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Zorrine
41 abonnés
231 critiques
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2,0
Publiée le 14 septembre 2015
Je déteste les films d'horreur en général!!! Celui-là n'est pas celui que je déteste le plus... Quand je l'ai vu au cinéma pour ma sœur, je me suis dis: " C'est bien pour lui faire plaisir!!". Finalement, je n'ai pas détesté, même si je ne suis pas du tout fan...Par contre, j'ai du le revoir il y a quelques temps, et franchement, en dehors du fait que je n'aime pas l'horreur, je trouve les personnages particulièrement stupides par moments. Surtout le père...Par conséquent, ils ne ma paraissent pas très attachants, malgré le bon jeu des acteurs...
Esther est un film intéressant mais manquant beaucoup trop de caractère, d'ambiance. Les acteurs sont en majorité très bon, et la réalisation sobre propose quelque bonnes idées de mise en scène, notamment en jouant sur les sons perçus par la petite fille sourde. Malheureusement le scénario semble avoir oublié l'essentiel : Esther. Si la psychologie de la mère est assez fouillée, en comparaison celle de la "jeune" Esther n'est que survolée. On ne s'attarde pas sur son histoire, sur ses traumas, sur sa personnalité. Et quitte à décevoir du monde, le swing final est assez mal amené et se révèle plus grand guignol qu'effrayant quand on y repense. Très cartésien, il évite le cliché de l'enfant diabolique pour s'orienter vers le thriller, "de petite taille" ...
Prenez un père légèrement absent et pas très concerné, une mère ex-alcoolique, car le couple a bien entendu perdu un enfant à sa naissance. Mais ça va parce qu’ils ont une petite fille sourde et muette. Un couple américain basique. Non ce n’est pas un épisode des maçons du cœur, simplement le début du film.
Alors pour aller de l’avant ils vont adopter et se déplace dans un orphelinat. Ils choisissent de préférence la seule enfant de l’orphelinat qui ne participe pas à la fête donnée le jour de leur visite, et hop sans rien savoir d’elle la voilà dans la famille. Ensuite c’est l’enchaînement de clichés et de scènes bateau (le pigeon, le frein à main, le piano, la surprise des parents dans la cuisine, le vieil adultère pour opposer la mère et le père…). Après quelques fractures, menaces de mort et assassinat, la vie suit son cours pour notre petite enfant-ninja, en référence à sa faculté à se trouver en position d’observation derrière chaque coin de porte à tout moment de la journée.
La mère qui semble être la seule à trouver la situation gênante décide de passer 2-3 coups de fil pour savoir d’où vient cette jeune fille fraîchement adoptée. Non mais quelle curieuse celle-là ! Si l’orphelinat n’avait pas pris la peine de se renseigner c’est qu’il y a une bonne raison.
Alors on a le droit à un ultime rebondissement qui est en fait une sorte d'explication mais qui n’influe pas tellement sur la suite car on se dirige tout droit vers le final sanglant attendu, c'est-à-dire tous dans la maison, on coupe le courant et c’est parti ! Après une dernière réaction bizarre de la mère rdv sur le lac pour une after symbolique. Symbolique très lourde mais symbolique quand même.
En conclusion gros manque de subtilité et d’innovation, un copié/collé de tous les codes et films existants. Dans le genre je conseille plus Dorothy par exemple.
Très déçu. Il s'agit encore d'un de ces films de psychoses où malgré le comportement incohérent flagrant du méchant, les autres protagonistes s'embourbent dans leur naïveté. L'avènement des situations et le comportement des gentils deviennent complètement ridicules. La bêtise qui en résulte tue l'intérêt du thriller, on a juste envie de foutre des baffes au mari, à la mère et aux 2 gamins pour qu'ils réagissent un peu.
Un film vu et revu. Il tombe dans tous les clichés des thriller américains sans apporter une seule fois une originalité : toutes les cinq minutes le film tentera donc de vous faire sursauter au travers d'innombrables scènes pseudo-flippantes. Les parents sont des rééls abrutis ennemis du bon sens et de l'autre côté, Esther sait tout, voit tout, entend tout, c'est pathétique. Le scénario aurait pu être plaisant s'il n'était pas complétement vide de sens : la cruauté des enfants a failli être abordé mais finalement avec la chute, on se demande sérieusement à quoi sert ce film. A part prendre les spectateurs pour des démeurés finis, je vois pas. J'en suis ressorti complètement frustré.
A priori tout semble normal. Seulement, on s'inquiète de plus en plus à savoir qui est réellement Esther, cette jeune fille contrariée et possessive. Un final grandiose et choc ! Coup de maître dans le scénario !
Si il ne sors pas des standards habituels dans sa dernière partie "Esther" a le grand mérite de nous offrir un scénario original et vraiment surprenant. Et en plus, certaines scènes donnent vraiment les petoches. Bref, un thriller réussi.
Avec ses deux premiers films, Jaume Collet-Serra avait abordé le domaine de l’effroi puis du drame. Pour son troisième, Esther, il réussit à mêler les deux registres. En effet, nous sommes face à un bon suspense dont la résolution pourra en surprendre beaucoup. Toutefois, Collet-Serra a aussi l’intelligence d’associer à cela une étude sur un couple en crise, ce qui permet au film de posséder un deuxième niveau qui compense la relative perte d’efficacité du suspense lorsque l’on revoit le film en connaissant sa fin. Ainsi, même si le film possède quelques facilités scénaristiques peu crédiblesspoiler: (par exemple, pourquoi Danny parle-t-il avec sa voix à Max, qui est sourde, alors que le langage des signes suffirait et qu’il sait qu’Esther peut essayer de les espionner ?) , Jaume Collet-Serra livre un suspense très prenant supportant de multiples visions.
Excellent thriller comme je n'avais pas vu depuis longtemps. Le choix d'avoir pris une enfant est vraiment bien trouvé, la construction autour de chacun des personnage est bonne et cohérente, l'actrice Isabelle Fuhrman qui joue Esther est tout bonnement géniale de cruauté, de beauté et de mystère. Une vrai régal que je conseille à tous ceux qui hésitaient encore!!!
Précédé d’une flatteuse réputation, "Esther" confirme le talent de metteur en scène de Jaume Collet-Serra qui apporte une véritable fraîcheur au genre et qui semble surtout être le seul réalisateur à réussir au sein de la société de production Dark Castle. Le réalisateur, qui avait déjà réussi à transcender "La Maison de cire" (honnête série en forme d’hommage à la Hammer et Tobe Hooper), s’aventure ici sur les traces de "La Malédiction" avec son ambiance pesante et son gamin démoniaque. La grande trouvaille du film est d’ailleurs d’avoir réussi à duper le spectateur quant à une éventuelle possession démoniaque de la "petite" Esther. L’explication finale, bien qu’un peu tirée par les cheveux, a ainsi le mérite de surprendre même si on ne peut que regretter que le réalisateur ait choisi d’étirer son final au-delà du raisonnable et surtout de sombrer dans un happy-end peu en phase avec le ton du film (et surtout bien inférieur à la conclusion initialement prévue). On reprochera également à l’introduction du film son traitement un peu trop grandguignolesque. Il n’en reste pas moins que "Esther" brille par son interprétation avec, bien évidemment, dans le rôle-titre, Isabelle Furhman, la terrifiante révélation du film, épatante de maturité voire franchement troublante dans les dernières scènes du film, mais également une galeries d’acteurs étonnants à commencer par la fragile Vera Farmiga en mère brisée et Peter Sarsgaard qui campe un père aimant beaucoup moins fadasse que ses prestations habituelles, sans oublier les jeunes Jimmy Bennet et l’adorable petite Aryana Engineer. Ils ont pour beaucoup dans la crédibilité de l’intrigue, le public s’identifiant immédiatement à cette famille unie mais rongée par les blessures du passé (infidélité du mari, alcoolisme de la mère, fausse couche…). Le scénario réussit également à tisser une relation complexe entre le spectateur et Esther, puisque l’empathie initiale (due essentiellement aux railleries des autres enfants dont l’atypique fillette est l’objet) qui fait pardonner certains agissements pourtant répréhensibles (la scène du parc) fait peu à peu place au doute (ses manipulations, ses menaces…) jusqu’au point de non-retour (dès qu’elle s’en prend à sa "petite sœur"). C’est cette tension crescendo, appuyés par quelques scènes chocs sans concessions (que la présence d’enfant rend d’ailleurs assez dérangeantes), qui permet au film de faire passer certains effets de mise en scènes indignes car usées jusqu’à la moelle (les plans dans la glace ou avec le frigo). "Esther" n’est donc pas exempt de tout reproche mais reste comme l’un des films de genre les plus réussis de l’année ainsi qu’une belle contre-publicité pour l’adoption…
D'une tension palpable dès le début jusqu'au retournement de situation d'une gamine qui n'en est pas vraiment une. D'une nature démoniaque elle sème la terreur dans une famille qui veut adopter suite à une fausse couche qui créé une zizanie sans précédent et tue sans la moindre humanité. L'interprétation est magnifique surtout la petite Isabelle Fuhrman en-tête, Vera Farmiga et Peter Sarsgaard. Des moments fort de frayeurs bien travaillé, une bonne réalisation. Un bon thriller à ne pas oublier.
Bon... Au moins les deux premières minutes ont-elles l’avantage de nous éclairer tout de suite sur les intentions du film. Du sang, des cris, des bruits stridents... Bref du bon vieux stéréotype qui joue sur les effets faciles et automatiques : ça crie, je sursaute ; ça saigne, je grimace, etc... Finalement ce choix en deviendrait presque dommage, car au fur que s’égrainent les minutes, l’histoire se révèle finalement pas si mauvaise que cela, et quelques moments même – notamment la fin – peuvent se vanter de savoir créer une certaine tension dynamique. Mais bon, ce petit plaisir se fait tout de même au prix d’un spectacle bien long, sans surprise et surtout cousu de personnages fades et de situations familiales stéréotypées à l’américaine. Ainsi "Esther" passe à côté du bon petit film sans prétention qu’il pouvait être pour sombrer dans les abîmes déjà bien pleines des spectacles prévisibles, ennuyeux et, osons le dire, un brin ridicules...