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Votre avis sur Des pissenlits par la racine ?
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Des pissenlits par la racine est vraiment une bonne petite comédie. Portée par des dialogues fins elle garde un rythme soutenu tout au long de son histoire et vous surprend par de nombreux rebondissements. Son casting est un mélange bien choisi de jeunes et d'anciens acteurs contenant certains des plus grands noms de la France de l'époque Louis de Funès par exemple qui ajoute sûrement plus a sa valeur. Néanmoins vous devez savoir qu'il date du début des années 1960. La révolution des jeunes n'avait pas encore eu lieu et par conséquent ce film montre des mœurs et des comportements qui n'ont plus cours de nos jours. Ce décalage est le mieux illustré par la jeune Mireille Darc. Elle joue bien dans ce film mais on peut se demander si elle y met tout son cœur. Quoi qu'il en soit le style de Mireille dans dans ce film diffère à des années-lumière de celui de son jeu ultérieur qui deviendra de plus en plus bon...
NeoLain
Il y à de quoi ne pas prendre racine. Les pissenlits sont des herbes folles et en général on s'en débarrasse plus qu'autre chose. Donc débarrasser vous de ce film ou malgré les dialogues d'Audiard on rigole vraiment pas, à part les moments ou De Funès est là, et encore comme l'histoire est longuement cueilli avec platitude, ça n'arrange pas plus le plaisir du spectateur.
Ceux qui s'attendaient à un film avec un de Funès omniprésent sont déçus (les pauvres chéris). Ben non c'est du Lautner et du bon avec sa façon de filmer si inventive et si élégante. L'intrigue est amusante mais n'est qu'un prétexte pour nous montrer une galerie de portraits plus pittoresques les uns que les autres. La distribution est parfaite avec en vedette la rayonnante, la somptueuse, la troublante, la magnifique Mireille Darc.. Serrault et Blanche sont très bons, Biraud est si bon qu'il arrive à débiter du Audiard avec un naturel saisissant. De Funès et Darry Cowl font respectivement du De Funès et du Darry Cowl. Ce n'est pas un film où on meurt de rire mais on s'éclate et ça rend de bonne humeur.
Coincé entre les inoubliables "Tontons Flingueurs" et les décapants "Barbouzes",cette nouvelle parodie du film de gangsters par Georges Lautner,est plus méconnu,mais presque autant appréciable."Des pissenlits par la racine"(1964),pour commençer,réunit un quintet de petits rigolos en pleine forme:Michel Serrault et sa contrebasse suggestive,Francis Blanche et son goût pour les squelettes,Louis de Funès et ses grimaces élaborées,Francis Biraud et son obsession pour un ticket de tiercé,et le meilleur pour la fin,la sublime Mireille Darc et ses déshabillés qui font tourner les têtes.Au milieu de tous ces hommes,Pieds Nickelés appâtés par le gain,elle tire son épingle du jeu par son charme vaporant et sa malice.Ensuite,la machine à dialogues truculents de Michel Audiard tourne à plein régime,surtout dans la bouche de Francis Blanche.Enfin,il est toujours amusant de voir des petites frappes ne jamais parvenir à leurs fins,et multiplier les gaffes,surtout avec un tel art consommé du burlesque.Bien sûr,tout cela se fait au détriment de l'histoire(accessoire),du suspense(inexistant)et de la crédibilité(relative).Mais ça n'est pas ce qui intéressait Lautner dans ses films.
weihnachtsmann
Une petite comédie poussive qui mise davantage sur les dialogues que sur l'action très lente et sur les situations abracadabrantesques et somme toute gentillettes voire ridicules.
soniadidierkmurgia
Une petite, je dirai même une toute petite comédie de Georges Lautner dont on pouvait attendre mieux après l’énorme succès des « Tontons flingueurs ». Sur sa lancée il a voulu imprimer au film le même ton absurde qui marchait si bien avec Blier , Ventura et Blanche. C’est justement ce qu’il ne fallait pas faire ici avec un Louis de Funès à l’aube de son succès qui semble peu à l’aise sous la houlette de Lautner qui cantonne le pauvre Louis à ses marmonnements devenus sa marque de fabrique. Louis se rattrappera par la suite avec des metteurs en scène comme La Patellière, Girault ou Oury dont l’univers comique était plus proche du sien . D’ailleurs si je ne m’abuse il n’y aura plus d’autre collaboration entre les deux hommes. Le dernier tiers redonne un peu de vie au film quand toute l’équipe cherche à retrouver le ticket gagnant. Lautner aurait dû faire intervenir se rebondissement qui donne du tonus au scénario beaucoup plus tôt et broder autour car il y avait matière. Ceux qui s’en tirent le mieux sont Mireille Darc croquante à souhait et Maurice Biraud qui s’en donne à cœur joie de débiter du Audiard fleuri dont on croirait que c’est sa langue maternelle. Je passe sur Francis Blanche dont la courte apparition est proprement géniale notamment dans la scène où il malaxe le visage d’un des deux escrocs adjoints de Biraud chez qui il a reconnu un modèle de crâne parfait en terme anthropologique. Du petit ouvrage. Mais on pardonnera au brave Georges qui nous a donné de bien autres belles choses par la suite.
Des pissenlits par la racine un film de Georges Lautner qui est très divertissant mais ce n’est certainement pas l’une des meilleurs comédies françaises. Une belle distribution, Louis De Funès, Michel Serrault, Mireille Darc à noter cependant que Louis de Funès est loin d’(être au sommet de son jeu dans le film. De bons gags, de bonnes scènes et un scénario plutôt original. Le film n’a rien d’exceptionnel mais il passe bien, 10 / 20.
Ce film a pas mal vieilli mais pour ce qu'il est en 1964 c'est un bel exemple des dialogues d' Audiard et dès le titre nous avons un langage fleuri. Concernant De Funes ce n'est pas l'un des trois acteurs principaux de cette farce boulevardesque qui sont Darc, Serrault et Biraud comme Francis Blanche notamment il est un peu en retrait. En 1964 De Funes est crédité de 6 films dont 3 vont faire sa grande renommé et les 3 autres restent dans la lignée de sa longue carrière précédente entamée en 1945 le mettre en avant ici est trompeur. Au contraire Serrault est super tout en finesse, Darc vraiment sulfureuse et BIraud très présent mais trop de cette époque assez machiste
spoiler:
il est d'ailleurs le dindon de la farce
. Le scénario n'a rien d'inférieur aux principaux films de l'époque, il a juste qu'il y a des séquences qui sont assez modales et de ce fait bien démodées. Une erreur est aussi d'insister sur le fait du ticket gagnant qui n'est qu'un accessoire de l'histoire beaucoup axée sur la musique et un peu le théâtre. Sans être mauvais c'est peu recommandable mais vaut pour sa sémantique si particulière qui donne un cachet bien spécifique à son visionnage.
. Le scénario n'a rien d'inférieur aux principaux films de l'époque, il a juste qu'il y a des séquences qui sont assez modales et de ce fait bien démodées. Une erreur est aussi d'insister sur le fait du ticket gagnant qui n'est qu'un accessoire de l'histoire beaucoup axée sur la musique et un peu le théâtre. Sans être mauvais c'est peu recommandable mais vaut pour sa sémantique si particulière qui donne un cachet bien spécifique à son visionnage.
ManoCornuta
L'affiche se faisait des plus alléchantes, avec De Funès à l'orée de sa gloire nationale, Serrault et Blanche et quelques autres, avec le verbe d'Audiard (moins en verve qu'en d'autres occasions) et l’œil de Lautner, et n'oublions pas la sculpturale Mireille Darc... Le résultat, s'il est moins dans la mémoire collective que les Tontons Flingueurs et autres Barbouzes, demeure toutefois une sympathique comédie policière joyeusement alambiquée et qui tient la cadence, multipliant rebondissements et quiproquos avec un certain bonheur. Pas exempt de maladresses, mais toujours divertissant.
S'il n'y avait pas Louis de Funès, cette comédie très molle et jamais drôle, ne mériterait même pas d'être regardée.
C'est une histoire de cadavre planqué dans un étui de contrebasse puis d'un ticket gagnant de PMU dans la veste du même défunt.
En apparence, un sujet de comédie de Boulevard. Mais, curieusement, Lautner n'exploite la situation que très superficiellement. Le rythme n'est pas non plus celui de la comédie débridée et le réalisateur s'est, semble-t-il, plus intéressé aux personnages qu'au sujet, peu original en définitive, et qu'il parait juger secondaire. Lautner donne la parole à une poignée de personnages disparates, lesquels dissertent à propos de tout et de rien, en particulier de leurs petits rêves de bonheur, ou déclament des professions de foi suivant l'inspiration du dialoguiste Audiard. Leurs propos sont comme des digressions au coeur de la comédie et, pour tout dire, leurs bons mots sont souvent plus amusants que l'intrigue.
La palme revient à Maurice Biraud et à Mireille Darc, spoiler: respectivement truand et prostituée,
dont les aphorismes audiardiens sont très drôles. Michel Serrault, en modeste contrebassiste, n'est pas mal non plus, tandis que Louis de Funès, cantonné dans un rôle grimaçant, est peu convaincant au sein d'une famille de cinéma qui ne semble pas la sienne.
En apparence, un sujet de comédie de Boulevard. Mais, curieusement, Lautner n'exploite la situation que très superficiellement. Le rythme n'est pas non plus celui de la comédie débridée et le réalisateur s'est, semble-t-il, plus intéressé aux personnages qu'au sujet, peu original en définitive, et qu'il parait juger secondaire. Lautner donne la parole à une poignée de personnages disparates, lesquels dissertent à propos de tout et de rien, en particulier de leurs petits rêves de bonheur, ou déclament des professions de foi suivant l'inspiration du dialoguiste Audiard. Leurs propos sont comme des digressions au coeur de la comédie et, pour tout dire, leurs bons mots sont souvent plus amusants que l'intrigue.
La palme revient à Maurice Biraud et à Mireille Darc, spoiler: respectivement truand et prostituée,
dont les aphorismes audiardiens sont très drôles. Michel Serrault, en modeste contrebassiste, n'est pas mal non plus, tandis que Louis de Funès, cantonné dans un rôle grimaçant, est peu convaincant au sein d'une famille de cinéma qui ne semble pas la sienne.
Avec un casting comme celui-là, c’est-à-dire composé de Michel Serrault (acteur que j’aime beaucoup d’ailleurs), Louis de Funès, Maurice Biraud, Mireille Darc et Francis Blanche, le tout servi avec des dialogues de Maître Audiard, on était en droit d’attendre une poilade qui allait s’annoncer mémorable. Manque de bol, la poilade n’est pas mémorable, loin s’en faut car « Des pissenlits par la racine », comédie parodiant les films de gangsters ne provoque aucun enthousiasme chez le spectateur et l’ennuie quand même pas mal. Pour moi, le constat est sans appel: le film est loupé du début à la fin. Et les efforts de Serrault, Biraud et consorts ne changent rien au problème. A part deux ou trois passages amusants, on n’a rien à se mettre sous la dent. Le truc le plus dingue là dedans, c’est que Fufu est complètement effacé et n’est pas du tout à l’aise. Il est juste utilisé pour faire deux ou trois mimiques par ci et pousser deux ou trois grognements par là. Les fans de Fufu vont l’avoir mauvaise, c’est moi qui vous le dit. Sans voler bien haut, tout ça aurait pu être diaboliquement sympa, mais non. Tout ce dont à quoi nous avons droit, c’est un navet. Vraiment dommage.
J ai moins apprécié ceux film et j ai moi rigole que d habitude après sait un bon film même en noir et blanc
« Des pissenlits par la racine » est une parodie de film de gangsters assez méconnue moins appréciable que les célèbres « Tontons Flingueurs » et "Barbouzes » de Georges Lautner. Le film réunit un quintet de comédiens talentueux : Michel Serrault avec sa contrebasse suggestive, Francis Blanche et son goût pour les squelettes, Louis de Funès et ses grimaces élaborées, Francis Biraud obsédé par un ticket de tiercé, et Mireille Darc, sublime et malicieuse. Les dialogues truculents de Michel Audiard sont un délice, surtout quand ils sont prononcés par Francis Blanche. Le scénario, bien que basique et manquant de suspense, reste divertissant avec un casting remarquable et des répliques mémorables. Il n'est pas aussi connu ou incontournable que d'autres films de De Funès ou Lautner, mais il mérite d'être vu pour son humour et son charme d'époque. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Bon, pour apprécier ce film il va falloir passer au-dessus de 2 incohérences importantes :
- Louis de Funès est en couple avec Mireille Darc au max de sa beauté (je n'ai rien contre le physique du grand Louis, mais de là à le changer en Casanova, il y a de la marge)
- Louis de Funés parvient à tuer lors d'un combat un type plus grand que lui d'une bonne tête. Quand on voit la musculature de De Funès, cela laisse pantois!
Donc, après avoir balayé ces deux incohérences, on tombe sur une très bonne comédie, comme on savait les faire à l'époque : bon, quand on réunit Lautner, Audiard et De Funès, cela parait moins compliqué tout de suite.
Donc, cette comédie est à voir par tous, excepté aux pinces sans rire.
- Louis de Funès est en couple avec Mireille Darc au max de sa beauté (je n'ai rien contre le physique du grand Louis, mais de là à le changer en Casanova, il y a de la marge)
- Louis de Funés parvient à tuer lors d'un combat un type plus grand que lui d'une bonne tête. Quand on voit la musculature de De Funès, cela laisse pantois!
Donc, après avoir balayé ces deux incohérences, on tombe sur une très bonne comédie, comme on savait les faire à l'époque : bon, quand on réunit Lautner, Audiard et De Funès, cela parait moins compliqué tout de suite.
Donc, cette comédie est à voir par tous, excepté aux pinces sans rire.
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