalisation, c'est du pur génie, dommage que ses films passent très rarement à la télévision en raison de scènes de nudité, d'une fessée et de vocabulaire réaliste entre truands ce qui à l'époque était mal perçu. En découvrant ce film, cette comédie hilarante et burlesque nous permet de voir des têtes nouvelles et on ne peut qu'applaudir le travail de toute cette fine équipe, on désire tous voir les autres longs-métrages de la réalisatrice.

Un film à la gloire de Sheila White! Cette fille, c'est du poison! Une sorte de Suzy / Suzon des seventies avec grimaces, mimics et consorts qui nuisent pas mal au film! Une rançon de deux millions a ètè rèclamèe et son père n'a pas vraiment l'attention de la payer! Sheila White mène en bateau ses ravisseurs droit vers le Quai des Orfèvres! Michel Bouquet est assurèment un comèdien qui connait son mètier à fond! il incarne mieux que quiconque le rôle du petit bourgeois bien installè et on apprècie sa silhouette toute de marbre et son visage grave et creusè! Mais pourquoi avoir acceptè de jouer les gangsters qui organisent l'enlèvement d'une riche hèritière dans ce mèdiocre "Papa les p'tits bateaux" (amusante chanson interprètèe par Sheila White), d'après le roman de Jean Laborde, « Bandes de raptes » . La patience est un jeu où l'on ne retrouve que des cadavres! Ajoutez à cela, Michael Lonsdale, Judith Magre, Pierre Mondy, Jean Parèdès en commissaire (« fouine d'ici un peu de là ») et vous obtenez une parodie absurde de Nelly Kaplan avec une fantaisie dèbridèe du burlesque entre superstitions et petits pois...

Une comédie délirante typique des années 70 qui se démarque par un casting à haute valeur ajoutée. Le film a des hauts et des bas mais reste toujours sympathique avec une dose d'ironie.

Je n'ai pas vu La Fiancée du pirate qui a une certaine réputation mais ici Nelly Kaplan se lance dans la comédie sans grande réussite mais le problème vient surtout de Sheila White qui est très agaçante certes cela vient un peu de son personnage de fille pourrie gâtée de millionnaire cependant son jeu fatigue rapidement avec sa voix suraiguë. Le scénario vaut ce qu'il vaut et dans d'autres mains cette comédie aurait pu être agréable, les autres acteurs se débrouillent mieux que Sheila White surtout Michel Bouquet toujours excellent.

Une jeune ingénue, parfaitement inoffensive à première vue, est prise en otage par des ravisseurs qui demandent une rançon à son père. Elle retourne la situation en sa faveur grâce à des méthodes tout à fait personnelles, bluffant ses nombreux et avides kidnappeurs... Pas de quoi sauter au plafond, ça s'agite pas mal et c'est par moment franchement lourd et longuet, mais j'ai trouvé la prestation de Sheila White assez rigolote.