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SuperMadara
90 abonnés
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3,0
Publiée le 6 novembre 2012
Une fable gothique animé assez sympathique, qui manque d'un scénario vraiment consistant mais techniquement réussi et sincère. Version longue et animé d'un des premiers courts-métrages de T.Burton, le scénario raconte la folle expérience de Victor, gamin d'une petite bourgade qui va réussir a ressusciter son chien, son meilleur ami accidentellement écrasé par une voiture, une histoire assez enfantine mais pourtant sombre, et qui enchaine les intrigues secondaires inintéressantes pour donner une impression de remplissage, même s'il est remarquable de sincérité dans le côté relationnel entre Victor et Sparky. En version française, le doublage est assez approximatif, beaucoup de voix accentués dans les clichés en tout genre (l'accent chinois abusif du petit Toshiaki et d'autres...). Comme pour les films de son ami Henry Selick, Tim Burton passe a la stop-motion et au noir et blanc pour un résultat convaincant, et qui arrive a donner de belles scènes ! Un film d'animation burtonien sympathique, sincère et plus appréciable que son oubliable Dark Shadows...
Sept ans après "Les Noces Funèbres", le maître du fantastique est de retour aux manettes d'un film d'animation. Parfaitement maîtrisé dans la déroulement et l'esthétisme, aucune fausses notes ou scènes inutiles ne viennent ralentir la narration. Le suspense et le fantastique ont une évolution croissante et parallèle, jusqu'au point d'orgue où le metteur en scène a surement dû chercher l'inspiration du côté des films de monstres nippons. La musique est grandiose très proche de celle d'un "Edward aux mains d'argent" ou d'un "Etrange Noël de monsieur Jack", elle est féérique, douce, enchanteresse, on oublierait même l'atmosphère sombre et parfois lugubre du film si elle ne se mariait pas si bien avec celle-ci.
Les personnages sont inquiétants, mais fascinants, disposant pour la plupart d'une "bizarrerie" anatomique s'opposant souvent à leur personnalité positive. La ressuscitation de Sparky permet d'aborder plusieurs questions, le père de Victor considère qu'il faut accepter la mort d'un être cher quand celle-ci survient, mais le problème se corse quand on sait que la personne peut être ramenée à la vie. Doit-on accepter le mort-vivant parmi nous on le considérer comme contre nature et le pourchasser en passant outre son humanité ?
Le scénario n'a rien à envier aux oeuvres principales de Tim Burton, outre l'évidente référence au cinéma expressionniste allemand et à l'ambiance gothique en général, on peut noter la présence du duo classique de Tim Burton : d'un côté le vilain petit canard, marginal, symbolisant l'attachement au monde réel, et de l'autre la "gentille créature" qui introduit le fantastique dans l'histoire.
Cela a une portée métaphorique intéressante dans le sens où des simples humains peuvent montrer une abomination bien supérieure aux prétendus monstres. Malheureusement l'américain n'est plus à son coup d'essai, il a déjà réalisé un film d'animation et scénarisé un autre (trois si on compte le Frankenweenie original), on pourrait s'attendre à la création de personnages originaux, un poil plus nuancés. Des références plus explicites aux films de la Hammer Production, sa figure de proue, Christopher Lee, a incarné toute une palette de personnages différents, complexes, torturés. En somme, le sujet est maitrisé mais parfois répétitif.
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En 1984, alors qu'il travaillait pour Disney, Tim Burton avait réalisé un court métrage de 29 minutes qui racontait déjà l'histoire de Victor et de son chien Sparky. Dès cette époque, il aurait aimé le réaliser avec la technique qu'il a adoptée par la suite pour "L'Etrange Noël de Mister Jack", celle de la stop motion, où le film est constitué d'une photographie prise pour chaque image. Pour une raison de coût, le film a finalement été réalisé en prises de vues réelles, et c'est une des raisons de l'envie de Tim Burton de réaliser son projet initial, sachant qu'il n'y a plus de problème de droits maintenant que le gamin de Burbanks est retourné dans le giron de Disney.
Deux ans auparavant, il avait tourné un premier court de 6 minutes, "Vincent", l'histoire d'un garçon de 7 ans qui se prend pour Vincent Price et qui veut transformer son chien en zombie. Le "Frankenweenie" de 2012 s'inspire aussi de ce "Vincent", ne serait-ce que par le personnage de M. Rzykruski, dont les traits évoquent la longue figure de l'idole de l'enfance de Tim Burton, et dont la voix originale est jouée par Martin Landau, qui emporta un oscar pour son rôle de Bela Lugosi dans "Ed Wood". On le voit, la boucle est vite bouclée, et c'est un peu ce qui limite mon enthousiasme : oui, le film est parfaitement réalisé ; oui, il y a un subtil mélange d'humour et d'émotion, de poésie et de noirceur ; oui, Tim Burton parvient (à peu près) à tenir la distance d'un long métrage avec le scénario d'un court. Mais forcément, on a une impression de déjà vu et on ne peut vraiment pas parler d'effet de surprise.
La suite sur les Critiques Clunysiennes http://www.critiquesclunysiennes.com/
Après les très décevants "Alice au Pays des Merveilles" et "Dark Shadows", le retour de Burton au film d'animation (genre ou il n'a jamais déçu) lui permet enfin de renouer avec le succès (artistique s'entend). Auto-remake de son court-métrage live "Frankenweenie" (1984), le film met en scène les marginaux si chers à Burton isolés dans une banlieue typiquement américaine ou toutes les maisons se ressemblent et ou règne la plus parfaite uniformité. Lorsqu'il ressuscite son chien Sparky, le jeune Victor s'expose à la réprobation générale qui exclu tout se qui sort de la norme. Dès le générique, l'esprit Disney est perverti puisque le logo du château de princesse avec la version instrumentale de "When You Wish upon a Star" en fond sonore commence de manière classique puis vire au noir et blanc avec une musique glauque à souhait. L'univers gothique du réalisateur est bien présent et magnifié par la stop-motion, absolument parfaite. Le film fourmille de références, que ce soit de l'auto-citation ("Sleepy Hollow", "Edward aux mains d'argent" ou "L'étrange Noël de Mr Jack") ou une véritable déclaration d'amour au cinéma fantastique. On peu citer pêle-mêle "Frankenstein" et sa suite "La fiancée de Frankenstein", "La Momie", "Godzilla", les films de la Hammer, Vincent Price ou encore le plus récent "Gremlins". Références auxquelles ont peut ajouter Edgar Allan Poe. Pourtant ses citations ne semblent êtres là que pour le plaisir de citer, le film manque pas conséquent de personnalité et semble dans une certaine mesure tourner à vide. De même, pour ceux connaissant la version originale, ce "Frankenweenie" n'apporte rien de nouveau au précédent. Mais ne boudons pas notre plaisir devant se spectacle agréable même si nous sommes loin des meilleurs films de Burton. Allez Tim, continu, t'es sur la bonne voie...
"Les plus sceptiques diront qu’on tourne en rond, les amateurs au contraire emploieront des superlatifs élogieux envers ce nouveau Tim Burton. Frankenweenie, c’est l’histoire d’un petit garçon solitaire, Victor, qui n’a pour seul ami un petit bull terrier, Sparky. C’est un petit génie à la créativité n’ayant pour égal que sa peur du monde des hommes..."
==> La suite de la critique sur......www.critikcine.wordpress.com/2012/11/04/critik-frankenweenie-le-chien-meilleur-ami-de-lhomme/
Après Dark Shadows, Tim Burton fait un petit flash-back et retourne à ses débuts avec ses courts métrages plus particulièrement Frankenweenie. Ce petit court métrage de 30 min était assez réussi et environ 30 ans après il décide d'en faire un film d'animation. Pour pouvoir réaliser ce projet il décide de réunir (pour les voix) Winona Rider (Beetlejuice) et Martin Landau (Ed Wood), deux acteurs ayant déjà collaboré avec lui. Pour ce qui est de l'animation, il garde son style c'est à dire comme "les noces funèbres" et comme le court métrage était en noir et blanc, il garde le noir et blanc. Charlie Tahan prête sa voix au jeune Victor, un garçon qui perd son chien (mais surtout son meilleur ami) du nom de Sparky et il décide alors de le ramener à la vie grâce à la foudre. On ressent la douleur de Victor quand il perd son chien et c'est très émouvant et en plus la musique composée par Dany Elfman rend quelques passages encore plus émouvant. Rien qu'en voyant l'affiche, on se dit que ça ne peut être que du Tim Burton rien qu'en voyant les décors, la forme des personnages, les couleurs... Les 20 premières minutes sont semblables au court métrage tout comme la fin mais pour pouvoir faire durer le film 1h27, Burton a rajouter une partie avec des monstres étranges tout droit sortis de son imagination comme le rat qui ressemble à un loup ou encore la tortue géante. Les personnages sont tous très différent et ont chacun leur personnalité. Ce film montre également que les gens ont peur de l'inconnu, de ce qui ne connaisse pas et ils portent souvent un mauvais jugement sur la chose tandis qu'elle ne fera rien de mal la preuve avec Sparky. Si vous allez voir ce film en 3D vous serez un petit peu déçu car elle n'est pas très utile. Et pendant que j'y suis regardez peut être le court métrage après avoir visionner ce film sinon vous trouverez le film prévisible. Ce film comporte aussi quelques passages parsemés d'humour noir enfin pour résumer ce film est a voir absolument que vous soyez fan de Tim Burton ou non. Génial!
Point positif de ce film c'est l'originalité qu'il apporte à un dessin animé différent de ceux que l'on peut connaitre . Les images sont très belles car les personnages ne sont pas totalement fait par image de synthèse et le personnage principale est très attachant. Ce film est loin d'etre un dessin animé résèrves au petits enfants il peut meme faire un peu peur par moment. Seul point négatif de ce film est la 3D que je trouve inutile
euh ..que je regarde la plupart des critique,j'admet que j'ai du mal a comprendre,en les voyant je me sui dis super,voila un bon burton,tu parle !!! mais c'est quoi ce film,il ne se passe pratiquement rien,c'est d'une simplicité absurde,ça m'a quasiment endormis,c'est bien la derniere fois que je me fis au critique !!!
Tim Burton revient à ses premières amours et se fait plaisir dans un film d'animation à la technique maitrisée et irréprochable, l'histoire est clairement très simpliste mais on retrouve avec plaisir cet univers dont lui seul a le secret, glauque et poétique à la fois. Le film, pas forcément destiné aux enfants, traine un peu en longueur et n'est pas plus palpitant que ça mais se trouve être bourré de références et de bonnes idées, de plus la dernière partie se montre bien plus intéressante. Un joli dessin animé au final, visuellement et dans le texte, mais pas un chef d'oeuvre, du Burton traditionnel en somme, ni plus ni moins. A noter, une 3D à nouveau inutile.
Difficile de trouver un réalisateur qui diverge autant l'opinion publique que Tim Burton. Il est même plutôt rare de trouver des amateurs de cinéma qui n'ont pas d'opinion à son sujet. Il fait partie de ceux que l'on aime ou que l'on déteste. J'ai personnellement du mal avec son travail, qui va trop dans l'étrange au détriment du rythme de ses films qui en pâtissent la plupart du temps, ce qui se traduit en ennui pour le spectateur. Le dernier, Dark Shadows, était d'ailleurs d'une mollesse et d'une niaiserie qui laissaient penser que Tim était cramé, peut-être définitivement, son dernier bon film selon les critiques remontant à 2007 et Sweeney Todd. Cinq mois après son cuisant échec, Burton revient avec une de ses armes spéciales qui n'a jamais déçu : le film d'animation. Il faut savoir que, si Frankenweenie est un remake d'un vieux film américain, Tim Burton en avait déjà fait un court métrage à ses débuts, dans les 80's. Immédiatement, on est plongé dans une atmosphère très proche de celle d'Edward aux Mains d'Argent : la banlieue sage américaine où chaque élément fait partie intégrante d'une communauté omnisciente. L'histoire offre le mélange parfait de bizarrerie, d'émerveillement, d'innovation et de tension. Avec une pointe d'humour toute burtonnienne, bien entendu, avec la sauce au décalage qu'il aime servir avec ses petits plats. Le film fonctionne très bien, et on est pris dans cette aventure a priori légère mais où les émotions transparaissent, fortes, réelles. Ce garçon, on le croit, on le comprend, on le plaint. Le film réussit aussi dans son absence de longueur (enfin !). C'est graphiquement très beau, mais la 3D, vraisemblablement imposée par Disney, est inutile.
Quel plaisir pour les yeux de retrouver les premiers amours de Tim Burton, à savoir l'animation en image par image. "Frankenweenie" peut être vu comme un concentré d'une heure et demie des films de Tim Burton. On y retrouve tout: ses thèmes (la mort, bien évidemment), son imagerie (la banlieue américaine, ici dominée par un moulin à vent), son style graphique (personnages démesurés, sinistres, freaks). Le voyage n'est pas désagréable, puisqu'on avance ici en terrain connu. Et ce terrain, c'est celui des films d'horreurs en noir et blanc des années 30 et 40, les "Dracula" (version Christopher Lee) et autres "Frankenstein" (la scène finale du film en est un hommage net) "La Momie" (Karloff style) ou autres "Godzilla". C'est peut être un des défauts du film, à savoir n'être qu'une compilation d'imageries connues. Le scénario n'est pas extraordinaire, il est compréhensible pour un enfant (c'est avant tout la cible de ce film) et patine un peu après une heure. La dernière partie du film relance un peu la machine. Heureusement que la photographie, d'ombres et de lumières, est sublime. "Frankenweenie" n'est pas un film piquant, ni même subversif, et manque un peu de verve, mais si on le compare aux infâmes "Alice au Pays des Merveilles" et "Dark Shadows", c'est une franche réussite.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/frankenweenie.html
Après le décevant Dark Shadows, c'est avec quelque appréhension que nous sommes allés voir Frankenweenie, adaptation grand-format de l'un des premiers court-métrages de Tim Burton laissé dans un coin depuis presque 30 ans. Après la mort soudaine de son chien, Victor s'invente apprenti-sorcier et, par le pouvoir de la science, ramène Sparky à la vie. Quelle surprise ! Un film drôle et attachant, où règne une ambiance réussie. On peut reprocher à Burton de sur-exploiter les ficelles qui ont fait son succès mais la recette fonctionne et se renouvelle finalement assez bien. Énorme boulot sur la superbe photographie en noir et blanc, elle rappelle dans une certaine mesure le touchant film d'animation Mary and Max d'Adam Elliot. De gros clins d’œil aux Gremlins de Joe Dante, en passant par Godzilla de Inoshiro Honda. Évidemment on ne passe pas à côté du Frankenstein de James Whale dont certaines séquences sont délibérément inspirées. Ici pas de Noël ni d'Halloween, Burton vient interroger avec légèreté le rapport à la mort et ses deuils impossibles. Dans l'ensemble, Frankenweenie est un très bon film d'animation qui ravira aussi bien les grands que les petits.