La catastrophe devait bien arriver, l’opus de trop indéniablement. Déjà je suis rarement chaud quand il y a plusieurs méchants. Dans The Dark knight on a vu que ça payait pas, l’un écrasait l’autre et le faisait passer à la figuration. Là, à part Bane, je me souviens à peine du second c’est dire. Ce dernier ne respecte pas trop ses origines comics, dommage elles sont bien mieux que celles qu’on nous présente. En plus, ça aurait permis de vraiment faire monter le climax autour de sa découverte de Batman, car il faut l’avouer, son principal fait d’arme au catcheur stéroïdé n’est amené ici que de façon très light. Vous le sentez le traumatisme de Wayne des comics ? Ah ben non, il se remet vite sinon. Donc l’attrait du perso on s’en tamponne, bien. Catwoman ensuite, ben elle sert à rien, dommage aussi de gâcher le meilleur perso féminin de l’univers sombre de Gotham. Quant au 3ème méchant surprise bonjour le caméo, vas-y Nolan, la prochaine fois (même s’il n’y en aura pas, DC en a marre que tu détruises tout) je te propose un Pingouin en PDG, un Homme mystère qui présente le JT ou un jeu tv, un Killer croc dans un zoo, un Freeze en vendeur d’électroménager, une Poison Ivy en fleuriste et une Harley Quinn sans le Joker, histoire de bien gâcher le tout.
A part ça la trame est compliquée à souhait, pour rien car on s’y perd, et ça n’amène pas de réflexions ni n’apporte quoi que ce soit à l’univers torturé qu’aurait dû être l’épisode. L’histoire est chiante, la musique déchire mais pour rien, les acteurs jouent pas trop mal (même Cotillard bande de suiveurs sans esprit critique), l’ambiance est gâchée, des décors passables… Non vraiment en gros : Nolan a gâché le truc, il voulait finir en beauté, c’est fait, merci, au revoir et à jamais.