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Karussell
10 abonnés
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1,0
Publiée le 7 septembre 2009
Une vraie déception. Pourtant réalisé par Georges Lautner et interprété par une pléiade de valeurs sûres (Serrault, de Funès, Biraud, Blanche ...), le film ne décolle jamais, la faute à un scénario assez mince et qui ressasse sans imagination particulière le thème de la « course au cadavre ». Les bons mots signés Audiard finissent même par lasser. Reste Mireille Darc, splendide, dont les courbes avantageuses s’étalent régulièrement à l’écran. Largement insuffisant malgré tout pour classer ce film parmi les classiques du genre.
Avec un casting comme celui-là, c’est-à-dire composé de Michel Serrault (acteur que j’aime beaucoup d’ailleurs), Louis de Funès, Maurice Biraud, Mireille Darc et Francis Blanche, le tout servi avec des dialogues de Maître Audiard, on était en droit d’attendre une poilade qui allait s’annoncer mémorable. Manque de bol, la poilade n’est pas mémorable, loin s’en faut car « Des pissenlits par la racine », comédie parodiant les films de gangsters ne provoque aucun enthousiasme chez le spectateur et l’ennuie quand même pas mal. Pour moi, le constat est sans appel: le film est loupé du début à la fin. Et les efforts de Serrault, Biraud et consorts ne changent rien au problème. A part deux ou trois passages amusants, on n’a rien à se mettre sous la dent. Le truc le plus dingue là dedans, c’est que Fufu est complètement effacé et n’est pas du tout à l’aise. Il est juste utilisé pour faire deux ou trois mimiques par ci et pousser deux ou trois grognements par là. Les fans de Fufu vont l’avoir mauvaise, c’est moi qui vous le dit. Sans voler bien haut, tout ça aurait pu être diaboliquement sympa, mais non. Tout ce dont à quoi nous avons droit, c’est un navet. Vraiment dommage.
Comme quoi, de grands acteurs, un grand réalisateur et un grand dialoguiste ne font pas toujours un grand film. C'est tellement malaisant de nullité qu'on se surprend à baisser les yeux pour ne pas avoir à les poser sur l'écran. Ne pas mettre fin au supplice avant la dernière scène tient objectivement de l'exploit.