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tixou0
695 abonnés
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1,0
Publiée le 23 février 2011
Samuel, 20 ans, est un Hassidim new-yorkais (Juif orthodoxe - d'où les "Holy Rollers" du titre original) songeant à la fois au mariage et au rabbinat. Cette existence sereine, mais sans surprise et un brin ennuyeuse, va voler en éclats sous l'influence de Joseph, un voisin, qui va l'entraîner dans un juteux trafic d'ecstasy entre les Pays-bas et les USA, à grand renfort de papillotes et vêtements d'un autre âge, couverture idéale pour endormir la méfiance des agents des Douanes. La plongée du jeune homme dans la délinquance va le couper de sa famille et de sa communauté, mais l'argent facile n'aura qu'un temps, et, après la chute, viendront la rédemption et le pardon paternel, via la case "prison". Ce premier film, inspiré d'une histoire vraie, a l'avantage de l'originalité du propos, mais c'est à peu près tout, car la mise en scène est plate et la ligne scénaristique répétitive. - on s'ennuie ferme. Quant à l'interprétation : bof, bof (y compris le déjà fameux Eisenberg, sur le talent duquel je m'interroge, et qui n'a, pour moi, aucun charisme avec son physique maigrichon d'ado attardé et scoliotique).
Tiré d'une histoire vraie le film à la manière d'un documentaire retranscrit à merveille le milieu israélite new-yorkais. On embarque aisément dans l'histoire de ce jeune juif embarqué pour cause de pression familial et religieuse dans l'argent facile mais sale. Voulant bien faire il ne fera finalement que le malheur de ses proches. La morale finale paraît ainsi superflu voir inutile!
Dans la série "Je mise tout fait sur le fait d'être tiré d'un fait réel", entre Les Chemins de La Liberté et 127 heures, The Jewish Connection se pose là. Car au delà de ce cachet supposé réaliste, et du caractère légèrement décalé de la situation (des juifs orthodoxes qui ramènent illégalement de l'ectasy aux States, ok, ça se voit pas tous les jours), le film ne sort pas franchement des canons du film de gangster lambda depuis Scarface: entendre, qui s'y mouille les doigts finit par avoir des gerçures. Sans le talent de Gray, le réalisateur de Jewish Connection finit par s'enliser: chez lui, on n'arrive à s'attacher plus que ça à ce héros tiraillé entre sa famille d'origine (le bon petit tailleur juif très moraliste) et sa famille d'adoption (les gangsters/teufers qui l'accueillent).
Jewish connection fait partie de ces films qui curieusement ont tout pour réussir, et qui pourtant ne parviennent pas à nous émouvoir réellement.
Ces qualités sont (sur le papier) nombreuses : un scénario original, une reconstitution du milieu juif orthodoxe minutieuse, une mise en scène agréable, un beau casting.
Pourtant, on n'est jamais réellement pris par l'histoire. Pourquoi ? Peut-être quelques maladresses ici ou là, qui cassent le rythme, ou une intrigue qui aurait mérité d'être un peu resserrée.
Concernant Jesse Eisenberg, qui ne m'a pas vraiment convaincu dans The social network, je suis toujours partagé. En réalité, je me demande s'il n'est pas condamné à jouer éternellement le même rôle : gars innocent mais pas con, qui apprend vite et veut réussir, alternant regard décidé et moue boudeuse. Ici, la fin est un peu moins gratifiante que dans le film de Fincher, mais les expressions de Sam Gold ne sont pas très éloignées de celles de Zuckerberg.
Un film juste au-dessus de la moyenne, qui vaut quand même pour sa patine presque documentaire. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Qui refuserait, alors en quelque sorte soumis à une vie austère et rébarbatif, d'ouvrir les mains à la frénésie de la débauche, à l'argent facile et aux yeux d'une femme, toujours les yeux d'une femme ? .. Et comment deux univers diamétralement opposés peuvent-ils se rapprocher l'un de l'autre par un dénominateur commun, par un but commun, fut-il monstrueux et immoral ? Les idées, les convictions, le cœur humain est d'une immonde flexibilité..
Un trafic d’ecstasy entre Amsterdam et sa petite sœur New York élaboré par des Juifs orthodoxes ? C’est pourtant une histoire authentique ! Kevin Asch en a fait un film avec dans le convainquant rôle principal : Jesse Eisenberg (Sam) qui, quand il ne passe pas son temps devant un ordinateur ou à tuer des zombies, tombe dans le milieu de la drogue et de ses sombres couloirs. L’idée est intéressante, surtout quand on assiste à l’évolution de la situation qui bascule la vie de Sam, au départ destiné à devenir Rabin ! Comme dans de nombreux films, la situation tourne à son avantage avant de se retourner contre lui ! Un tourbillon d’évènements, de remise en question, vont venir perturber Sam. Mais on reste un peu déçu, le scénario plait ou ne plait pas avec quelques passages un peu mous ou trop longs. A voir selon votre envie !
Après avoir joué le créateur de Facebook, Jesse Eisenberg incarne ici un autre business man, avec tout autant de facettes obscures mais une activité moins glorieuse... L'intrigue est séduisante mais la narration manque un peu de souffle vers le milieu du film.
1. A voir pour Jesse Eisenberg, acteur, certes bien entouré, mais qui nous remémore surtout les premiers et merveilleux al pacino ou dustin hoffman. Aura t il le temps de prendre maturation à notre époque de glorioles bling-bling et de zapping? Comme il est nouveau ne devrait-il pas nous étonner de manière indédite en quittant le sillon de ses aînés? Pff... J'sais pas. Raisons de plus pour aller voir se film, en profiter; il est là, c'est fait, et il existe. go! go! go! Mission!
j'ai été un peu déçue de la consistance du film. les acteurs sont tous extras. leur jeu de scène est très soutenu mais il manque quelque chose, peut être, un peu plus de piment, malgré la véracité de l'histoire, le scénario est mal ficelé.
Film tiré d'une histoire vraie et donc pas très original, ça se ressent dans le scénario sans surprise. La mise en avant de la vie au sein de la communauté hassadite au début du film est intéressante. Jesse Eisenberg apporte beaucoup de cachet au film, toujours aussi bon pour jouer les mecs intelligents qui parlent aussi vite qu'ils pensent, c'est un vrai plaisir de le voir interpréter ce rôle avec sa soeur Hallie Kate. Une histoire classique au final mais portée par de bons acteurs.
film qui ma bien plus , avec des acteurs qui m'ont bien plus , jesse eisenberg dans un role plus facile que dans social network mais pas non plus évident confirme . justin bartha crève l'écran , il ma vraiment plus dans se film . jewish connection n'est pas un très grand film mais est vraiment un bon ptit film très sympathique et assez intéressant
Le bio pic Jewish Connection nous embarque d’emblée dans l’atmosphère de la banlieue New yorkaise et de son microcosme Juif rarement exploré au cinéma. Un début certes séduisant, néanmoins affaibli par un scenario platonique et atténué par une faiblesse dramatique manquant cruellement de relief et d’audace. On serait même tenter de parler d’un documentaire sur l’émancipation d’un adolescent voulant fuir sa communauté pour un monde plus « séduisant ».
Au vu de son premier long-métrage, Jewish Connection, il est un peu prématuré de prédire à Kevin Asch un bel avenir, mais ses débuts sont prometteurs. Il est vrai que le sujet est en or, ces jeunes juifs ultra orthodoxes qui deviennent passeurs de drogue entre Amsterdam et New York, fait divers réel qui plus est, il y a de quoi faire un film choc, confrontation de deux mondes strictement opposés. Avec un patronyme pareil, Asch était l'homme de la situation (désolé). Bon, Jewish Connection a pour lui un rythme nerveux, un éclairage crépusculaire et une manière offensive de nous faire pénétrer dans des univers archi codifiés, qui montrent que le réalisateur a du coffre. Il joue évidemment sur l'opposition de la "pureté" hassidique au monde vicié du deal, mais évite de trop plonger dans les clichés, en fonçant tête baissé sans trop se soucier de psychologie. Asch a tendance a vouloir passer en force, faute de moyens financiers il n'a guère d'autre choix, et la méthode a du bon, même si elle peut s'avérer frustrante à la longue. Et Jesse Eisenberg est presque aussi brillant que dans The Social Network, ce qui montre les qualités du bonhomme. Ecstasy et agonie, la recette de Jewish Connection n'est pas neuve, mais elle marche, plutôt pas mal. Il y a ce côté urgent des premiers Scorsese qui laissent deviner que Asch a du potentiel. A condition de trouver son propre style, quelque part entre James Gray et Sidney Lumet.
L'intérêt de ce film réside essentiellement sur le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie et que cela s'est passé dans la communauté traditionnelle des hassidiques, des juifs orthodoxes fervents et traditionnels. Si le pourquoi du comment un jeune juif destiné à devenir rabbin tombe dans un énorme trafic de drogue entre Amsterdam et New York est plutôt bien amené, le film reste assez classique dans la démonstration et ne révolutionne pas vraiment le genre. On appréciera cependant le contraste entre les passages sur les pratiques juives et les fiestas dans les boîtes de nuit européennes. Jesse Eisenberg (Bienvenue à Zombieland, The Social Network) offre également une bonne prestation globale. Mais ça s'arrêtera là pour ma part....