Avis sur Terreur à l'hôpital central

Un slasher assez moyen, c'est pas très palpitant. Cependant ça reste divertissant, c'est toujours bien de le voir quand on est fan de slasher ! A voir pour les slasherophiles, et pour ceux qui cherche un film d'horreur où l'action se déroule dans un hôpital (comme pour Halloween 2).

Terreur à l'hôpital central (1982) est un thriller horrifico-psychologique qui vaut le coup d’œil ne serait-ce que pour la prestation d’un Michael Ironside magnifiquement dérangé dans le rôle de ce tueur psychotique quasi mutique.

Jean-Claude Lord réalise ici un slasher qui aurait mérité d’être un peu plus punchy. Le film est mou du genou et ce n’est qu’après un certain laps de temps (pour s’acclimater) que l’on commence réellement à apprécier le film pour ce qu’il est.

L’atout principal du film réside essentiellement (voir uniquement) en la présence de Michael Ironside, qui nous glace le sang jusqu’à toute dernière minute du film (la scène de fin est particulièrement jouissive, après une traque haletante dans les couloirs de l’hôpital). On retrouve à ses côtés l’oscarisée Lee Grant, la magnifique Linda Purl (dans le rôle de l’infirmière) et William Shatner dans un second-rôle.

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Ce film, réalisé par Jean-Claude Lord et sorti en 1983 n'est pas aussi mauvais qu'il le laisse, à première vue, penser et peut même être une agréable surprise ! À l'heure où les slashers et les ersatz de "Halloween" et de "Vendredi 13" sont de plus en plus nombreux, sort un petit slasher canadien, tourné avec un budget assez conséquent et des acteurs américains, qui se démarque de par son scénario un peu plus étoffé. Effectivement, par rapport aux slashers moyens et classiques qui ne contentent que de mettre en scène un tueur, une bande de gamins et une final girl (ce qui fonctionne par ailleurs quelques fois très bien, je ne condamne absolument pas le genre, j'en suis par ailleurs amateur), ici, nous avons des personnages réellement développés, plusieurs héroïnes et un tueur avec un passif plutôt compliqué (bien que cliché). C'est donc l'histoire de Déborah qui défend le droit des femmes à la télévision. Un tueur misogyne voit un jour son émission et décide d'aller la tuer mais, ne réussissant qu'à la blesser, il décide de continuer ses tentatives de meurtres à l'hôpital central (d'où le titre français vraiment pas terrible). Nous sommes donc à moitié dans un film d'horreur psychologique (bien que les métaphores ne soient absolument pas subtiles) et dans un slasher puisque le film en reprend certains codes, notamment les meurtres à l'arme blanche, le tueur traquant sa victime et la pseudo final girl, même si là, la situation est encore un peu particulière. Bon, l'ensemble n'est effectivement pas vraiment subtil, surtout que certaines métaphores et éléments nous sont expliqués par des dialogues assez grossiers. Par exemple, il est clair que nous avons là-dessous un combat entre rapports de genres, avec d'un côté un tueur misogyne et de l'autre des femmes indépendantes et émancipées (l'une étant animatrice dans une émission défendant le droit des femmes et l'autre étant divorcée avec des enfants et vivant avec une femme). Parmi tout ça, nous avons également la métaphore de l'impuissance sexuelle du tueur qui ne parvient jamais à tuer les principales victimes qu'il pourchasse avec son couteau, analogie évidente du pénis. Même si c'est écrit assez grossièrement, cela donne tout de même au film un aspect plus intéressant que la moyenne car il y a de la matière, de l'épaisseur à une histoire qui ne se contente pas que de mettre en scène un tueur psychopathe tuant des femmes à tour de bras. Malgré tout, le film possède énormément de longueurs, surtout dans sa première partie et peine réellement à être captivant. On décroche même à de nombreuses reprises, ce qui est bien dommage ! Concernant les acteurs, nous avons principalement Lee Grant, Michael Ironside et Linda Purl qui jouent très bien ! "Terreur à l'hôpital central" possède donc des aspects intéressants mais le rythme reste malheureusement dans l'ensemble assez mal géré.

Un an après Scanners de Cronenberg, Michael Ironside endosse à nouveau le rôle d’un homme névrosé. Une nouvelle fois, il joue bien son personnage. Seulement Terreur à l’hôpital central (Visiting Hours) convainc moins que Scanners. Il faut dire que le scénario est beaucoup moins original et que Jean Claude Lord ne semble pas avoir tout le talent de Cronenberg. Le film se regarde somme toute assez agréablement mais on ressort frustré : le scénario de la névrose fait beaucoup penser à Hitchock et en particulier à Frenzy, sauf que Lord a encore moins le génie d’Hitchcock et n’approfondit pas la psychologie des personnages se contentant de vulgaires flashbacks pour expliquer les actes du psychopathe. De toute façon, on n’en attendait pas tant puisque l’objectif était clair dès le départ : il s’agissait de faire un film dans la lignée de Cronenberg, profitant du succès florissant de celui-ci, à l’instar du cinéma horrifique (canadien). On aurait pu toutefois espérer un thriller un peu plus palpitant comme savent en faire Cronenberg ou De Palma mais le film tend à échouer également de ce coté là. Finalement, Visiting Hours se révèle être un divertissement honnête mais quelque peu décevant au vu des possibilités qu’il offrait.

Indeniablement un film plein de realité et on aime voir dedans la grosse fille à papa C.Jamming maître d'oeuvre du genre urbaine et faussement cool, la cupidité du chirurgien, l'aigritude extreme d'un personnel trop usé; les operations douteuses et la naiveté des internes avant la venue du monstre: Un bon gore-repère sans fautes.

J'ai découvert il y a très peu de temps ce film de john carpenter . Terreur à l'hôpital. Grand fan de carpenter le film est plutôt moyen dans son ensemble. Je n'ai pas retrouvé son emprunte au niveau de sa mise en scène ! A part quelques scènes plutôt réussies l'ensemble est plutôt plat à mon avis même la musique est plutôt fade ..bref c'est pas un grand carpenter mais c'est à voir quand même...