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Juliette-Moins-Clyde
20 abonnés
246 critiques
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4,5
Publiée le 14 novembre 2010
On retrouve avec un plaisir dont on n'a pas à rougir malgré sa connotation l'ambiance singulière des oeuvres de Larry Clark. Parce qu'il faut être un génie pour réaliser un film doté d'une telle énergie, d'une telle tchatche, d'un tel naturel dans les images et le scénario, mais traitant d'un sujet au fond totalement dramatique. Effectivement, comme l'on dit plusieurs membres, c'est à voir en VO, mais à voir surtout!
Kids traite de la vie des ados New yorkais.Ce film ne juge pas ces ados,mais il essaye juste de montrer pourquoi les ados sont aussi violent(viole,drogue).Les dialogues crues sont efficace,car il essaye d'être le plus proche de la réalité,pour cela le réalisateur montre tout.
Un film choc sur la jeunesse à la recherche de sensation forte. Seul Larry Clark rentre aussi profondément dans l'univers de ses jeunes en mal d'amour comme nous l'a prouvé ces autres réalisations. Cependant, Kids est de loin le plus déroutant pour ma part. L'histoire est malsaine à souhait, l'ambiance dégage une atmosphère de "baise" affolante (pardonnez moi pour ce terme mais il ne s'agit en aucun cas de sex à mes yeux). Les autres thèmes du film, à savoir la drogue et la violence, sont tout aussi crus. Les jeunes acteurs de Kids sont d'une crédibilité impensable qui témoigne d'un immense talent. La fin de ce film nous achève totalement. Larry Clarke plonge littéralement dans les profondeurs les plus intimes de notre génération et en ressort tout ce qui il y de plus mauvais. Kids nous retourne littéralement les tripes.
Chef-d'oeuvre de Larry Clark sur les ados face au danger du SIDA. C'est très cru, choquant... La dure réalité. A noter que le scénario est de Harmony Korine. A voir absolument!
"Kids", film américain indépendant de Larry Clarck, sorti en 1994, en pleine période de prise de conscience du virus du SIDA, est un film étonnant mais aussi très inégal... Dans le fond, le sujet sulfureux abordé est plutot intéressant même si pas assez travaillé, mais la répétition de dialogues vulgaires devient vite horipilante. Comme de nombreux films sur une génération, la vision de l'adolescence, même si beaucoup moins trash que chez Araki, est encore une fois sale... Comme si le seul interêt de ces adolescents était le sexe pour échapper à un mal de vivre constant... Agaçante, et trop caricaturale donc, la mise en scène est laborieuse et n'a pour but que de choquer par le réalisme cru et délivre finalement un message cliché, trop peu approfondi hélàs, malgré le développement du personnage de Jennie, finalement le plus attachant... Alors, finalement non, "Kids" n'est pas un "cri d'alarme" comme il est annoncé, mais juste un film sur une génération comme un autre avec une once de social, sur un sujet alors en vogue. Seule la partie finale est un peu plus aboutie. Bref, encore une vaste déferlante de clichés sur une génération trop salie au cinéma, dont on peut se passer.
Faudra vraiment que je songe à me faire désintoxiquer du père Clark un jour, car bordel, à chaque fois il me ruine le moral ... Tout ses films sont des lames de rasoir qui vous sont implantées dans le crâne et y restent bien après le visionnage du movie. Tourné sous forme de documentaire, de caméra cachée, comme pour 9 songs, chroniqué plus tôt par mes soins.
Kids dresse le tableau d'une jeunesse irrécupérable, ayant perdue tout repère, sans avenir, sans projet, sans rêve. Sans rien. Ici, un groupe de jeunes couillus composé d'un certain Telly sont à la chasse à la pucelle pour ne pas avoir à mettre de préservatif pendant l'acte, et éviter tout risque de maladie. Seulement, il s'avère que Telly tombera sur une gonzesse atteinte du SIDA. Lorsque celle-ci l'apprend, elle part, complètement désabusée, à la recherche de Don Juan. Celui-ci continuant gentiment à se taper des fillettes (12 ans, dans la première scène.) Rien de positif dans ce portrait dressé par un Clark ravageur de tout idéal. Ne laissant aucune place à un quelconque espoir, et laissant même sa sidaïque, complètement démontée, se faire presque violer par un ami de Telly au lendemain d'une soirée, ne pouvant s'exprimer qu'en disant "Non ...". L'animosité dans Kids fait froid dans le dos. Le sexe étant ici perçu comme un éxutoire, pour des adolescents qui n'attendent déjà plus rien de la vie, à l'instar du chef d'oeuvre qu'est Bully.
L'être humain y est ici présenté comme un objet de plaisir, un vulgaire sex toy (surtout pour les demoiselles) dans lesquel(les) on se vide les burnes frénétiquement, sans une once d'humanité.
Kids fait foutrement froid dans le dos, et est, à mon avis, le meilleur film de Larry Clark après Bully (qui reste quand même mon grand numéro un !) à ce jour.
Un film violent, rude, qui ne s’avale pas facilement, sur la déchéance de la jeunesse. New-yorkaise dans la drogue, et les maladies sexuellement transmissibles, le désœuvrement, autodestruction, l’absence idéal… difficile à croire que c’est la réalité… Et ce film, date de y’a plus de 10 ans… On peut imaginer ce qu’il reste de la jeunesse aujourd’hui… C’est film ne va nulle part, de même que ses protagonistes, c’est presque un documentaire !
Le problème avec les films de Larry Clark, c'est que je pars les regarder à reculons. Larry Clark dérange, et Kids doit etre son film qui m'a le plus perturbé. Non pas que je me choque d'un rien, le film -limite doc- aborde le sexe pour le sexe, la drogue, le viol, les msd, l'obsession des vierges de 12-13 ans du perso principal... sauf que Larry Clark filme cela d'une manière malsaine, attardement sur les longs baisers, scène du viol limite pour le pur plaisir du réal, dialogues crus ("j'ai eu la plus grosse gaule du monde" "mais elle a 12 ans?!"), interprétation pas vraiment convaincante du perso principal. Kids est d'une réalité brutale et troublante, mais choquer le spectateur ne veut pas forcément dire que le film est bon.
encore un chef d'oeuvre de larry clark. filmé de façon originale, joué et maitrisé superbement. pas de morale, pas de leçon, juste du réalisme méchant. petite question : clark a une dent contre cllint eastwood ou quoi (clin d'oeil) ?
j'en ai marre de me taper des films "festival de sundance" moi.Comme si j'avais pas encore compris qu'ils sont le négatif parfait des films d'hollywood.C'est à dire aussi nuls,MAIS pour les "intellos"
Un film amoral, rendu d'autant plus dérangeant que le travail de caméra ne condamne ou n'approuve jamais ce qui est montré à l'écran. La manière de filmer est quasi documentaire, et c'est justement le propos de Larry Clark lorsqu'il montre une jeunesse totalement décadente, matrixée par la violence, le sexe, les substances, et dans un abus total. J'ai bien aimé la comparaison à un "Sa Majesté des Mouches" moderne, et on retrouve franchement cette sensation de désordre, de monde crade, d'amoralité, et quand même du résidus d'ordre social, entre les inférieurs et les dominants. J'ai bien aimé le personnage de Casper, qui représente vraiment cette tentative quasi désespérée de s'intégrer par tous les moyens, quitte à verser dans l'auto-destruction et la violence envers les autres.
Le film est dans l'ensemble assez dérangeant, et je ne sais pas trop quoi en penser. Il reste efficace dans son portrait de la jeunesse qui reste relativement actuel, mais s'il y a un propos plus grand, j'ai l'impression qu'il m'échappe.
Très décalé, peut-être trop, ce film a le mérite de nous présenter une certaine population d'ados occidentaux autrement que par des blagues potaches. Excellentes photographie, réalisation et interprétations !