Bon film, histoire extravangante, décors surprenants, beau panel d'acteurs. On ne s'ennuie pas, quelques moment marrants. Danny Boon, qui a tendance à m'énerver d'habitude, est tout à fait dans son rôle ici.
Après 5 ans d'absence, alors que nous devions le retrouver derrière Harry Potter et l'Ordre du Phoenix (2007) ou encore Life of Pi, c'est finalement avec Micmacs à tire-larigot (2009) qu'il fait (enfin) son grand retour. Avec une oeuvre bien à lui, comme lui seul sait les faire, les écrire, les styliser, les magnifier, bref, on retrouve les mêmes qualités qu'avec Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001), ses personnages si bien écrits, drôles et passionnants. Sans oublier le plus important, cette qualité photo propre au cinéaste, avec ses couleurs chaudes, vertes ou jaunes et cette mise en scène si particulière, avec ses anecdotes et ses innombrables bric-à-brac habituels. Porté par un scénario qui fourmille d'idées, Jean-Pierre Jeunet nous offre une comédie comme on les aime, absurde et qui sort de l'ordinaire. Les acteurs, qu'ils soient au premier ou au second plan, apportent tous quelque chose au film. Bien évidemment, c'est Dany Boon qui nous surprend le plus en reprenant le rôle qui, initialement avait été écrit pour Jamel Debbouze. Cette fable anti-arme donne le sourire et c'est tout ce que nous espérions, une fois de plus, Jean-Pierre Jeunet recèle de talents et c'est indéniable !
Jeunet est de retour ! Un film très attendus notamment grâce à Dany Boon tel le messie. A chaque image on reconnait le style, le monde et l'imagianire de Jean-Pierre Jeunet. Le casting est parfait mais trop de "gueules" font que beaucoup on bien du mal à exister notamment Yolande Moreau (un comble) et d'autres ont une présence que grâce à des dialogues "plus faciles" comme Omar Sy. Le scénario est excellent, chaque scène est millimétrée aussi bien dans l'action que dans les dialogues... D'ailleurs on sent tellement la préparation et le manque d'impro que le film en perd de sa magie. Le conte à la "Amélie" est magnifique dans le fond et dans la forme mais à vouloir trop calculer la superficialité a pris trop de place au charme de l'ensemble.
Après un début un peu longuet, vient une magnifique scène de football totalement réjouissante qui m'a fait reprendre goût au film (étrange pour moi qui n'aime pas le foot), bref, la seconde partie est plus marrante, plys dynamique. Même si Jeunet a réussit l'exploit de faire surjoué à outrance Yolande Moreau… et c'est bien dommage… on a droit a des scènes drôles mais sans réelle portée, le film ne dénonce pas grand chose au finale, et certaines situations sont assez clichés… Malgré des seconds rôles amusant, bien que souvent pas assez bien détaillés, ce qui est regretable quand on leur donne une telle importance. Au final on a un film sympa, mais une légère déception pour le dernier Jeunet.
Aie aie aie ! Premier accroc pour Jean-Pierre Jeunet. Mais que lui est-il arrivé ? Quelle déception ! Voilà son premier film raté. Indéniablement on reconnait sa pâte. Mais c'est peut être ça le premier défaut. Il n'y a plus de surprise, plus de nouveauté. Toujours le même style de personnages, de décors, de photo (le sépia et le jaune un peu en overdose), de mise en scène. Et puis cette poésie, ce style, tellement juste dans Amélie Poulain, mais qui là étouffe l"histoire au point que trop de poésie tue la poésie. L'humour et les gags tombent un peu tous à plat et je ne me souviens pas avoir ri une une seule fois. Les personnages sont mal écrits et mal mis en scène, on ne s'intéresse pas à eux, pas à Bazil, lui qui est pourtant le pivot de l'histoire. Celle-ci devient vite ennuyeuse, pas vraiment palpitante, et pour être franc on se lasse très vite. Pour une fois les acteurs ne sont pas vraiment bien dirigés. Danny Boon dans le rôle principal n'a aucune présence, il passe son temps à faire des grimaces et on ne s'attache pas du tout à lui. Les autres font tous leurs petits numéros dans leur coin dans le registre qu'on leur connait déjà. Dommage pour une telle distribution, la mayonnaise ne prend pas du tout. Un peu partout dans le film apparait l'affiche du film lui-même, bizarre, Jeunet aurait-il pris la grosse tête ? A mon avis il est temps qu'il change radicalement de style car là ça commence à faire beaucoup, on a envie qu'il nous montre quelque chose d'autre. Attendons le prochain film...
Comme d'habitude, un conte plein de beauté, d'horreur, de personnages ahurissants et décalés, des machines incroyables et une ambiance magique. Peut-être pas le meilleur Jeunet mais toujours un régal, surtout pour parler aussi légèrement d'un sujet aussi grave et lourd! Bravo monsieur!!!
Une technique toujours aussi sublime, une créativité dingue, un excellent casting, une photographie soignée, Jean-Pierre Jeunet frappe fort une fois de plus et livre une mise en scène grandiose. Ce style unique qui lui est propre fait mouche une fois de plus et continue de forger le respect. Les acteurs sont impeccables (même les réfractaires de Dany Boon et Omar Sy se verront surpris) et rendront les personnages de cette bande farfelue très attachants. Certaines scènes découlent d'une imagination débordante (comme celle de la mine sur la pelouse du stade de foot commentée par notre duo fétiche Thierry Roland/Jean-Michel Larqué, etc...), on y trouvera même un clin d’œil à "Delicatessen" (l'un des précédent film du cinéaste) dans la scène des cheminées. Ce scénario de "Mission: Impossible" à la Jeunet est terriblement entraînant, et n'oubliera pas de proposer un vrai fond. Que de bonnes idées pour ce "Micmacs à tire-larigot" aussi drôle qu'inventif, et aussi maîtrisé que charmant ! Jean-Pierre Jeunet continue de prouver qu'il est un maestro du cinéma français en mettant en scène son admirable imagination.
Après les catastrophiques Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain et Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet signe enfin un bon film avec un Micmacs à tire-larigot depuis sa séparation d'avec Marc Caro dont la carrière solo n'est pas non plus une réussite (cf le catastrophique Dante 01). Pourquoi Micmacs à tire-larigot est-il assez réussi? Tout simplement parce que Jeunet, à l'image de ses héros qui récupèrent et réparent des objets divers, revient aux sources et renoue avec l'esprit de ses courts métrages et de Delicatessen, de l'époque de gloire de la collaboration avec Marc Caro. Ici, s'il y a toujours la lumière jaune et les couleurs chaudes de ses oeuvres solo, il y a aussi cette part de noirceur qui caractérisait les oeuvres premières d'avec Caro. Le scénario assez simpliste a néanmoins le mérite d'exister (ce qui n'était pas le cas d'Amélie Poulain, et ce qui explique aussi peut-être le scepticisme des fans de ce dernier face à ce micmac), les acteurs sont très convaincants, et certains gags font mouche (Une minute de silence pour la pauvre bête sauvagement gazée). Sans être le film de l'année, le début rappelant Amélie Poulain est assez catasrophique avant que le film ne démarre, Micmacs à tire-larigot est un film original et sympathique qui peut laisser espérer que Jeunet trouve une nouvelle vitalité et renoue avec le talent dont ses premiers films sont des preuves indéniables.
Un très beau film porté par des acteurs attachants et un Dany Boon compétent. Loin de se prendre au sérieux, le film de Jeunet en fait des tonnes et toujours dans ses couleurs de prédilection. Un message politique qui passe en force par la farce et on passe un bon moment de cinéma français.
Dès les premiers instants, on reconnait la pate de Jeunet. La réalisation brillante sur une trame scénaristique simple mais diablement exploitée nous emporte dans une ambiance magique drôle, bien jouée. Du cinéma originale comme on en aimerait en voir plus souvent en france...
A titre personnel, Jean-Pierre Jeunet est l'un des réalisateurs les plus créatifs qu'il m'ait été donné de voir : ceux qui ont vu "Delicatessen" ou "La cité des enfants perdus" me donneront raison. Malheureusement avec "Micmacs à tire-larigot", la mayonnaise ne prend pas aussi bien que d'habitude. On a pourtant l'univers visuel de Jeunet avec des couleurs évoquant le suranné et la belle époque, et une galerie de personnages aussi déjantés que de coutume, on retrouve aussi une partie de la famille d'acteurs de Jeunet avec Dominique Pinon et Yolande Moreau. Vous pourez alors me demander : mais que manque t-il ? Une histoire qui tienne la route, tout simplement. Car il faut bien le dire, ce script n'est pas digne de Jeunet et trop conventionnel pour être comparé à celui de ses films des années 90. L'ensemble n'en est pas désagréable pour autant, mais c'est quand même une déception quand on sait qui a fait cette comédie. J'espère sincèrement que "L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet" est plus "Jeunet"...
l'ingéniosité du réalisateur et son amour pour le cinéma est encore une fois présente dans ce film et son imagination déborde de tout les plans. Mais les personnages sont comme le scénario : pas tres attachants et plutot bizarres sans pour autant en expliquer les raisons. le film a une atmosphere glauque et les gags ne sont pas tres droles.