Le nouveau film de Jean-Pierre Jeunet porte un titre qui aurait bien plu à Léo Malet. C'est à l'évidence une oeuvre spectaculaire, richement dotée, plastiquement fort belle. Seulement voilà : après cinq premières minutes pétaradantes, le film n'en finit plus de tourner autour d'une idée unique, toutes les autres semblant provenir du recyclage de chères vieilles choses judicieusement laissées de côté dans
Malgré des bande-annonces assez moyennes, j’ai été voir le nouveau film de Jean-Pierre Jeunet sur la confiance. Et, au final, la déception est grande ! La faute en incombe d’ailleurs principalement au réalisateur qui a visiblement joui d’une grande liberté artistique et qui a laissé la forme prendre le pas sur le fond. Certes, chaque plan du film est travaillé tant au niveau de la photo que des trouvailles visuelles (à commencer par les inventions de Petit Pierre) mais est-ce une raison pour se dispenser d’un scénario digne d’intérêt ? Car, "Micmacs à tire-larigot" (titre compliqué et peu vendeur qui confirme la liberté de Jeunet sur ce projet), c’est avant tout un démarrage long et poussif (les malheurs de Basil) suivi d’un grand pot-pourri d’idées parfois excellentes (les grandes questions de Basil, la géniale séquence du match de foot avec mine antipersonnel commenté par Thierry Roland et Jean-Michel Larqué…) mais insuffisantes pour qu’on s’intéresse réellement à l’histoire. Autre déception de taille : les personnages ! Autour d’un Dany Boon sympathique sans être non plus renversant (j’ai d’ailleurs pas saisi l’intérêt du langage des signes ou de son dialecte incompréhensible), on retrouve une galerie de 2nds rôles très limités avec, entre autres, le maniaque des expressions (Omar Sy prévisible), la contorsionniste (Julie Ferrier énervante), l’homme canon (l’indispensable Dominique Pinon), la cuisinière protectrice (Yolande Moreau déjà vue) ou encore le chef (Jean-Pierre Marielle honteusement sous-exploité). Seuls André Dussollier et Nicolas Marié marquent les esprits dans leur rôle de méchants. D’ailleurs, on peut se demander quel est le message qu’a voulu faire passer Jeunet avec ce film. S’il s’agit d’une critique du commerce des armes, il enfonce des portes ouvertes avec la subtilité d’un bulldozer. Si c’est une déclaration d’amour à cette bande de marginaux, elle manque singulièrement de consistance. Espérons que Jeunet se reprenne rapidement !
Les acteurs sont extras ! Le scénario n'est pas mal et on retrouve bien l'ambiance chère à JP Jeunet : un Paris jaunâtre et dépeuplé dans lequel les voitures et les mobylettes circulent plutôt bien... On ne pas considérer "Micmacs" comme un film inoubliable mais on ne s'ennuie pas non plus !
Le nouveau film de Jean pierre jeunet et minable pour moi un de ses plus mauvais le seul point intéressent du film son comme d'abitude l'image qui et une beauté incroyable et Danny Boon qui pour moi et toujours exellent voila les points positifs du film
j'y allais un peu en trainant les pieds pas vraiment convaincu par la bande annonce....erreur ! le nouveau jeunet est un bon cru ! pas son meilleur film sans doute mais sur un sujet o combien casse gueule ( les marchands d'arme ) jeunet trouve la parade pour nous faire rire et nous faire passer un sacre joli moment de cinema. a noter que les acteurs sont excellents, mention speciale a dany boon genial qui meriterait bien son cesar du meilleur acteur au printemps prochain...on prends les paris ?...
Jeunet, probablement le réalisateur français le plus doué de sa génération revient dans cette comédie déjantée, après nous avoir pondu des chef d'oeuvre comme Un Long Dimanche de fiançailles et le sublime Amélie Poulain. Même s'il ne réitère pas l'exploit de nous sortir un chef d'oeuvre, il nous livre quand même une bonne comédie, bien barée, qui ravira les amateurs du genre, et de Jeunet. Sa réalisation est très bonne, égal à lui même, osée, mais maitrisée. La photographie aussi reste dans les tons des précédents films, avec l'utilisation d'un filtre jaune notament, qui nous redonne cette ambiance si particulière des films de Jeunet. Le casting, avec le très bankable Dany Boon est bon, Boon remplit son contrat, les seconds rôles sont bien interprétés, rien de plus à dire dessus. Le scénario pêche, un peu confus, dur à suivre, malgré quelques bonnes idées, de bonnes répliques, on est loin de la qualité des scénarios de ses précédents films. Au final, une bonne comédie, bien derrière d'Amélie Poulain niveau qualité, mais qui permet tout de même de passer un agréable moment
J' ai trouvé ce film attrayant par sa loufoquerie et son côté absurde dans les situations . la brochette d' acteurs est impayable, jouant avec talent des personnages qu' on n' a pas souvent l' occasion de rencontrer ( hélas peut être tant ils sont drôles ! ) . Mais JP Jeunet nous ressort de nouveau ses vieilles recettes techniques ( couleurs jaunâtres ou verdâtres dominantes ) , le scénario est parfois difficile à suivre . Malgré cela, j' ai trouvé des trésors d' inventivité dans les gadgets de Cremades, qui m' ont amusé, un jeu tout en finesse chez Dany Boon, et une Yolande Moreau trop rare dans cette histoire, alors qu' elle a un potentiel comique énorme . Cela reste quand même un film à ne pas râter , parce qu' on se divertit beaucoup de ces aventures granguignolesques .
Filmer des "tronches" tragi-comiques en gros plan, dans un décor verdâtre, suffit-il à faire de la poésie? Trop de style tue le style... L'ennui s'installe, malgré des instants de magie...
Micmacs à tire-larigot est une bonne comédie, on y retrouve un excellent casting (en grand partie commun à celui d’Amélie Poulain), des personnages aux traits caractéristiques, de bonnes musiques, des décors très recherchés (petit plus pour les campagnes d’affichages personnalisées !), bref du Jean-Pierre Jeunet ! Le scénario est bien mené et on reste captivé par cette bandes d’exclus menant leur révolte contre les Grands. De l’humour, de l’action, du romantisme, de l’originalité, bref un très bon moment de cinéma !! A ne pas louper !
Après 5 ans d'absence, alors que nous devions le retrouver derrière Harry Potter et l'Ordre du Phoenix (2007) ou encore Life of Pi, c'est finalement avec Micmacs à tire-larigot (2009) qu'il fait (enfin) son grand retour. Avec une oeuvre bien à lui, comme lui seul sait les faire, les écrire, les styliser, les magnifier, bref, on retrouve les mêmes qualités qu'avec Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001), ses personnages si bien écrits, drôles et passionnants. Sans oublier le plus important, cette qualité photo propre au cinéaste, avec ses couleurs chaudes, vertes ou jaunes et cette mise en scène si particulière, avec ses anecdotes et ses innombrables bric-à-brac habituels. Porté par un scénario qui fourmille d'idées, Jean-Pierre Jeunet nous offre une comédie comme on les aime, absurde et qui sort de l'ordinaire. Les acteurs, qu'ils soient au premier ou au second plan, apportent tous quelque chose au film. Bien évidemment, c'est Dany Boon qui nous surprend le plus en reprenant le rôle qui, initialement avait été écrit pour Jamel Debbouze. Cette fable anti-arme donne le sourire et c'est tout ce que nous espérions, une fois de plus, Jean-Pierre Jeunet recèle de talents et c'est indéniable !
Sympa, mais pas impérissable, j'ai passé un bon moment avec des comédiens et des dialogues savoureux.Comme tout les jeunets, on aime ou pas...pour moi ce n'est pas le meilleur jeunet.
Néanmoins un chef d'œuvre d'esthétisme, ce film reste quand même seulement divertissant. Trop superficiel. Un humour peut-être trop sur le fil du rasoir entre bonne blague et truc carrément simplet.