" Il régnait une atmosphère étrange ce soir la.
La lune, ronde, perchait au sommet du ciel inondait de sa lueur douce et inquiétante le portail rouillé du cimetière, battant sous le vent d'un grincement strident.
On pouvait apercevoir les ombres de quelque chats errants danser sur les pavées mouillés de l'allée principale, pour ensuite disparaitre dans la brume ambiante qui enveloppait les dalles et serpentait entre les tombes.
Un éclair déchira le ciel.
Je déglutis en arrivant dans l'allée n°XIII.
Une odeur de putréfaction s'échappa du tombeau central, entre ouvert.
La main tremblante, j'approchai doucement ma lanterne des quelques lettres gravées dans la roche, a peine lisible, rongées par le temps et par la mousse épaisse qui en recouvrait une partie telle un linceul.
La flamme vacilla dangereusement.
Soudain,
mon cœur manqua un battement ...
" TIM BURTON EST REVENU D'ENTRE LES MORTS ! "
Frenkenweenie est une résurrection.
En effet, si le cinéaste avait pu décevoir après Alice aux Pays des Merveilles, ou encore son dernier film Dark Shadows, cette adaptation d'un de ses premiers court métrage (1984) le fait renaître de ses cendres.
Film d'animation entièrement en noire et blanc et tourné en image par image - technique coup de cœur du réalisateur - , ce Frankeweenie est bercé de toute la magie de ses débuts. (L’étrange noël de Mr Jack, ...
Immergé dès les premières secondes dans un univers sombre et poétique, ce conte nous plonge au cœur d'un monde fantastique ensorcelant, pour nous y raconter une incroyable histoire de savant fou.
Touchants et très drôles,
les personnages, les décors, tout est travaillé dans le moindre détail, avec un charme envoutant.
Le film est notamment parsemé de beaucoup de clins d’œil a des mythes du cinéma d'Horreur ...
(les fans pourrons aussi sourire nostalgiquement en découvrant les nombreuses allusions a l'univers Burtonien
Mais ce qui m'a vraiment le plus impressionner,
la mise en scène.
Avec ses plongés, son découpage, ses images magnifiques et ses plans époustouflants. Tim Burton sait servir son histoire comme personne ...
Enfin, et pour finir,
le Score.
Danny Elfman est incroyable.
En symbiose parfaite avec l'univers de Burton - il nous le prouve d'ailleurs a chaque film depuis que le duo ne se quitte plus - il ressent sa musique avec une telle justesse et profondeur que le film en est transcendé.
Parfois émouvante, parfois humoristique, parfois caricaturale, parfois angoissante, ...
la musique ajoute de sa voix enchanteuse la formule magique pour nous ensorceler.
Véritable moment de magie, ce conte plein de poésie ce regarde des étoiles pleins les yeux.
Et s'écoute ...
Comme les histoires féériques que l'on vous racontait quand vous étiez petits,
et que vous vous perdiez dans vos songes, pour partir a l'Aventure, dans le Royaume de Morphée.