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Seemleo
64 abonnés
888 critiques
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1,0
Publiée le 3 novembre 2009
On déjà vu Jeunet plus en verve et mieux inspiré. Après seulement quelques films, le voilà qu'il se caricature déjà lui-même sans beaucoup d'inspiration. Où est la poésie d'Amélie ? L'émotion, le mystère et la force dramatique d' "un dimanche de fiançailles" ? L'univers et les trouvailles habituels du réalisateur sont bien là, mais alors pour le reste, qu'est ce que c'est raté ! Les personnages, on se réjouissait de retrouver une sacrée brochette d'acteurs, sont transparents, à peine esquissés, sans épaisseur et le scénario parfaitement débile. Le film n'est pas mauvais en lui-même, mais franchement on tombe de haut. Le titre résume l'esprit du film et sa qualité. On pourrait y rajouter le mot "réchauffé".. J'espère qu'après ce petit cru, le talentueux réalisateur tourne la page et s'attèle à quelque chose de plus ambitieux et novateur tout en gardant son univers.
Comme on dit : On ne change pas une équipe qui gagne et Jean-Pierre Jeunet le sait bien. Il ne prend pas de risque en faisant jouer ses acteurs fétiches tels que Dominique Pinon & Urbain Cancelier mais il y ajoute les excellents et délirants Dany Boon et Omar Sy (pour ne citer qu'eux car chaque acteur excelle). Comme d'habitude, l'ambiance est similaire à ses précédents films dans les tons orangés, avec toujours ce côté à la fois loufoque et mystérieuse, à l'image du film d'ailleurs qui mèle habilement les deux sentiments. C'est drôle, loufoque, intriguant, original, surprenant et surtout plaisant ! A regarder.
Avec ce film, Jeunet retrouve l'humour d'Amelie Poulain dans un univers totalement différent. En effet, le film parle de la vente d'arme avec beaucoup d'humour, dans un film toujours très coloré. Malheureusement, l'ensemble est moins convaincant que les films précédent et l'on s'attache moins au personnages. Le film reste malgré tout très sympathique et jolie.
Comme plusieurs critiques l'on déjà souligné ,Jeunet fait du Jeunet et si l'on ne retrouve pas la magie d'Amélie Poulain ni le romantisme d'un Long Dimanche de Fiançailles ... l'on parvient tout de même a prendre (par instants) un certain plaisir a suivre les aventures de Bazil et sa bande "d'eclopés de la vie".Ce n'est pas tant dans un scénario poussif et sans réelles surprises que dans une galerie de personnages loufoques et décalés que réside l'intérêt de la dernière oeuvre d'un cinéaste qui n'a en revanche rien perdu de ses talents de mise en scène.Son amour du 7eme art ,sa recherche du "bon mot" et sa propension a soigner les seconds rôles demeure intacte et transpirent a chaque plan ,dommage que l'histoire qui nous est proposé s'avère si pauvre en humour comme en émotions.Entourés de comediens au jeu inégale (Moreau et Marielle ont tendance a surjouer) ,Boon dans le rôle titre ,surprend agréablement grâce a son jeu sobre loin des Chti's.
Voilà du très grand Jeunet! Un film d'une virtuosité absolue tant au niveau du cadre qu'au niveau de la direction des acteurs. Et même si l'histoire peut sembler simpliste, ce sont les personnages qui comptent avant tout dans ce film, comme ouvent dans les films de ce réalisateur. Des gags grinçants, efficaces, un rythme bien tenu, malgré une entrée en matière un poil longue. On aurait peut-être aimé une ou plusieurs intrigue(s) parallèle(s) histoire de rendre le film encore plus riche mais franchement je ne suis pas déçu. encore une fois, j'ai beaucoup de mal à saisir le négativisme de certains critiques! Super film!
Le film s'ouvre en plein désert. C'est bizarre. On comprend vite de quoi il s'agit, et on suit dès le début avec un immense plaisir les pérégrinations des différents personnages. Les personnages ont tous une faculté un peu extraordinaire, c'est à un festival verbal que nous convie Jean-Pierre Jeunet. Parlons d'abord de l'aspect technique: la couleur est ici, comme dans tous les Jeunet, très particulière. L'aspect jaune rend le film très automnal je trouve. La technique est comme toujours parfaite. L'histoire est plutôt racontée de manière « innocente », de belle manière, mais ce qu'elle raconte est affolant. Le scénario est écrit brillement. L'univers de jeunet est parfaitement retranscrit, avec également la musique, superbe, de Raphaël Beau, entraînante, rythmée, composée de nombreuses notes de piano et quelques une d'accordéon. Les idées sont toujours là, c'est absolument incroyable, toutes ces trouvailles: les personnages créés par Petit Pierre (Michel Cremades, génial). Le personnage d'Omar Sy est absolument croustillant, les expressions sont placées avec un brio quasi-inacceptable! Le jeu avec la langue française est délicieux. Le personnage de Tambouille (Yolande Moreau) est bourru à souhait, Calculette (Marie-Julie Baup) est particulièrement humaine et attachante, Fracasse (Dominique Pinon) est drôle et complètement jetté, quand Placard (Jean-Pierre Marielle) est plutôt posé. Basile est tenu avec beaucoup de douceur et de folie par un Dany Boon touchant et souvent très drôle. Mon coup de coeur reste le personnage de Julie Ferrier, la môme caoutchouc. Du côté méchants, on a André Dussollier qui se révèle excellent en méchant vendeur d'armmes. Et Nicolas Marié, très bon. Un scénario contenant donc tout plein de personnages absolument géniaux et d'une originalité à ravir sans cesse mes zygomatiques... J'ai trouvé l'ensemble magique, époustouflant, génialement drôle, et ça m'a mis, les trois fois que je suis allé, de très bonne humeur.
Après une trop longue absence, Jeunet revient enfin avec un film écrit au départ pour Jamel Debbouze (qui a finalement refusé le rôle au dernier moment, créant un conflit avec le réalisateur) mais finalement interprété par Dany Boon (qui bénéficie certainement ici de son image actuelle). Est-ce pour cette raison que le film ne semble jamais totalement décollé? Si on retrouve les couleurs de l'univers de Jeunet, sa créativité, son choix minitieux de chaque détails, son film semble se chercher et ne jamais réelement se trouver. On en sort avec l'impression d'avoir assisté à quelque chose de très bien fait, mais vide. Certainement le moins bon film de Jean-Pierre à ce jour. Mais son talent ne sera pas remis en question.
Avec Jeunet c'est pas compliqué. Soit on aime, soit on n'aime pas. Ensuite la plupart de ses films sont bien sympathiques sans pour autant être des chefs-d'oeuvres intemporels. C'est exactement le cas de Micmacs à tire-larigot. L'histoire est originale tout comme la réalisation et la narration par Dussolier. Les acteurs ont vraiment été bien choisis et leurs personnages forment une bande hétéroclite et attachante. Enfin la petite critique envers les marchands d'armes est plutôt appréciable même si elle reste assez superficielle. Après, tout ça n'est qu'une question de feeling entre vous et l'univers de Jeunet.
Avec MicMacs à Tire Larigot, Jean-Pierre Jenet ne s'est pas trop foulé. Ce film repose en grande partie sur la performance de Dany Boon et sur un univers bien particulier mais qu'on semble déjà connaitre. Alors oui, le film est beau, les images, les plans sont jolis, c'est du Jenet tout craché. Oui, les personnages sont originaux et loufoques à souhaits, et j'ai bien aimé cette ambiance d'auberge espagnole du grand n'importe quoi, mais quel dommage de ne pas avoir trouvé meilleur scenario pour servir cet univers de qualité. L'histoire est grotesque voir même carrément baclée. Je me suis ennuyé comme pas possible avec cette histoire qui ne tient pas la route. A croire qu'ils avaient tout sauf le bon scenario pour faire ce film. Je pense qu'il y avait vraiment mieux à faire. Cette oeuvre restera donc comme son titre l'indique, un micmac pas au niveau
Le père de Bazil (Dany Boon) a été tué par une mine et lui-même est sévèrement blessé lors d’une fusillade. Il décide donc, avec des amis de rencontre, de se venger des fabricants d’armes. Dès l’abord, on retrouve l’univers des films réalisés avec Caro (delicatessen et la cité des enfants perdus) : décor baroque très imaginatif, petites trouvailles esthétiques, invention à la mode du concours Lépine émaillant le récit, personnages marginaux très typés, atmosphère onirique, cadrages de qualité. Cela fait plaisir, mais l’enchantement est moindre que pour les opus précédent, car il n’y a plus d’effet de surprise, et la logique perverse des enchaînements est moins présente. Le film est porté par un Dany Boon excellent dans tous les registres, présent, touchant, agile : un rôle qui lui va comme un gant. Les autres complices habituels de l’auteur ne déméritent pas, les deux hommes d’affaires (dont Dussolier) non plus. Le thème est en soi recevable, oh combien, mais Jeunet ne parvient pas à en faire un vrai film. On a l’impression de séquences juxtaposées, de numéros liés un peu artificiellement. Les gags font sourire plus que rire, et l’ambiance bon enfant ne prédispose pas à l’attention soutenue, ce qui fait qu’à la longue, c’est la sensation de l’artificiel qui domine.
Quelques bonnes trouvailles, de bons acteurs, une bande son adéquate, des images souvent splendides et le talent de Jeunet : ce n'est hélas pas suffisant pour accrocher à ce film loufoque mais au faible scénario....Ya eu mieux
Un film loufoque, un enchainement de gags furtifs, de belles couleurs et de très bons acteurs. On reconnait bien l'univers de Jeunet qui a fait beaucoup mieux par le passé, et je trouve dommage d'avoir attendu tant d'années pour quelque chose de si léger. A regarder pour se détendre.
Dès les premières images de "Micmacs à tire-larigot",le doute n'est pas permis.On baigne dans l'univers si singulier de Jean-Pierre Jeunet.Le plus grand poète du cinéma français,rendant Paris sous un jour fantasmé et décalé.Un délice esthétique de tous les instants.Une maîtrise de la mise en scène qui frise le génie.Bon,et à part ça,quoi de neuf? Eh bien,Dany Boon,messieurs,dames,qui fait une prestation fracassante entre Buster Keaton et Jacques Tati.L'après-chti est digéré,et sur sa seule personnalité lunaire,Boon fédère.Un tour de force,d'autant qu'ici il est entouré par une bande d'hurluberlus,vivant dans une déchetterie sur les quais de Seine.Des débrouillards nommés Tambouille,Fracasse,Calculette,la Môme Caoutchouc,Remington,P'tit Pierre et Placard.Leur esprit délirant et inventif fait avançer une intrigue,un peu bâteau(simple histoire de vengeance).Les trafiquants d'armes prennent cher,de façon franchement détonante.Alors pourquoi cette note mi-figue mi-raisin.Car Jeunet si talentueux se repose un peu sur ses acquis visuels.Et plus grave fait passer ses personnages au second plan.Dessinés à gros traits,ils restent englués dans leurs clichés de départ.Et c'est dommage,car du coup on reste un peu extérieur à leurs aventures trépidantes.L'immersion fait défaut.En revanche,le rythme ne faiblit jamais,et témoigne d'un imaginaire débridé,enthousiasmant de la part de ce grand enfant qu'est Jeunet.On jubile,mais on attend du renouvellement pour la prochaine fois.