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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 novembre 2012
Un vibrant hommage aux films des années 30. Tout en reprenant les grandes lignes du court métrage d'origine, Burton arrive à nous surprendre avec ce très beau et bon film d'animation.
Les images sont belles, Sparky et sa truffe ont vraiment du chien! Frankenweenie va malheureusement un peu trop loin et son charme diminue. Un peu dommage on tenait là un très bon film.
2012 fut pour Tim Burton une année très productive où, à l'instar de 2005, il mis en scène deux longs-métrages, l'un en prises de vue réelle et l'autre en stop-motion. Ainsi, après le mitigé Dark Shadows, l'atypique réalisateur américain décide de réaliser le remake de son propre court-métrage Frankenweenie, sorti il y a presque trente ans. Reprenant donc la trame originale tout en la prolongeant avec une intrigue supplémentaire inédite, Burton revient à ses VRAIS premiers amours et nous livre par la même occasion l'un de ses meilleurs films... Conservant le même chara-design que ses habituelles productions, Burton surprend son monde en conservant surtout le même amour pour le genre qu'il y a trente ans, soit cette vision touchante du fantastique comme vue à travers les yeux d'un enfant passionné. Car notre jeune héros, Victor, s'apparente grandement au réalisateur : insouciant, adepte du système D, ne voyant pas où est le mal à s'adonner à des étrangetés innommables. C'est pourtant ce qu'il va faire en redonnant vie à son chien décédé Sparky, s'inspirant pour cela du Frankenstein de James Whale dont le film est par ailleurs une immense parodie. Le long-métrage, filmé en stop-motion et en noir et blanc, pastiche également d'autres classiques de la Hammer tels La Momie ou encore Le Loup-Garou à travers des créatures franchement délirantes. Cette nouvelle galerie de monstres est confectionnée en fin de bobine par les camarades de classe de Victor qui utilisent le même procédé électrifiant pour ressusciter leurs animaux morts, devenant dès lors des poisson invisible, tortue mutante, hamster momifié et rat-garou. Ces nouveaux personnages sont brillamment exploités et suffisamment drôles et variés pour plaire aux petits comme aux grands. Ajoutez à cela une touche d'excentricité avec le Pr. Rzykruski au look indéniablement inspiré sur Vincent Price, l'idole du metteur en scène, l'habituelle bourgade de gens craintifs (un gimmick purement burtonien), la musique tout simplement magique de Danny Elfman et une grosse dose d'humour, de frissons et d'émotion et vous obtenez un film d'animation hautement réussi, ressuscitant sans aucun doute un Tim Burton alors récemment en chute libre.
Beaucoup de personnes critiquant la carrière de Tim Burton depuis les années 2000 lui reprochent généralement (de façon un peu exagérée) de faire une caricature de l’univers de ses premiers films mais en ayant perdu l’âme de ses débuts : en résumé, de se renier un peu. Comparer le long-métrage Frankenweenie au court-métrage d’origine pourrait leur redonner des arguments supplémentaires. En effet, les éléments narratifs supplémentairesspoiler: (la partie de baseball, le poisson invisible, les accusations contre M. Rzykruski, les intrigues avec les autres enfants et surtout l’introduction d’autres monstres à la fin) font que les thématiques de l’œuvre d’originespoiler: (notamment la critique des banlieues américaines qui rejettent Sparky et Victor, un alter-ego à peine déguisé du cinéaste) sont diluées dans l’ensemble et perdent de leurs intensités. Toutefois, même si on peut estimer que la réelle version longue du premier Frankenweenie serait en réalité Edward aux mains d’argent pour son état d’esprit, Tim Burton signe une œuvre très plaisante qui conserve une esthétique propre au réalisateur (les personnages ressemblent à s’y méprendre à ceux de ses dessins et de ses précédents films d’animation) n’oubliant jamais de citer ses influences (la tortue porte par exemple le nom de Shelley, rappelant celui de la romancière à l’origine du mythe de Frankenstein, inspiration claire du film citée également par l’intermédiaire du nom de famille du héros, ou encore le fait que le nom de famille d’Elsa soit Van Helsing, rappelant celui de l’adversaire de Dracula). L’animation est magnifique (le film n’étant pas un live action contrairement au premier) et la musique de Danny Elfman (qui possède quelques raccords rappelant celles qu’il composa pour les Batman) est toujours très belle sans être aussi marquante que ses plus grandes compositions. L’humour est constamment présent et devrait fonctionner auprès de toute la famille. Cette version longue de Frankenweenie, même si elle ne possède pas la force thématique de l’original et dilue un peu la personnalité de son auteur dans un résultat plus grand public, est donc un bon moment de cinéma qui nous permet de replonger dans cet univers si attachant.
En réalisant son vieux rêve de développer son moyen-métrage live de 1984,Tim Burton retrouve une seconde jeunesse,et prouve que c'est lorsqu'on le laisse s'exprimer sur des sujets intimes avec son imaginaire gothique qu'il est de loin le meilleur."Frankenweenie" est un superbe film d'animation en stop-motion,bénéficiant d'un noir et blanc spectral.La banlieue type année 60 et la présence d'un paria rappelent que nous sommes bien chez l'auteur d'"Edward aux mains d'argent".Le film est très touchant,dans sa relation entre le gamin esseulé et son chien Sparky.Victor,ne supportant pas la mort de son animal,le ressuscite par électrocution.Revenu à la vie,Sparky suscite mépris et effroi de la part de la population locale,alors qu'il est doux comme un agneau.L'occasion pour Burton de faire un appel à la tolérance,à la différence et de témoigner de tout son amour pour les marginaux et les freaks.C'est ce qui m'a toujours séduit dans ses oeuvres:le droit à être soi-même.Il rend aussi un bel hommage aux films de monstres qui ont bercé son enfance comme bien sûr Frankenstein,Dracula ou Godzilla.Enfin,il a développé une formidable galerie de personnages secondaires aux looks impayables.L'ensemble est drôle,tendre,cocasse,gothique et macabre.Burton au top.
Du Tim B. dans toute sa splendeur (même si la petite folie de Tim B. dans bon nombre de productions n'est pas aussi présente)!!! Une photographie et mise en scène plutot réussit. Même si pour les plus jeunes, le début peut présenter quelques longueures à se mettre en place ; du coté de la trame général. Le scénario qui bizarement ne nous parait pas inconnu (dans les grandes lignes), arrive tout de même à se démarquer des film d'animation actuel. Le noir et blanc, ajoutant une touche un peu plus "cinglante" au film (mais bon, les enfants ; eux ; se poseront surement la question et auraient sans doute préféré des couleurs...^^). Pour le déroulement du film, Tim B. nous réserve en effet quelques bonnes surprises qui font plaisir à regarder. Tout comme certains clins d'oeils (bon, que malheureusement ; seul les parents comprendront). Pour n'en citer qu'un "Frankenstein", mais bon ; pas étonnant au vue du titre... (mais certains passages font bien ressentir ce coté "frankenstein", film en noir et blanc du genre des années 50... Bref, là ou le genre à évolué petit à petit. On reste dans la simplicité, mais une fois la trame de départ correctement posée. Le film suit sa ligne conductrice et vous amusera sans doute jusqu'au dénouement final... Ou l'on a même éprouvé de l'empathie à l'égard de "Frankie". Plutot une bonne réussite donc, qui pour moi ; se classe au dessus du dernier "Dark Shadow" (qui avait quelques peu l'esprit Tim B., mais ou il manquait un je ne sais quoi ; mais là n'est pas le sujet).
les vingts premières minutes inventives et inspirés du film laisse penser que Burton arrive a renouer avec son savoir faire.Mais non car dépasser ce stade,plus rien le film n'avance plus,le court métrage n'aurait pas dut passer à la version longue.Frankenweenie reste tout de même bien meilleur que l'atroce Dark Shadows sorti la même année.
Un bon film d'animation mais pas un bon Burton. Où sont passés toute la créativité et le génie dans Nightmare Before Christmas? Les Noces Funèbres? Ici le problème est qu'il transpose son moyen-métrage du même nom en stop motion et en plus long, tout en justifiant la longueur ajoutée par une pluie de références aux films de monstres, plus ou moins bien trouvées. Je suis resté sur ma faim, malgré la performance technique hallucinante, car il faut reconnaître qu'il a bien fait son boulot de ce point de vue (son équipe en tout cas).
Tim Burton a toujours été doué avec l'animation et il le prouve une nouvelle fois avec Frankenweenie. Esthétiquement très beau (j'adore l'image par image), Frankenweenie est un film d'animation très réussi et qui a un univers très particulier. Normal me direz-vous, c'est du Burton. Le choix du noir et blanc est judicieux et la musique de Danny Elfman est superbe. Les personnages sont attachants et physiquement, certains valent vraiment le détour. Le film est bourré de clins d'oeil fait à d'autres films et la 3-D est certes correcte mais inutile. En clair, un super film d'animation qui ravira petits et grands. Attention, certaines scènes pourraient effrayer les plus jeunes.
Frankenweenie est un dessin animé de Tim Burton très agréable à regarder. Sans doute la plus burtonesque des productions du réalisateur au style si particulier, on voit ici que le réalisateur emploie tous ses gimmicks (à point de frôler dans une parodie, mais sans jamais y tomber). Burton s'offre le luxe de faire sa propre adaptation du mythe de Frankenstein ; une adaptation dont l'intrigue se situerait dans le monde moderne (dans une banlieue chique américaine, film de Tim Burton oblige) et où se serait un petit garçon qui serait à l'origine de la première résurrection : celle de son cher chien. Le film nous offre toute la magie gothique et pleine de charme enfantin du réalisateur qui retrouve ici la verve de ses premiers films. Le doublage est de qualité (j'ai vu le dessin animé en version originale) et on peut remarquable l'absence notable de Johnny Depp et d'Helena Bonham Carter (les deux muses du réalisateur). L'animation est superbe, tout le style de Burton par excellence (dans le même style que Les Noces Funèbres). Ça fait du bien de voir un film de Burton où le réalisateur est au sommet de sa forme (tant ses dernières productions ne sont pas toutes convaincantes).
Frankenweenie est un très bon film d'animation avec des personnages caractéristiques du réalisateur et une ambiances très gothique mais toujours poétique. Burton, malgré de nombreuses références aux vieux films d'horreur n'oublie jamais son sujet principal: l'amitié très forte entre Victor un garçon solitaire et son chien Sparky, véritable créature de Frankenstein ramené à la vie grâce au pouvoir de la science. La force du film réside aussi dans la musique envoutante et à la fois effrayante de Danny Elfman qui signe ici une bande-son digne de ses meilleurs films avec Tim Burton. Le stop-motion et le noir et blanc sont magnifiques et donnent vraiment un style particulier très appréciable. Je recommande fortement Frankenweenie qui est une vraie bonne surprise!