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jfharo
55 abonnés
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2,5
Publiée le 1 novembre 2009
Un film trop simpliste du ciseleur Jeunet , la magie et l' âme n'y sont pas .D.boon est parfaît dans son rôle auquel il donne une dimension à la Chaplin .
"Micmacs à tire-larigot" est un bon film sympathique, Jeunet revient à un style un peu plus sombre à la "Delicatessen" et c'est réussi. Sûrement pas un des ses meilleurs films, mais c'est déjà excellent.
bien, bon film, mais on a l'impression de l'avoir déjà vu, ou alors un autre qui lui ressemblerait ! le quel? ah oui, le fabuleux destin d'amélie poulain, jeunet refait le même film, le perssonage central au lieu d'être une femme, ici est un homme
''Micmacs à tire-larigot'' regorge de gags en tout genres et même s'il est loin d'être renversant sur le plan comique, il se laisse complimenter notamment grâce à sa recherche d'outils élaborés qui viennent enrichir grandement la mise en scène du film. Le grand délire de Jeunet est sympathique à suivre sans pour autant y adhérer et/ou y entrer complètement. Disons qu'il est simplement amusant à regarder, car s'il se laisse apprécier drôlement bien par son comique burlesque, il est beaucoup moins surprenant sur son comique de mots qui ne se démarque pas des nombreuses comédies de maintenant tant principalement, le vocabulaire et les blagues sont pauvres. Néanmoins, la chasse aux patrons de l'armement reste plutôt plaisante dans son ensemble, même si on se plaindra peut-être d'une obsession un peu trop languissante entre les deux hommes, qui à force, se transformera en lassitude. Jeunet dans sa veine comique ne s'en tire pas trop mal, même s'il peine quelques fois à faire avancer au mieux son manège, avec ''Micmacs à tire-larigot'' il nous donne du divertissement comique made in France comme on aimerait en voir plus souvent.
L'un des films de Jeunet dont on entend jamais parler; pourtant il est bien fait, crée un univers à part entière, étrange et attachant avec ses personnages marginaux. On s'y plonge avec bonheur et le retour à la réalité est cruel.
Même si on ne peut s’empêcher d'être déçu de la part de Jeunet par le côté un peu fouillis du début, et surtout pour cette impression de déjà-vu, avouons tout de même que ce "Micmacs à Tire-larigot" réunit trop de qualités pour qu'au final on ne se laisse pas emporter. Alors c'est sûr, ceux que j'ai entendu dire que « le dernier film de Dany Boon était nul » ont dû sûrement être décontenancés par cette comédie aux antipodes de "Bienvenue chez les Ch'tis" ! Univers atypiques, personnages marginaux, clins d'oeil permanents au cinéma burlesque du début du siècle dernier, Jeunet multiplie les malices afin de faire avant tout du cinéma à lui, du cinéma qu'il aime... Dommage qu'on ne rentre pas dans tous ses trips, et que parfois le film se montre un peu trop guimauve et niais (notamment la fin, beurk !). Malgré tout, il y a de quoi apprécier la démarche, parce qu'au fond elle est sincère et qu'elle n'oublie jamais le spectateur...
Une sympathique petite comédie qui traite de façon satirique du commerce d'armes, assez proche de la réflexion d'Hergé dans l'album de Tintin "L'oreille cassée" et aux antipodes du film d'Andrew Niccol "Lord of war". Une truculente galerie de personnages décalés, loufoques qui rappelle beaucoup celle du long-métrage de Luc Besson "Subway". Une oeuvre drôle et fraîche dans le style habituel de Jean-Pierre Jeunet avec sa photographie facilement reconnaissable mais, en dépit de bonnes idées d'écriture, peut-être le film le moins inspiré, le moins pétillant du réalisateur français. Un ensemble qui reste toutefois très agréable et divertissant.
La belle galerie de personnages présentés ici est incarnée par des acteurs épatants, Dany Boon en tête même si personnellement, j’aurais bien aimé voir de quoi Djamel Debouzze, (initialement prévu pour le rôle) en aurait fait, mais aussi André Dussolier, Dominique Pinon, Yolande Moreau ou Jean-Pierre Marielle pour n’en citer qu’une partie. Tous jouent parfaitement la partition écrite pour eux, avec peut-être une petite mention spéciale pour Omar Sy dont les dialogues sont un régal pour ceux qui, comme moi, aime les jolies subtilités de la langue française. La qualité des personnages et le soin apporté aux décors et à photographie, c’est la grande spécialité de Jeunet. Le film est « jaune», un peu comme l’était « Amélie Poulain » et plus encore « Un long dimanche de fiançailles », les décors sont en même temps modernes et désuets : le film se passe clairement en 2009 mais certains meubles, certains décors ou certains véhicules sont clairement d’un autre âge. Des petits clins d’œil (on aperçoit à plusieurs reprises l’affiche du film dans le décor !), des allusions discrètes au monde politique d’aujourd’hui, mais aussi des petits coups de griffes donnés l’air de rien à la société moderne, tout cela donne un film charmant et agréable. Mais (et oui, il y a un « mais »…) le scénario, à force de vouloir tendrement naïf, en devient parfois caricatural (surtout dans les dernier ¼ d’heure) et manque un petit peu de subtilité. Personnellement, je ne suis pas ressortie de la salle aussi emballée que pour « Amélie Poulain » ni autant bouleversée qu’après « Un long dimanche de fiançailles ». Après ces deux films absolument merveilleux, le défi était peut-être trop grand à relever pour Jean-Pierre Jeunet et son scénariste Guillaume Laurant.
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3,5
Publiée le 21 octobre 2010
Avec "Micmacs à tire-larigot", on se croirait dans un film des annèes 30 (voir des annèes 10, style Louis Feuillade) avec ces personnages pittoresques, ces acteurs attachants (la bonne vieille bouille de Michel Crèmadès), ces trouvailles caustiques, son rèalisme poètique, ces èclairages expressionnistes avec ses couleurs jaunâtres ou verdâtres dominantes et ce Paris cher à Jeunet, digne d'un univers de carte postale! Le cinèaste d'"Amèlie Poulain" signe un nouveau conte parisien où la magie opère une fois de plus! C'est astucieusement bricolè avec des acteurs haut en couleurs (Dany Boon, Marielle, Pinon...). En fait, "Micmacs à tire-larigot" se regarde comme un film d'animation, avec son scènario simplet et ses protagonistes venus d'un autre monde! Ce qu'il en ressort, c'est une sorte de rêve èveillè et enchantè...
Et bien et bien, un Jeunet donc un film complètement barré aux couleurs jaune et tristes, une histoire absolument décalé avec un casting parfait: Boon, Dussollier, Marié, Ferrier, Sy, Moreau, Cremades, Marielle et obligatoirement Pinon ! Un film simple mais absolument irrésistible, drôle, fun et émouvant !
En voyant ce personnage principal gentil, simplet et à l'allocution approximative, on comprend pourquoi Jean-Pierre Jeunet a pensé à Dany Boon pour ce rôle. Car il correspond parfaitement au personnage que le comique interprète sur scène dans ses one man show. Dany Boon fait donc du Dany Boon, ceux qui aiment apprécieront ( les autres moins !). La morale du film est elle assez consensuelle voir simplette: les armes ce n'est pas bien. On peut donc se demander ce que ce film a d'original dans l'univers habituellement si terne des comédies françaises ? C'est le "style Jeunet" qui ne se renouvèle pas à cette occasion bien au contraire, il se radicalise. Tout fait référence à un passé bien révolu que le réalisateur tente d'exhumer avec nostalgie. Ce recyclage habile et inventif sauve le film de l'anonymat mais ne le tire guère bien plus haut.
On s'ennuie ferme durant ce film. On a l'impression de l'avoir déjà vu. La faute à qui? Peut être à un casting avec trop de personnages à développer où chacun mériterait une véritable histoire, la faute à une surenchère d'esthétique qui tue un scénario finalement banal, la faute à un Dany Boon qui surjoue un one man show pas drôle. Raté.