Il est(le film) pour moi, qui est vu tous ses(à Tim Burton) films l'un des meilleur qu'il est réalisé après Beetlejuice et Edward aux mains d'argent!!! Donc foncez au cinéma et prenez une place pour ce film!!! C'est un très grand conseil!!! Ce film est devenu pour moi une de mes références des films fantastique.
Très bon film ! Tim Burton joue sur la corde sensible, et cela fonctionne ! De plus les personnages secondaires sont bien développés (je pense notamment à la fille bizarre avec son chat). Humour, tristesse, espoir, imagination, joli cocktail !
J'ai envie de dire nouveau Tim Burton et nouvelle réussite une fois de plus. J'ai vraiment adoré le film, il joue d'ailleurs la carte de l'émotion et reprend exactement la trame du court métrage du même nom datant de 1984. Le court métrage était déjà très bon et Burton en a fait un long métrage en stop motion pour notre plus grand plaisir. L'ambiance y est vraiment bien représenté avec ce film tourné en noir et blanc qui donne un côté sombre au film que j'ai beaucoup apprécié. Le film s'enchaîne de clins d’œil de films tel Godzilla... Le gros point fort du film est pour moi la bande son qui est excellente et qui est toujours signée Danny Elfman. Et pour moi c'est clairement l'une de ses meilleurs bande son qu'il est faite. Mon 4ème coup de cœur de cette année après Dark Shadows, L'Age De Glace 4 et The Dark Knight Rises. Je lui mets 9/10 !!
Si la mécanique de Tim Burton se rouillait de plus en plus au fil des années, il semble qu'à l'occasion de "Frankenweenie", ce cher Burton ait remis de l'huile dans les rouages. Rien ne nous surprend quand on connaît le réalisateur, dans ce dessin animé il récite sa leçon, qu'il nous récite depuis longtemps, mais il la récite très bien. La technique est parfaite, il n'y a pas de défauts, c'est huilé. Les nombreuses références cinématographiques sont sympathiques et bien amenées, les personnages sont pour la plupart attachants, et la bande-son de Danny Elfman est excellente. Par contre, je ne trouve pas grand intérêt à ce que l'ensemble soit en noir et blanc, à part rajouter une couche (de trop) de noirceur à l'univers de Burton. Bref, sans surprises, on sait à quoi s'attendre dans le style, et après tout pourquoi pas, ça fonctionne puisque l'on sait que l'on va y trouver de la qualité. Alors pour quelle raison prendrait-il des risques ? Surtout avec ce dessin animé pour enfants (à partir de 10 ans tout de même, attention !), reste à apprécier l'histoire, et en ce qui me concerne, je dis oui !
Les derniers Tim Burton étaient loin du niveau habituel du réalisateur de Beetlejuice. Le passage par la case animation pouvait lui redonner une fraîcheur quelque peu perdue au fil du temps. Frankenweenie, avec sa trame linéaire, ses références multiples au fantastique (de Frankenstein à King Kong) se débride dans ses 20 dernières minutes, véritable festival pyrotechnique mais, avant cela, le film se contente d'être gentil, d'un macabre léger, plus à même de ravir un public d'enfants ou d'adultes ayant gardé leur âme intact. C'est rythmé, agréable à l'oeil, fertile en rebondissements et fortement consensuel. Le film est produit pas Disney, l'anthropomorphisme n'est pas loin et la subversion très vite édulcorée. Quelques éclairs de poésie et une jolie galerie de personnages, un tantinet barrés, donnent un certain cachet à une oeuvre dont on regrette la trop grande sagesse. Ca se regarde sans déplaisir avec le sentiment de voir un produit de consommation courante un peu plus intelligent et original que la moyenne. Mais à peine.
Quel plaisir de retrouver Burton en grande forme, après une succession de ratages fracassants ! Certes, le film est bien un produit Disney, plus lisse que "L'Etrange Noël...", mais la poésie burtonienne est au rendez-vous. L'animation est magnifique, l'humour gentiment décalé et l'émotion pointe discrètement son museau. Un joli conte magnifié par un noir et blan expressionniste. Un plaisir qui ne se boude pas.
Quelle joie de retrouver Tim Burton dans toute sa splendeur, son meilleur long métrage depuis quelques années déjà... On retrouve ici toute une galerie de personnages ressemblant à des freaks en tout genre, une histoire parfois macabre, beaucoup d'humour, de belles références cinématographiques, une technique de stop motion vraiment parfaite, ... Le grand Burton est-il enfin de retour ? En attendant ses prochains projets, "Frankenweenie" est à voir aboslument !!!
génial ! nous étions 4 (43 ans-11 ans-11ans-5 ans et demi) nous sommes tous ressortis enchantés. c'est beau, c'est une monde à part (celui de tim burton) et ça nous a fait rêver toute la durée du film.
Un bon film de Tim Burton mais sans plus. On connait maintenant comment fonctionne le cinéastes et malheureusement, il n'y a plus de surprise dans ses films. Dommage.
Frankenweenie est une réussite compte tenu de l'appréhension de départ, celle de procéder par Tim Burton à un gonflage de son CM datant de 28 ans. La maîtrise technique, scénaristique, personnelle est là. Passé un premier tiers du film un peu long à se "mettre en route" ce qui donne au film un côté trop assagi, Frankenweenie devient de plus en plus palpitant pour donner une derniere partie somptueuse digne du meilleur Burton et au niveau des meilleurs productions Pixar. Quoiqu'il en soit, le film a vraiment la "patte" de Tim Burton. Un merveilleux mâtiné d'humour très noir, d'une vision pessimiste de la gente humaine sans aucune concession (les personnages -surtout enfants- sont décrits sans pitié, peut être le souvenir de ses anciens camarades de classe qui se moquaient de sa tronche? Sa force est de caricaturer ces enfants (obèses, niakoué, difformes..) sans pouvoir être taxé de xénophobie. Burton, dès son premier film semble s'en prendre aux zones pavillonnaires américaines et à leurs rancoeurs qui s'y trament en douce, dans le stupre. Burton prend par contre la défense des citoyens "différents" (voir le prof de sciences). La qualité du dessin est execptionnelle -magnifiée par le noir et blanc- mais assombri par la 3D. Frankenweenie est aussi chargé de nombreuses références littéraires et cinéphiliques : voir les hommages à Edgar Poe, au mythe de Frankenstein (quelle idée lorsque la chienne est transformée en femme du monstre !), Godzilla, Les oiseaux.... A noter les superbes clins d'oeil à Christopher Lee et Vincent Price, des mythes éternels du cinéaste. Deux messages humanistes importants sont portés et énoncés explicitement dans le film : faire des compromis (donc aussi entre la vie et la mort, où sont les frontières ?) et la science, la création doit provenir du coeur de l'homme, voià pourquoi seul l'enfant réussit à faire revivre peacefully, son chien. Une ode humaniste à peine gâchée par une première partie où j'ai eu du mal à rentrer dans Frankenweenie.
Les derniers films de Tim Burton sont devenus des textes à trous. Articulés sur le même modèle, fondus dans un même moule, le réalisateur, à chaque film, n'a plus qu'à combler les manques par des inventions graphiques, aux mêmes tracés gothiques, à la semblable noirceur charbonneuse. "Frankenweenie" atteint un sommet d'automatisme. Plus désincarné que "Les noces funèbres de Tim Burton" (2005), moins trucculent que "Dark Shadows" (2012), ce remake du premier Burton's Frankenweenie (1984), inspiré, pêle-mêle, par les monstres de la Universal autant que de la Toho, ne réussit pas à s'affranchir de la doxa Disney et de ses happy-ending plus niais que miraculeux.