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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 novembre 2016
Nul autre que Tim Burton ne pouvait inventer ce monde merveilleux. Comme Alice, le spectateur ouvre grands ses yeux et découvre ébahi une multitude de détails abracadabrants comme cette forêt de champignons multicolores, ce comité d'accueil qui se demande si cette Alice est la bonne Alice... Un monde magique empreint d'une grande poésie. Des images superbes : le chapelier incarné par Johnny Depp est magnifique et haut en couleur, tout comme le chat au large sourire. Un Tim Burton particulièrement inspiré qui émerveille une nouvelle fois les grands enfants que nous sommes restés. L'uni- vers de Lewis Carroll reste magique.
L'univers de Tim Burton est tellement proche de celui de Lewis Carroll que son adaptation du célèbre « Alice au pays des merveilles » se présente comme une évidence. Dès les premières images on peut constater que l’œuvre originale est traitée avec un grand respect même si le réalisateur s'autorise quelques écarts, notamment avec l'âge de son héroïne. Pour autant, on retrouve tous les personnages et les créatures emblématiques du roman avec plaisir, d'autant que l'ambiance colorée, magique et décalée qui le caractérise est également bien présente. Les effets spéciaux modernes, en particulier les images de synthèses, donnent une grande liberté de création et Burton ne se prive pas de les utiliser sans modération. Du coup, l'aspect visuel est très soigné même si le côté lisse et aseptisé des images peut déranger à la longue. Ceci dit, il serait dommage de bouder son plaisir. Le film est divertissant, délicieusement envoûtant et le couple Johnny Depp, Mia Wasikowska fonctionne parfaitement. Les acteurs semblent beaucoup s'amuser et leur indéniable grain de folie apporte beaucoup à la magie de l'ensemble.
Une bonne aventure made in Tim Burton ! De très beaux décors, des personnages loufoques à souhait, une ambiance colorée et cauchemardesque qui tranchent avec la joyeuseté bon enfant de l'univers. Et c'est d'ailleurs là la force du film : sa dualité qui va jusque dans la façon de comprendre l'histoire. En effet, plusieurs lectures peuvent être possibles dans le film (tout comme dans le livre éponyme). Néanmoins, au delà de tous ces bons aspects, il n'y a rien de transcendant dans ce film. C'est chouette, c'est beau, c'est joli, mais loin d'être touchant, émouvant, et engageant pour le spectateur. Il en reste pas moins une très belle adaptation par Disney d'une histoire décidemment très atypique, et surtout cultissime !
Déçu du film certes Alice au pays des merveilles version Tim Burton n'est pas si mauvais que ça je trouve qu'il y a beaucoup trop de changements au dessin animé a regarder une fois
Alice au Pays des Merveilles est une plutôt bonne réinterprétation de Alice à la sauce Tim Burton. Le scénario n'est pas non plus transcendant, mais possède en tout cas une bonne morale et quelques pistes de réflexions intéressantes. Les personnages restent fidèles aux romans d'origine. Malheureusement, les effets spéciaux sont seulement correct, voir loupés pour un des personnages. La musique fait du bon boulot. Ce n'est pas un film exceptionnel, mais il reste néanmoins plutôt appréciable à regarder.
la carrière de Tim Burton respire le chaud et le froid, et cet Alice au Pays des Merveilles ne déroge pas à la règle. Les effets spéciaux sont réussis, les décors et les costumes superbes, et les acteurs plutôt doués mais l'histoire nous semble au final bien vide et le brin de folie qu'a l'habitude d'insuffler le réalisateur manque cruellement, même si sa patte reste reconnaissable. Un film assez enfantin dans lequel Johnny Depp impose une nouvelle fois son charisme.
Le film est visuellement un film de Tim Burton avec des personnages colorés, loufoques à souhait. Les décors sont comme des bonbons, à déguster. Mais passé ces éléments visuels, le film est décousu, parfois difficile à suivre. Il est donc difficile de le noter car il marque avec son chapelier campé à merveille par Johhny Deep ou la reine de coeur ("Qu on lui coupe la tête !!) interprétée par la muse de Tim Burton (Helena BonhaM Carter). On est loin de l'univers du dessin animé de Disney.
Si le début déconcerte de par son éloignement de l'histoire originelle et que les quelques minutes qui suivent, à l'inverse, déçoivent de par leur manque d'originalité, le reste du film de Tim Burton perturbe sur de nombreux points. On imagine que pour redonner du peps à une histoire enfantine, il n'y a rien de mieux que l'univers sombre, déluré et fantasmagorique de Burton, complètement en décalage avec le cinéma conventionnel et surtout un récit mondialement connu dans le monde littéraire. Soit sur le fond. Mais sur la forme, les trop nombreuses transformations, réécritures et inventions ne réussissent pas à considérer ce film-là comme une adaptation réussie. Le côté farfelu est souvent too much. Certains codes du cinéma américain et ridicule pour tout public (comme la scène de danse finale du chapelier) trouvent même leur place et ce, on le sent, sans doute au détriment de Burton qui a dû mettre de l'eau dans son vin pour faire plaisir à Disney, la maison de production. Bref, je n'ai pas trouvé mon compte.
Nouvelle adaptation du roman de Lewis Carroll par Tim Burton, cette version respire la beauté esthétique de son auteur par de somptueux paysages et le physique des personnages, notamment le Chapelier Fou et la Reine Rouge à la peau blanche et aux cheveux roux hirsutes. On retrouve des passages-clés bien retranscrits comme la chute suivie de la boisson qui rapetisse et le gâteau qui fait grandir, et des personnifications comme les fleurs et la chenille qui s’en prennent à Alice, sans oublier le chat du Cheshire qui cette fois-ci vient plus en aide qu’il n’embrouille.
Le contexte se situe lors du mariage forcé d’Alice avec un jeune rouquin qui manque de manières spoiler: et se termine au même endroit, le périple d’Alice lui ayant appris qu’elle devait bien prendre ses décisions par elle-même. La jeune Mia Wasikowska joue une Alice d’abord assez classique mais qui prend de l’assurance en allant même jusqu’à se battre à l’épée suivant une prophétie, les habitants du pays des merveilles ayant été à la recherche d’une Alice capable d’arrêter le règne de terreur de la reine.
Le Chapelier Fou est brillamment interprété par Johnny Depp et son rôle n’est pas réduit à un figurant fou de plus car il aide Alice en la cachant des armées de cartes. Helena Bonham Carter (Les noces funèbres, Sweeny Todd, Harry Potter et l’Ordre du Phénix) est pareil à elle-même dans son rôle hystérique qui en devient vite comique et Anne Hathaway (Le diable s’habille en Prada, The Dark Knight rises) est un peu trop timide et peu utile en tant que Reine Blanche.
Très agréable à suivre, le film manque cependant de profondeur et aurait mérité un scénario plus complexe voire des personnages plus monstrueux de la part de Tim Burton, le Chapelier Fou ayant surtout un accoutrement surprenant, mais un jeu qui ne vaut pas les meilleurs personnages de Johnny Depp. On peut aussi regretter l'absence de personnages comme le morse et le charpentier.
Tout d'abord j'aimerais parler des décors de ce film, ils sont tout simplement sublime et te fais entrer dans l'histoire en un clin d'oeil. Ensuite les personnages tous fous et amusants d'une certaine manière (sauf le chat, bien sûr). Si je ne mets pas la note maximale c'est à cause de la reine blanche, qui, je trouve, n'a pas sa place dans ce monde et est même très agaçante. 4/5
Que Tim Burton adapte Lewis Carroll est une évidence, tant leur univers résonne l’un et l’autre. Cependant, cette rencontre, orchestrée par l’intermédiaire des studios Disney, n’est pas totalement réussie. Visuellement éblouissant grâce à ces qualités techniques indiscutables - effets spéciaux, maquillages, décors et costumes - cet « Alice au Pays des Merveilles » m’est apparu cependant comme un bien monotone et ennuyeux divertissement. Un rendez-vous quelque peu loupé en somme.
Une nouvelle version un peu plus « adulte » du grand classique de Disney avec aux commandes le loufoque et surdoué Tim Burton ? Pourquoi pas ? Je dirais même : « Oui, allons-y : ça va être terrible !! » D'autant plus que le début commence plutôt bien : même si elle porte la même robe bleue et blanche, une chevelure blonde et une coiffure identiques ; la Alice version 2010 est désormais une jeune femme de 19 ans qui se montre audacieuse et affirme ses opinions, quitte à être en conflit avec sa mère. De plus, son introduction dévoilant sa vie « réelle » se révèle être une sympathique caricature ironique de la société victorienne vue à travers le regard révolutionnaire de notre héroïne excentrique. L'avantage, c'est que le récit nous dévoile direct le leitmotiv du film : il s'agira d'un voyage initiatique censé amener Alice vers le passage de l’enfance à l’âge adulte. Ensuite nous arrivons au fameux Wonderland : le recours à un mélange de plusieurs techniques d’effets visuels nous permet une plongée immersive dans un univers fantastique où les perceptions ne sont plus tout à fait les mêmes (la chute d'Alice qui défie les lois de la physique et du temps, les proportions et distorsions des corps comme celui d'Alice ou la tête de la Reine Rouge, les fleurs immenses et colorées au visage humain, la Reine Blanche qui semble flotter au dessus du sol, le chat dont chaque partie du corps semble indépendante par rapport aux autres...). C'est assez bluffant et on est rapidement happé dans cet univers absurde. C'est aussi avec plaisir que l'on retrouve tous les personnages attachants du roman de Lewis Carroll : le lapin blanc, le chapelier fou, Bonnet-Blanc et Blanc-Bonnet, le loir, la Reine de Cœur, la chenille et le chat du Cheshire (LA grande réussite du film : design parfait, un look improbable mais plaisant, une présence incroyable et un charisme dingue !!). Malgré tout ça, il y a quelque chose qui passe pas, une impression étrange qu'on arrive ni à comprendre ni à définir : la 3D s’incruste finalement assez mal dans le paysage et en devient presque inutile. Au milieu de toutes ces idées colorées, rien ne ressort vraiment tout semble pas à un tel point qu'on en regrette de ne pas voir le film en version normale 2D numérique…ensuite le scénario est finalement assez simple et carrément linéaire et sans surprise puisqu'il s'appuie sur un parchemin prophétique qui annoncent dès le départ le déroulement de l’intrigue et sa résolution. C'est vraiment dommage car il y avait de quoi surprendre un peu plus notamment avec l'opposition des deux reines (le choc entre la vil dominatrice hystérique et un tantinet psychopathe et la gentille hippie ultra naïve avait de quoi permettre des ajouts scénaristiques intéressants). Le pire, c'est que la pauvre Alice ne semble pas finalement maître de son destin et que son initiation n'est qu'un programme prévu qui va s'exécuter normalement. La pauvre et mignonne Mia Wasikowska n'est pas mauvaise actrice mais le scénario la laisse en plan sur le bas côté : elle se donne un mal de chien pour sauver les meubles mais cela reste vain...dommage. Helena Bonham Carter est parfaite en Reine Rouge hystéro-sadique et Johnny Depp est toujours excellent même s'il continue encore et toujours de faire du Johnny Depp (je commence à croire que cet immense acteur prend de moins en moins de risques, quitte à proposer à chaque fois une caricature de lui-même : c'est un peu rageant tout de même...) Par contre, je ne peux que m'agenouiller devant LA performance d'Anne Hathaway : son hallucinante Reine Blanche oscille constamment entre le ridicule et l'interprétation acidulée. On se retrouve alors avec une monarque sous acide dont le trip permanent ne la fait jamais redescendre sur terre (littéralement : quand elle se déplace, on dirait qu'elle flotte dans les airs !!). J'aime beaucoup cette actrice mais là, je l'ai carrément adorée !! Elle s'est réellement impliquée dans ce rôle digne d'une exquise farce et cela se voit à l'écran (elle-même, lors d'une interview, a avoué qu'elle considérait son personnage comme « une punk-rock végétalienne et pacifiste » ^^). Le film vaut le coup d'œil rient que pour cette fabuleuse interprétation. Voilà, bilan : le nouveau bébé de Tim Burton n'est pas mauvais, mais plutôt excessivement simple. L’histoire d' "Alice au Pays des Merveilles" était parfaitement dans les cordes de Mister Burton : le genre de truc en or massif pour qu'il puisse s’en donner a cœur joie pour nous émerveiller...simplement il n'a pas l'air d'avoir osé se lâcher totalement (totalitarisme de Disney ? Dictature du PG-13 ? Les 2 en même temps...très probable). Mais si on se laisse aller, on passe tout de même un bon moment....et puis Anne Hathaway est tout bonnement géniale !
Très drôles Bonnet Blanc et Blanc Bonnet (les deux jumeaux), par contre un peu énervant la folie des personnages et les manières de la reine Blanche La reine de cœur fait rire avec sa phrase fétiche (Qu'on lui coupe la tête ! 💜).
Bof bof. Plus que bof même. Je ne suis pas fan des univers ou rien n'a de sens, et ou tout le monde est un brin déglingué du bulbe. Le tout s’enchaîne sans temps mort et a aucun moment je ne m'attache aux personnages. Alice est quasi mono expression tout du long et le chapelier et les reines sont dans le sur-jeu. Le tout beigne dans un numérique très (trop) visible, en particulier sur les créatures. Bref, sans grand intérêt.
On est loin de la superbe adaptation de "Charlie et la chocolaterie" avec cet " Alice au pays des merveilles. Le numérique est pour commencer un peu trop omniprésent en plus d'être assez inégal, ce qui casse un peu l'immersion. Ensuite la mise en scène reste pas mal mais le tout manque de surprise. Scénario assez convenu et ennuyant est aussi à pointer du doigt. Question interprétation je trouve le chapelier campé par Depp un peu effacé mais l'actrice principale reste charmante, même si assez inexpressive. Le ton se révèle également pas assez dark, or j'aurais voulu que Burton apporte un peu ça dans l'univers. Une semi-déception.