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Les influences d'Alexey Mizgirev sont aussi diverses que passionnantes. De la littérature Russe traditionnelle (je pense essentiellement à celle du XIXème siècle) dans laquelle les auteurs n'hésitaient pas à mettre en avant la ville où se déroulait l'action (et qui était souvent la leur) à un cinéma Américain évidemment plus contemporain (je pense surtout à "Taxi Driver" même s'il date de 1976), nombreuses sont les références, par ailleurs plus ou moins visibles, qui peuplent "Coeur de Pierre". Ici, c'est Moscou et sa situation alarmante (corruption, insécurité, mafia, prostitution...) qui est l'objet de toutes nos attentions même si se déroule en parallèle une histoire d'amour pour le moins atypique (c'est là que le travail passé de Scorsese prend de l'importance ; par moments, on est presque dans le remake et son sens originel, à savoir une transposition d'une intrigue semblable dans un contexte spatio-temporel différent). La mise en scène correcte et appliquée retient notre attention sur la forme (le fond étant intéressant) même si la distribution laisse franchement à désirer.