« The Dark Knight Rises » est le troisième opus de la trilogie des Batman de Christopher Nolan. Dans un Gotham privé de Batman, qui on le rappelle a pris la responsabilité de la mort d’Harvey Dent, la criminalité a été éradiquée par les lois répressives initiées par Dent. Pourtant une nouvelle ombre menaçante plane de nouveau sur Gotham. Passé de héros à fugitif, Batman va devoir refaire surface pour contrecarrer les plans du terroriste masqué : Bane. Malgré un casting des plus fournis (au casting initial des deux premiers s’ajoute Tom Hardy, Anne Hathaway, Joseph Gordon-Levitt ainsi que Marion Cotillard), mes sentiments restent mitigés envers ce film.
La première heure du film est incroyable. Tout y est : le scénario, le jeu des acteurs, le suspens, on est directement replongé dans l’ambiance du Batman Nolanien. On y découvre Batman dans le costume de l’antihéros, fébrile tant physiquement que psychologiquement, se faisant avoir par deux fois par Selina Kyle (Anne Hathaway). On apprécie le réalisme et l’humanisation du personnage principal. Ensuite, petit à petit, on voit l’avènement d’une organisation secrète aussi efficace que mystérieuse ayant pour chef Bane. De prime abord, Bane est l’archétype du méchant : implacable, solide comme un roc, d’une intelligence sans faille, c’est le monstre dans toute sa splendeur. De quoi impressionner et faire frémir le spectateur.
Hélas, s’ensuit une chute lente et progressive, que ce soit dans le rythme ou dans le scénario, faisant comprendre au spectateur que le génie de Nolan tant attendu ne sera pas au rendez-vous. Batman est en retrait presque tout le reste du film, laissant place à la nouvelle génération en la personne de Joseph Grodon-Levitt (Robin ?). Cette pause dans le rythme n’a qu’un seul rôle, installer le grand final de la saga. Grand final raté de par son manque d’originalité, la pauvreté du jeu d’acteur de Marion Cotillard et par quelques incompréhensions. Par contre, pour le côté positif, la musique orchestrée par Hans Zimmer est d’une virtuosité qu’on lui connaît et les effets spéciaux d’une grande qualité.
Pour conclure, « The Dark Knight Rises » est bien loin du chef-d’œuvre attendu. Bien que brillant au début, il s’essouffle trop vite. Peut être que le deuxième volet de la saga, « The Dark Knight », était trop haut pour que Nolan réitère l’exploit, ou du moins l’égale.