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CarpeDyem
15 abonnés
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2,5
Publiée le 24 décembre 2014
Si les Rivières Pourpres est très certainement la meilleure adaptation à ce jour d'un roman de Jean-Christophe Grangé - que j'adore - elle n'en reste pas moins à des années-lumières de la puissance de l’œuvre originale. Mathieu Kassovitz arrive à instaurer une ambiance moite et suffocante dans cette université élitiste perdue dans le massif alpin mais le déroulé du scenario se délite au fur et à mesure pour s'achever sur un final bâclé. Le choix de Vincent Cassel pour incarner le fantasque Marc Kerkérian n'est pas non plus forcément pertinent pour donner la réplique à un Jean Réno beaucoup plus crédible. Vous l'avez compris, optez pour le livre si vous avez le choix !
C'est dur pour moi de parler de ce film. Je me rappelle qu'il s'agissait d'un des films qui m'avait fait peur lorsque j'avais 10 ou 11 ans, notamment à cause de ce premier plan et de la découverte du premier cadavre. Ayant aujourd'hui des yeux de cinéphile un peu plus aguerri, je ne peux qu'admirer le travail de Mathieu Kassovitz dans ce travelling d'introduction. Des travellings... il y en a moult dans ce film, tous très pertinents et bien dosés. La réalisation, en dehors de la caméra qui tremble beaucoup par moments, est globalement très bonne. Il règne une ambiance glaciale dans ce film, qui nous prend aux tripes, ne serait-ce par sa musique lancinante et si minimaliste même dans des scènes rythmées ou par ses plans aux couleurs froides en milieu montagnard. Inclus au milieu de tout ça, Jean Reno et Vincent Cassel qui, certes n'interprètent pas leurs meilleurs rôles, mais ont tout les deux personnalité très creusée et travaillée. Le thème même du film est extrêmement intéressant. Il s'agit d'un pur thriller comme on en fait parfois en France, prenant, avec une révélation finale (attendue ou non selon vos dons de clairvoyance) avec des idées de mise en scène très efficace pour essayer de nous piéger ou nous aider à identifier le coupable. Je regrette juste que le film soit un peu lent et possède parfois un humour un peu lourd, mais cela ne change rien à l'expérience de cinéma. Cette adaptation du livre de Jean-Christophe Grangé par Mtheiu Kassovitz, malgré ses défauts, vaut tout de même le détour.
"Les rivières pourpres" (2000) reste encore à ce jour la seule adaptation réussie de l'oeuvre de Jean-Christophe Grangé, après les échecs du "Concile de pierre", de "L'empire des loups", et à un degré moindre de "La marque des anges" (ne parlons même pas du désastreux "Vol des cigognes", massacré par Jan Kounen en mini-série sur Canal ...) "Les rivières pourpes" est à l'origine le 1er roman écrit par Grangé, et le long-métrage éponyme de Kassovitz rend justice à ses qualités stylistiques, à son scénario retors et à ses héros borderline (en l'occurrence Jean Reno en vieux flic usé, et Vincent Cassel en jeune inspecteur fumeur de joints), opposés mais complémentaires. La réalisation de Kasso est efficace, avec notamment de superbes vues aériennes de la région et des plans inquiétants de l'université dans la vallée, donnant aux "Rivières pourpres" des faux-airs de "Seven" français. Hélas, l'excellent impression générale est salement ternie par le dénouement choisi par le réalisateur, aussi abrupt et fumeux qu'irrespectueux de l'oeuvre originelle... Quel dommage de ne pas s'en être tenu aux choix de l'auteur, nous tenions alors la référence du polar français contemporain.
Vue aérienne sur des paysages magnifiques, gros plans sur un cadavre lacéré, amputé, énucléé et attaqué par la vermine : les premières scènes donnent le ton. Les deux enquêtes parallèles, menées à des kilomètres de distance par deux flics très différents, interprétés par Jean Reno et Vincent Cassel, m’ont immédiatement passionné. Ce thriller français sur fond spoiler: de crimes rituels, de profanations, de mystérieuse école isolée de tout , n’a pas à rougir de ses homologues américains. On retrouve un peu de « Seven » et de « Da Vinci Code » dans ces « Rivières pourpres ». En installant un climat oppressant générateur de malaise à partir d’un scénario faussement complexe, non dénué de coups de théâtre, le réalisateur démontre un savoir-faire certain. Seules quelques scènes ne sont pas à la hauteur du reste (spoiler: les deux policiers débiles qui suivent Vincent Cassel, le combat chez les skins …). Bien qu’invraisemblable, la chute finale, techniquement parfaitement maîtrisée, surprend. Ce film « Made in France » est considéré comme un modèle du genre, à juste titre.
Les rivières pourpres est un film à moitié réussi : les acteurs sont plutôt bons, le duo Reno-Cassel fonctionne même si les scènes communes des deux se font trop tardivement à mon goût, la mise en scène est le point positif principal, l'atmosphère est vraiment unique dans ce film. Ce qui pose problème dans le film, c'est le scénario qui beaucoup trop confus et incomplet et au final, le film semble être bâclé malgré un potentiel réel. Bref, un film à voir seulement pour son ambiance et son duo d'acteurs.
Un bon polar qui fonctionne très bien. Tout d'abord tiré d'un très bon roman de Grangié, probablement son meilleur, l'adaptation est solide , le montage tiré au cordeau. Et puis surtout une interprétation remarquable : Le duo Cassel et Reno fonctionne à merveille. Une belle réussite du cinéma français.
"Les rivières pourpres" c'est un bon petit polar noir à la française. Il avait d'ailleurs les qualités pour être un très bon polar: un ambiance sombre et mystérieuse, un duo d'acteurs principaux bien campés dans leurs rôles (bien qu'un peu clichetons il est vrai), une enquête assez bien conduite et très intrigante, des décors qui changent des sempiternelles rues de Paris et pour accompagner tout ça une BO pleinement dans le ton. Alors oui les qualités sont là pour faire un très bon polar seulement impossible de donner cette mention à la vue des défauts. Tout d'abord le sous-texte qui se dégage à l’approche du dénouement est un peu usé jusqu'à la corde et n'a donc rien de bien original, mais au final c'est bien tout le dénouement de l'intrigue qui fait flop car bâclé et brouillon, il en est même décevant et on en vient à se dire: "Tout ça... pour ça ?". Malgré tout, je ne suis pas sévère car le déroulement de l'enquête est vraiment prenant donc je le redis: un bon petit polar noir à la française.
Non! J'y crois pas! Dire que certains ont osé comparer cette purge à un chef d’œuvre comme Seven. Oui mais voilà, n'est pas David Fincher qui veut. La 1ère fois que j'ai vu ce film j'ai été terriblement déçu vu le battage fait autour. Mais bon il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas aimer un film au 1er visionnage et d'adorer à force de le voir. Mais celui-ci rien à faire, j'ai du le voir 3 ou 4 fois dont hier soir alors que je ne l'avais pas vu depuis plusieurs années mais non rien à faire j'adhère pas du tout. L'histoire, déjà est abracadabrante, on n'y croit pas du tout. Jean Reno, qui est pourtant un acteur que j'adore, est je trouve un peu trop effacé à mon gout. Quand à Vincent Cassel, je le trouve particulièrement agaçant dans ce film, déjà que contrairement à Jean Reno je ne l'aime pas particulièrement, il est clair que là il n'est pas remonté dans mon estime, surtout vu l'invraisemblance de certaines scènes. Du style il fume un joint devant ses collègues (normal), il vole une bagnole (encore normal), il pointe son flingue sur ses collègues (toujours normal) il se bat contre des skins, on dirait presque Bruce Lee (ridicule), le tout sur une musique de fond à la limite du supportable, sans compter qu'il passe son temps à jurer comme un charretier et à avoir une allure plus proche de la racaille que du flic. Nadia Fares est bien mignonne mais on se demande ce qu'elle fout là surtout qu'à la fin on droit à 2 Nadia pour le prix d'une. la fin, justement très mauvaise (apparemment je ne suis pas le seul à le penser). Sans parler de quelques plagiats par rapport à Seven, le vieux flic bourru et réfléchi (Morgan Freeman/ Jean Reno) et le jeune flic énervant et écervelé (Brad Pitt/ Vincent Cassel), sans parler de la pluie violente (comme dans Seven), le tueur en série macabre (comme dans Seven) et jean Reno épargné par le tueur alors qu'il pouvait le fumer sans aucun soucis (comme dans Seven). Bref, pas grand chose à retenir, une vraie déception, un très mauvais film ça c'est sur. Un dernier conseil si vous etes fan du cultissime Seven, ne regardez surtout pas les Rivières Pourpres ou alors avec des mouchoirs car il ne restera que vos yeux pour pleurer. A fuir carrément
A ma surprise je n'avais jamais vu le premier et il est bon et vraiment prenant je trouve. C'est une saga qui a de gros défauts, avec par exemples des intrigues mystiques religieuses parfois un peu abracadabrantesques, mais l'ambiance macabre, lugubre, (bien que le second opus avec Benoit Magimel allait encore plus loin à ce niveau) est si bonne et les acteurs assez charismatiques, que l'on est bien immergé dedans. J'aime vraiment ce genre de polar noir malgré un dénouement narratif là encore grossier et une mise en scène pas toujours des plus réussie mais qui sait aussi se montrer très efficace par moments.
Quand la France se met au thriller a la sauce Kassovitz..... Commençons par le plus triste.... Alors on a le flic mode racaille (qui fume des bédos et traine avec les jeunes du quartiers) qui va exploser deux Méchants skinheads nazis (bis repetita de la haine) dans leur salle de boxe.... Donc 2 mec aguerris a la boxe anglaise, avant qu'au final ce meme flic se fassespoiler: litteralement pulveriser en tete a tete par une nana . Crédibilité zéro et vieux parti pris lourdingue que le Mathieu nous ressasse a gogo pour nous signaler les méchants (des fois qu'on le sache pas)....Pffff, bidon et le combat inutile et surtout ridicule ou l'on se croirait dans un bon vieux film de Jackie Chan. Il y a aussi la sequence pomper sur Seven ou l'assassinspoiler: tient en joue, a sa merci le flic, mais lui laisse la vie sauve . Tout comme cette course poursuite ou le flic est a 1m de l'assassin avant de s'effondrer de fatigue. Limite comique tellement cela est improbable. N'oublions pas aussi le final "hollywoodien" vraiment baclé.... Il n'en demeure pas moins,et c'est cela qui est dommage un film non dénué d'interet, avec une intrigue sympa. Il en sort: Un gout de "aurait pu etre mieux", en ayant moins voulu verser dans le sensationnel et sans essayer de pomper toujours les memes ficelles un peu gosses et simplistes (mais qui font surement recettes), puisque tout le monde en use et en abuse.
Mathieu Kassovitz adapte le superbe roman de Jean-Christophe Grangé dans un univers sobre et énigmatique et même si la fin est raté, "Les rivières pourpres" est pour moi un des meilleurs polars de ces dix/quinze dernières années !! Deux enquètes vont se rapprocher, celle d'un commissaire de la vieille police connu qui enquète sur des corps macabres tués de sang froid et d'un inspecteur fraichement licencié un peu chien loup qui enquète lui sur la tombe de cimetière dont la fille est morte il y a 20 ans dont les fichiers ont disparus et la caveau peinturé d'extrème droite. Les deux policiers vont se rencontrer sur un même lieu d'enquète pour trouver les assassins Mathieu Kassovitz nous plonge dans un film glauque dont les enquètes se suivent avec curiosité et dont l'histoire est très bien construite. Jean Reno est efficace dans la peau du flic méthodique au coté de Vincent Cassel qui joue un jeune flic un peu chien fou. Il y a aussi l'énigmatique Nadia Farès qu'on ne voit plus au cinéma aujourd'hui, c'est dommage. Amateurs de film de genre, ce film est pour vous.
Je viens de le voir à la télé. L'intrigue est intéressante et le casting est pas mal, mais il manque quelques chose. Un manque de suspense, un manque de stress...La scène de fin est un peu décevante. La scène de combat avec Cassel contre les 2 mecs est pas terrible. Et enfin, le son des dialogues comparé aux bruitages d'extérieur est problématique. Un film un peu à la "seven" mais en moins bien, avec quelques maladresses. 2,5/5
l'intrigue est bonne à la base mais tellement mal scénarisée: on est perdu, on ne peut participer à l'intrigue et on se sent exclu de cet imbroglio qui sonne comme une serie B qui veut jouer dans la cour des grands. La suite sera meilleure.
un film aux atmosphères singulières et froidement pluvieuses. On regrette juste un peu le jeu d'acteur de Jean Reno à certain moment du film, ne rappelant que trop souvent le manque de finesse américain. Un jeu d'acteur néanmoins relevé par le talent de Vincent Cassel, d'un naturel brillant, comme toujours. Quelques problèmes de rythme à la deuxième moitié du film et une fin qui manque de charme. Un film qui se laisse regarder malgré tout et qui reste un bon divertissement.
Ça commence plutôt bien (en général les polars commencent toujours bien !) Puis ça se gâte assez vite (Qu'on nous explique à quoi sert cette stupide et interminable scène de karaté dans un fight club ?). Plus ça avance plus on se rend compte que l'intrigue est aussi ridicule que tordue. Quand on a peu près compris on n'est plus concerné, et le twist final nous indiffère totalement. A sauver les jeu des acteurs et les paysages de montagne. PS : On ne saura jamais pourquoi Reno a peur des chiens !