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Buzz063
79 abonnés
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2,0
Publiée le 3 décembre 2011
Après le succès de L'Horrible Docteur Orloff l'année précèdente, Jesus Franco poursuit dans le genre du thriller avec petites touches érotiques, on peut d'ailleurs voir dans ses films une source d'inspiration du giallo. Si le cinéaste est aujourd'hui connu pour sa filmographie aussi opportuniste que bancale, ce Sadique Baron Van Klaus dispose d'une mise en scène efficace et d'une photo noir et blanc travaillée. Le film paye aussi son tribut à ses influences gothiques, via des passages dans un cimetierre ou une cave décorée de chaînes, de toiles d'araignées et d'un squelette.
Oeuvre de Franco dans l'univers gothique, le film souffre de quelques longueurs ainsi qu'un manque d'entrain de certains acteurs. Sinon il bénéficie d'une bonne atmosphère fantastique avec un érotisme assez provoquant pour 1962.
Après le succès de son film « L'horrible docteur Orlof », Jess Franco se lance dans un autre thriller horrifique avec le même acteur pour le rôle titre: Howard Vernon, toujours aussi inquiétant mais beaucoup moins présent. Comme pour le premier film, « Le sadique Baron Von Klaus » profite d'un noir et blanc et d'une photographie d'exception. Cependant, l'histoire un petit peu moins passionnante entraîne quelques longueurs. Il n'empêche que beaucoup de scènes efficaces sont présentes, notamment la poursuite de l'assassin à travers le village qui est esthétiquement bien filmée. C'est également cette scène qui nous fait douter: qui est le tueur? Sont ils plusieurs? Y a-t-il réellement un fantôme? La dernière partie du film est, en effet, plus troublante. Le final est alors attendu et il ne nous déçoit pas! Grande différence avec le « L'horrible docteur Orlof » qui s'avérait passionnant de bout en bout et décevant quant au final fort précipité. Encore à ses débuts, Jess Franco prend moins de risques avec la censure: l'érotisme horrifique qui fera sa force plus tard n'est pas présent ici mais n'est pas nécessaire.
Film d'un exquis noir et blanc, Jess Franco signe ici un très bon thriller sous tension, sans oublier la petite touche d'humour qui parsème l'ensemble du film. Le final est superbe.
Une bonne série B. Ce qui frappe immédiatement c'est l'excellence de la photographie. L'intrigue s'efforce d'être astucieuse avec ses quelques fausses pistes, le tout baignant dans une ambiance où le gothique rejoint l'expressionnisme. L'action qui se veut sérieuse est tempérée par quelques personnages farfelus et imprévisibles, les filles sont belles mais point d'érotisme dans cet opus (Franco se rattrapera plus tard). Quant à Vernon son rôle n'est hélas pas majeur, le final n'est pas mal malgré la mort assez granguignolesque du baron. Tout cela n'est donc pas mal du tout, mais qui nous expliquera la présence incongrue de la vue de deux voies versaillaises au début du film ?
On est très près des premiers giallo à la Mario Bava : crimes sadiques, angoisse et énigme, avec un très beau noir et blanc, tout cela très efficacement réalisé. Le style bien particulier de Franco apparaît surtout à la toute fin, l’action se synchronisant de plus en plus avec l’accompagnement jazzy et la chute finale prenant une dimension fantasmatique, archétypale (qui sera plus développée dans « Christina princesse de l’érotisme »).
Le "cultissime" Jess Franco roi de l’épouvante bis version européenne (encore plus fauché) de Corman nous livre ici une de ses plus belles réussites. Malgré un manque de moyens évident il arrive à donner le change, réussissant le tour de force de reproduire dans les Pyrénées l’ambiance bavaroise des Dracula de la Hammer. Le film est fort bien dirigé grâce à des acteurs tout à fait crédibles ce qui est souvent rare dans de telles productions. Le noir et blanc est de très bonne facture et donne un côté holmésien à l’enquête. L’humour n’est pas absent du récit loin de là notamment pour les rapports entre le commissaire chargé de l’enquête et le journaliste détaché sur place. Dans les bonus Jess Franco prétend être l’initiateur du giallo. On peut le croire quand on observe les scènes nocturnes dans le village dont Argento s’inspirera allègrement pour « Les frissons de l’angoisse ». Toutefois le titre est un peu ronflant et racoleur dans le plus style de la Hammer qui ne reculait devant aucune audace pour attirer le chaland dans les salles obscures de quartier à la séance de minuit.
Un polar teinté de fantastique plutôt intéressant signé par un Jess Franco au début da carrière.On notera la belle utisation du scope n&b et la photographie soignée et la B.O Jazzy plutot sympz L'intrigue n'est pas révolutionnaire et le dénouement plutôt convenu mais l'ensemble se regarde avec un certain intérêt. Bonne prestation des comédiens même siHoward Vernon paraît un peut en retrait.Il est dommage que la production est censuré le film à outrance enlevant par la même l'essence de ce qui fait le cinéma du petit maître espagnol.Son film est donc devenu bien sage compte tenu de ce qu'il aurait du être.A voir quand même malgré ce charcutage bien inutile.