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Lacroixjean Lacroix
2 abonnés
114 critiques
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4,0
Publiée le 23 janvier 2023
J'ai beaucoup aimé ce film pour plusieurs raisons. Les acteurs sont très bons, l'histoire aborde plusieurs points, la maladie, la cellule familiale avec le sacrifice de la fille, l'égoïsme et le narcissisme du père et la mère qui est le pilier de cette famille , pilier déstabilisé par la maladie. Et puis l'euthanasie en filigrane. Très bon film à voir.
Un vrai mélodrame à l’ancienne porté par des acteurs de talents et des dialogues toujours très justes, c’est assez classique dans le schéma et la mise en scène. La réflexion et l’émotion sur un sujet aussi lourd que le Cancer est bien traité et justement, ni trop ni pas assez. Du larmoyant mais pas trop.
Même si Merryl Streep est comme toujours formidable et que je reste sensible à son magnétisme, même si Renée Zelwegger arrive à me faire oublier les nunucheries de Bridget (j'ai vu ce film après sa sortie !).... ce film est juste un peu mieux qu'un téléfilm à l'eau de rose, il joue trop sur le pathos et le larmoyant. Le pire est qu'il est l'adaptation d'un roman magnifique, sobre et intelligent, d'une écriture superbe et abordant des thèmes vraiment fondamentaux, celui de la relation à nos parents (et comment elle forge notre personnalité), de la communication et de la maladie, la mort et l'euthanasie, avec en toile de fond la question qui a aidé cette femme à partir plus vite et abbréger ses souffrances, et une fin intelligente et sobre (oui, j'insiste !!). Le scénario du film sabote toute la profondeur et la sensibilité de l'histoire d'Anna Quindlen (oui, émotions et sobriété ne sont pas incompatibles) et rajoute des scènes absentes du film, telle celle des échecs en cuisine avec les plats brûlés, à croire que les réalisateurs ignorent qu'on peut toucher et interesser un public pas habitué au style "art et essai" sans faire de la comédie, ou du "populisme", ce qui est presque insultant pour un livre aussi fin.
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2,5
Publiée le 9 octobre 2015
Sorti en 1998, "One True Thing" vaut pour l'interprètation de William Hurt et de Meryl Streep! Cette dernière interprète le rôle d'une mère atteinte d'un cancer! Au-delà du mèlodrame, une histoire èmouvante sur les rapports mère-fille qui se voit sans ennui! Le retour dans la maison familiale, le temps d'un week-end! Renèe Zellweger joue une journaliste à New York! Ambitieuse mais pitoyable cuisinière, elle trouve la vie de sa mère trop ètriquèe! il va falloir rester plus longtemps car son père (William Hurt, formidable en père faussement idèal) lui annonce que sa mère est malade et qu'elle devra être son infirmière! Ellen dènigre les valeurs de sa mère! Elle ne comprend pas la sagesse que possède sa mère dans la vie! Le film de Carl Franklin explique donc l'importance de rèaliser, de voir vraiment ce que chacun de vos parents vous donnent, et ce que vous pouvez trouver en eux! Streep (poignante dans la dèchèance) en fait parfois un peu trop dans les scènes non dramatiques mais Hurt relève largement le niveau : un homme qui va être obligè de devenir plus humble en vivant les èpreuves les plus dures de sa vie...
Le casting attirait le coup d'oeil mais le reste m'inquiétait un peu. Je dois dire que la réalisation est à la hauteur des acteurs et du scénario qui se révèle excellent, mise à part un petit coup de mou sur le milieu.
Un film pas très gai avec un scénario pas vraiment original mais on ressort bluffé par ces acteurs, en particulier Meryl Streep et aussi Renée Zellweger. A voir
Ce film est tout simplement magnifique! Le duo mère fille entre Streep et Zellweger fonctionne à merveille. D'un point de vue trés personnel Renée Zellweger signe ici une de ces plus belles performances.
Le pire défaut du cinéma : l'ennui. Ce n'est pas moi qui le dit, mais Frank Capra. Et il faut avouer que le maitre de la comédie américaine semble une nouvelle fois avoir raison tellement le "spectacle" offert par ce "Contre-jour" s'avère soporifique et rapidement dénué de tout intérêt. Au programme : du pathos, de la plainte, du gémissement... Car ce qui semble bien intéresser le plus le metteur en scène, c'est bien cela : la plainte, le gémissement, semblant se foutre alors éperdument de l'émotion que pourrait avoir le spectateur, ce qu'il réussit très bien puisque l'on ne se sent jamais concerné un millionième de seconde par le désarroi de cette famille. Et même les bons acteurs que sont habituellement William Hurt et Meryl Streep n'arrive pas à exister dans un tel océan de vide. Le pire avec ce genre de film, c'est que l'on ne peut jamais totalement les enfoncer du fait qu'ils ne sont pas mauvais, mais vraiment incroyablement chiants... En tout cas, si vous avez toujours envie de voir ce film après cette critique, libre à vous mais vous aurez été prévenus...