Les films d’animation en images de synthèse produits par Disney ont eu des débuts difficiles. Chicken Run n’a jamais été la réussite escomptée et The Wild est considéré comme le pire film d’animation des studios Disney. Depuis quelques temps, c’est le patron de Pixar, John Lasseter, qui a repris les rennes du studio d’animation dont les échecs se suivaient. C’est lui qui a donné le feu vert pour le film Volt. Alors, que nous raconte ce film ? Volt est un célèbre chien de cinéma qui est persuadé que les tournages de ses films sont réels. Lorsque sa partenaire se fait kidnapper, il fera tout son possible pour la retrouver, sans savoir que tout ceci est du cinéma. Pour être franc, je m’attendais à un film dans la veine des Pixar. Lorsque j’ai appris que John Lasseter était à la production de ce film, j’étais persuadé qu’on allait avoir un film de la trempe de Pixar. Mais il n’en est rien. Ce long-métrage d’animation dénonce bel et bien quelques sujets, comme l’agent de la jeune star qui ne pense qu’au fric et qui exploite la jeune actrice, mais on a rarement des scènes aussi profondes telles qu’on peut en voir dans les films Pixar. J’ai trouvé l’histoire trop gentille, et la fin pas terrible. Et puis, les voix ne sont vraiment pas terribles. Dans la VO, John Travolta assure, mais Miley Cirus ne fait pas dans la dentelle. On l’a engagée car son nom fait vendre. Dans la VF, c’est Richard Anconina qui se colle au doublage de Volt, et on espère qu’il ne renouvellera plus jamais l’expérience de doubleur. Il manque sérieusement d’entraînement, et rend le personnage principal pas du tout crédible. Au niveau des personnages, on a une galerie autant positive que négative. On va commencer par les personnages négatifs. Le personnage le plus insupportable est sans conteste Mitaine, la chatte qui suit Volt dans ses aventures. Sa voix est exaspérante et fait trop vulgaire. La jeune Penny n’est pas non plus le personnage le plus intéressant, mais elle n’est pas aussi insupportable que Mitaine. Par contre, on a droit à quelques personnages inoubliables. Tout d’abord, on a Rhino, le hamster fan de Volt. Cette petite boule de poils est hilarante. Les pigeons présents dans le film sont eux aussi fort drôles. J’adore leurs mouvements et leur tronche. Concernant l’animation, elle est tantôt réussie, tantôt décevante. Les personnages sont très bien faits. Les poils de Volt son très détaillés, et Las Vegas est tout simplement magnifique. Mais il n’en est malheureusement pas de même avec tout le film. Certains graphismes paraissent parfois datés. Certains éléments du décor ne sont pas très détaillés et certaines textures font parfois penser à un jeu vidéo. Bref, Volt n’est pas le long-métrage d’animation de la décennie, mais reste intéressant, en particulier pour les plus jeunes, qui ne s’ennuieront pas devant ce film. Mais on est loin d’un Pixar.