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ygor parizel
240 abonnés
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3,5
Publiée le 12 novembre 2012
Avec John Landis et le trio ZAZ au scénario (enfin à l'écriture car on peut pas appeler ça scénario) on savait que ce serait le gros délire. Des sketchs à profusion souvent d'ailleurs les plus courts sont les meilleurs. Le film va très loin dans l'absurde et le parodique, Dans certains sketchs ils en font trop d'ailleurs.
Une base pour tous les futurs films de parodies, certains gags réjouiront plutôt les vieilles barbes mais comme les sketches tournent assez vite on n'a pas le temps de s'ennuyer, en plus il viennent de repasser Opération dragon à la télé, marrant.
La comédie la plus déterminante des ZAZ. Malgré l'inégalité et l'aspect très 70's des gags, Hamburger Film Sandwich est une critique hilarante de la télévision et du consumérisme à la forme tellement atypique qu'on se demande parfois si on est bien devant un film ! C'est sans doute ce qui fait les classiques...
Ce film à sketches écrit par le trio ZAZ (David Zucker, Jim Abrahams, Jerry Zucker) est une parodie géante du cinéma, des programmes TV et des pubs des années 70 outre-Atlantique, et plus globalement de la société de consommation américaine de cette période. Certaines séquences sont toujours à mourir de rire aujourd’hui, quand d’autres ont plus mal vieilli. En tous cas, il est clair que le film a été une source d’inspiration pour de nombreux comiques français dans les décennies suivantes (Les Nuls, les Inconnus, etc.).
Premier effort des potaches connus sous le sigle ZAZ, Hamburger Film Sandwich est un gros délire qui ne cherche même pas à ressembler à un vrai film, mais qui disloque sa narration au point de n’être qu’une suite ininterrompue de gags absurdes. C’est donc furieusement drôle, totalement culte pour tous ceux qui aiment l’humour décalé dans le style des Nuls, mais à éviter absolument pour les autres. On notera à l’intérieur une longue parodie du Opération dragon avec Bruce Lee. Difficile d’en dire plus sur cet OVNI qui a permis, grâce à son succès américain, de déboucher sur des classiques comme Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? puis la série avec le policier gaffeur incarné par Leslie Nielsen. Bref, tout un pan d’humour nonsensique comme j’adore.
Entre fausses pubs, reportages bidons et bandes annonces types des seventies, John Landis orchestre un pastiche de la télévision américaine fort distrayant et pas moins original pour l'époque. Même si l'ensemble reste inégal, certains sketchs méritent le coup d'oeil comme en témoignent "Catholic High School Girls in Trouble", parodie de bande-annonce d'un film érotique, "Feel-around", une projection pour le moins spéciale en Touchorama ou encore "A Fistful of Yens", sketch durant plus d'une demi-heure parodiant de façon fidèle l'intrigue du film "Opération dragon" avec Bruce Lee. Le résultat ne se révèle en aucun cas lourd et indigeste après avoir vu cette œuvre collective barrée et pleine d'idées. Un croisement décalé et absurde entre les Monthy Pythons, les Grindhouses et les NULS qui a certes plutôt vieilli, ce qui se voit à travers l'humour douteux de certaines séquences mais qui a su garder une très bonne énergie depuis 1977.
Peut-on appeler cela un film? Je ne le pense pas. Pour moi c'est un concentré de sketchs et de parodies et ce concentré est drôle, décalé, imprévisible et totalement déjanté. Il y a beaucoup de bons gags et de situations plus farfelues les unes que les autres et les parodies (de pubs ou de films) sont excellentes. Un très bon moment à savourer sans modération!!
Le film concept par excellence. Une suite de sketchs qui brocarde la télévision américaine par l'absurde et le non-sens. Certaines idées de gags sont d'une fulgurance étonnante, et influencera la plupart des humoristes de la génération suivante, que ce soit en France ou au States. Car, dès l'intro musicale, l'ont comprend que ce film a bercé les Nuls. Ça ne vole pas très haut, mais l'essai est réussi et marquera une génération. En fait, ça se veut au même niveau que la télévision en général. Un lien d'amour haine assez intéressant.
Grand film à tranches si odieusement & honteusement sous-estimé depuis si longtemps que nous nous demandons quel coup serait assez fort pour venger ces « affronts » !
Franchement je pensais rire davantage devant cette comédie au délire parfois pas si intense que ça, des gags qui font moins d'effet mais certains valent le détour comme le touchorama (celui sans doute celui qui m'a fait le plus marrer), Le Front Unifié pour les Décédés, l'oxyde de zinc ou encore le tribunal pour le reste Hamburger film sandwich m'a laissé sur ma faim. Cette comédie datant de la fin des années 70 fait souvent illusion à des références qui nous échappent de nos jours d'ailleurs le titre original est The Kentucky Fried Movie (par contre à notre époque KFC est maintenant connu en France).
David et Jerry Zucker & Jim Abrahams ont commencé par un film à sketches dont se revendiqueraient Les Nuls et dont un sketch a été repris avec plus de talent par Les Inconnus.
Le film en lui-même, bien qu'ayant une valeur de sympathie assez importante, est réellement décevant. Construit sur une série de sketches autour d'un moyen métrage parodiant Bruce Lee, le film part très vite, très fort, très bien avant de retomber comme un soufflé à cause du moyen métrage, joué sans talent par l'horripilant Evan Kim et beaucoup trop long. En effet, 33 minutes avec la même idée, ça tourne en rond. Peut-être le fait que je n'ai vu aucun Bruce Lee est à mettre en compte. Toujours est-il qu'après ce sketch, les autres sont aussi pathétiques que trop long. Ce sont des bonnes idées mais mal utilisées. Et le manque de moyens se fait cruellement sentir. Paradoxalement, c'est dans cette troisième partie qu'on retrouve le sketch le plus drôle, celui de l'oxyde de zinc. Encore que j'oublie le Feel-O-Rama.
Toujours est-il que le film se transforme en comique pathétique au bout de 45 minutes et que c'est bien dommage.
Grosse déception pour un film censé être culte, retrouver des références comme "La carioca" est sympa, mais l'humour du film est loin d'être à la hauteur des "naked guns" ou "airplane" dans le genre. Trop de sketchs tombent à plat pour un film inégal et proche du navet.
Voici certainement l'un des films qui est a la base de l'inspiration de l'univers des "Nuls" (la Carioca du debut se retrouve d'ailleurs dans la Cité de la peur) et plus globalement des nombreux scketchs et parodies vu ses dernieres annees a la tv et au ciné.Comme souvent dans ce genre de production ,le meilleur (les detournements publicitaires ,la seance de ciné en touchorama ou celle de fin avec le presentateur tv mattant le couple en train de baiser ) cotoie le pire (le tribunal et ses blagues pourries ou le film d'espionnage/kung-fu avec le sosie de bruce Lee pas drole et beaucoup beaucoup trop long) encore que ce soit surtout une affaire de gout personnel.Ce melange de gags visuels et autres jeux de mots (kungfusius) ne laisse pas indifferent et rivalise par moment avec l'univers (quand meme plus fin) des Monthy Python.Pour certains c'est un film culte mais pour moi juste une comedie contenant quelques bons passages mais rien d'inoubliable non plus.Peut etre + drole en VO ????
Ce film à sketches inégaux semble avoir eu de l'influence sur une génération de comiques français (Les Nuls et Kad et Olivier en particulier). Les amateurs de "Nonsense" passeront un bon moment avec ce film de John Landis. A ce titre, "Hamburger Film Sandwich" est l'oncle d' Amérique de "La cité de la peur".
Hamburger Film Sandwich (1977) ou "The Kentucky Fried Movie" pour son titre US, est un film à sketchs scénarisé par les ZAZ (David & Jerry Zucker et Jim Abrahams) à qui l’on doit la saga des Y a-t-il un pilote dans l'avion ? et la série des Y a-t-il un flic... et réalisé par John Landis (The Blues Brothers - 1980).
Le film s’amuse à pasticher les programmes de la télévision (films, émissions, publicités, …) sous la forme d’un zapping géant de 90min.
On retrouve notamment des fausses bandes annonces de film X avec "Catholic High School Girls in Trouble" (Lycéennes catholiques en chaleur), de Série B catastrophe avec "That's Armageddon" (Il était une fois Armageddon) ou reprenant les codes de la blackploitation avec "Cleopatra Schwarz" (où une femme noire et un rabbin s’allient pour nettoyer les rues de la racaille).
On appréciera tout autant la séquence tournée dans un cinéma où l’on découvre le "Touch'orama" (un système quasi similaire à la technique de "l’Odorama", sauf que cette dernière a réellement existée). Sans oublier aussi la parodie d’Opération dragon (1973) un film de ninja américano/hong-kongais avec "A Fistful of Yens" (Pour une poignée de yens), affublée de stock-shot de la jungle (!), ainsi qu’un clin d’œil hilarant au Magicien d'Oz (1939).
Du côté des fausses pubs, on retiendra celle pour la bière "Willer" où des moines bouddhistes se murgent la gueule à grandes rasades de bières. On s’amusera devant le tutoriel "Sex Record" (Le sexe dans la joie) pour réussir à faire l’amour à une femme ou encore le message préventif très années 50 à destination des ménagères avec "L'oxyde de zinc et vous".
Landis et les ZAZ peuvent se targuer d’avoir réussis là où d’autres ont échoués. En effet, rares sont les films à sketchs qui parviennent à tenir sur la durée. Très souvent, les sketchs sont en dents de scies, il n’y a pas de réelle uniformité et on en ressort mitigé, bref tout le contraire ici, où l’on en rit sans discontinue.