Ce "No limit" a clairement un gout de réchauffé, si ce n'est aucune saveur. Le casting si dynamique des précédents opus a totalement disparu, hormis Eugène Levy, fidèle au poste, mais sans grande conviction. L’énigmatique Cherminator fait également quelques apparitions plutôt obscures. Le petit frère prometteur de Stifler prends les reines et fait preuve d'inventivité dans la bêtise. Il est vrai que pour un Stifler junior, Tad Hilgenbrink, est assez crédible dans son genre. Mais de manière générale, les personnages s'enlisent dans l’idiotie sans pour autant être drôles. En effet, le scénario est plat, et les gags ne sont qu'un remastering de l'esprit d'American Pie dans toute sa splendeur. Autrement dit, une déception amèrement prévisible, signe que même les meilleurs sagas doivent trouver leur fin, et au bon moment si possible. A voir une fois pour les amateurs de Teen Movies mous du bulbe. 2,5/5
Après le troisième opus de la quadrilogie originelle "American Pie", c'est cette fois un spin-off, réalisé par Steve Rash, qui fait son apparitions sur nos écrans en 2005. Spin-off centré sur le frère de Stiffler dans lequel on ne retrouve donc plus les personnages de la série originale (mis-à-part quelques personnages dont Sherminator et Noah Levenstein) et qui est encore plus lourd que les précédents épisodes. Effectivement, pour les spectateurs n'étant pas vraiment fans de l'humour pip/caca de la franchise, cet opus n'est clairement pas pour vous ! Car le film va encore plus loin dans le côté lourdingue de la saga, déjà bien assumé dans les trois premiers et, clairement, il n'apporte rien à la franchise ! Non, en effet, le côté mercantile passe clairement au premier plan avec une histoire relativement mal écrite car très prévisible, qui ne sait jamais être originale et qui veut clairement encore surfer sur le succès de la série sans trop se fouler. On suit en effet les aventures de Matt Stiffler donc qui est envoyé, comme punition, au fameux "camp musical", fréquenté par Michelle quelques années plus tôt. Évidemment, c'est une nouvelle occasion de faire des farces toutes plus immatures les unes que les autres. Les premiers films n'étaient pas très malins mais avaient au moins une histoire (un peu). Ici, il n'y a aucun but, le film n'existe que pour faire enchainer à Stiffler les pires conneries. Mais malgré tout, le film n'est pas forcément désagréable pour autant. Enfin, c'est un film que nous ne retiendrons pas, qui utilise des codes dépassés du teen movie et qui est parfois d'une lourdeur sans nom mais devant lequel on ne passe forcément un mauvais moment, si on met son cerveau en pose pendant une heure et demie. Concernant les acteurs, c'est Tad Hilgenbrink qui obtient le rôle principal, en raison de sa ressemblance avec Seann William Scott mais nous retrouvons également, entre autres, Arielle Kebbel et Jason Earles qui ne s'en sortent pas trop mal. "American Pie Présente : No Limit !" qui ne marquera donc certainement pas les esprits mais devant lequel on peut y trouver un relatif intérêt.
Il ne faut pas oublier que ce film n'est qu'un dérivé des trois vrais premiers. Pour un dérivé je le trouve super les blagues sont certes moins présentes mais je trouve ça beaucoup mieux. Les acteurs jouent bien leurs rôles. Bref j'ai vraiment aimé ce film et je l'adore encore en 2014 malgré qu'il soit sortie il y a longtemps.
Je regrette Stevie, son petit frère Matt est un taré mais moins que Le Stifler. Cet american pie est bien, toujours marrant, avec une happy end excellente, Elise à eu ce qu'elle voulait.
Après trois opus sortis au cinéma (1999/2001/2003), avec un vif succès, les producteurs souhaitant faire fructifier leur poule aux œufs d’or ont donc décidé de continuer avec la franchise American Pie, mais uniquement sur le marché de la vidéo (moins cher et donc plus rentable), avec cette fois-ci, une nouvelle bande d’acteurs. En fait, American Pie : No limit ! (2005) n’a absolument rien à voir avec les précédents opus, si ce n’est le titre (c’est bien plus vendeur de conserver « American Pie »), seul l’acteur Eugene Levy (qui interprétait le père de Jim) est de retour, parmi des acteurs dont la moyenne d’âge oscille entre 18 et 25 ans. Le film ayant décidé de surfer sur le succès des précédents films, il met donc en scène le frère de Stifler (qui était interprété par Seann William Scott) et qui va prendre exemple sur lui (en réalité, on a affaire à un sosie, même physique, même blague toujours porté en dessous de la ceinture, toujours aussi crétin, etc). Ajoutez à cela un scénario grotesque, un côté très naïf et une belle morale histoire de conclure sur un happy-end et vous obtenez là le premier spin-off de la franchise (il y en a eu 4 en tout !).
Reprenant les gags compilés des premiers American Pie, "No Limit" est loin d'être aussi amusant et brillant que ses grands frères. Mais reste pas mal avec le plaisir de retrouver l'excellent père de Jim, Eugène Levy. Pas inoubliable, mais pas mal.
Ce n'est pas un American Pie, ça. Ça me laisse dubitatif ce qu'en fait Universal : tirer sur le filon jusqu'à la corde quitte à sortir des produits directement en vidéo. Avec une qualité laissant fortement à désirer. On a aucun des acteurs emblématiques de la franchise. En fait, l'histoire est centrée sur le frère de Stifler. Il faut avouer qu'il lui est assez ressemblant. Je veux dire non seulement physiquement mais il a aussi réussi à en chopper toutes les mimiques. Mais bon, à côté de ça, il en fait des tonnes, sort une vulgarité toutes les deux phrases. A un moment, faut arrêter. C'est tout sauf drôle. Ce qui faisait rire dans les American Pie, certes ce sont les gags scatos mais aussi la maladresse de ces adolescents face aux filles. Là, on a un pseudo séducteur qui croit tout savoir, tout comprendre de la gente féminine mais qui n'emballe que dalle en réalité. Bon, il faut dire qu'il n'est pas aidé par des demoiselles loin d'être prudes non plus. En d'autres termes, ça se déshabille pour un oui ou pour un non mais on ne verra jamais rien. Tout ça pour ça...C'est dommage car quand le petit frère se calme un peu et est un tant soit peu sincère, c'est là qu'une légère émotion finit par passer. Si, si. De le voir plus supportable sert grandement le film..pendant dix minutes à la fin puisque le reste du temps il agit telle une peste bubonique à l'écran. Je dirais bien que ce serait cool d'en rester là mais je sais qu'il y a eu d'autres volets sortis directement en DTV donc je ne vais pas user mon clavier plus que nécessaire. On ne rit que très peu. Trop peu. Et quand ça arrive, c'est systématiquement via des références faites aux anciens épisodes comme avec le retour de Sherminator. Curieux, non ?
Alors celui-ci c'est mon chouchou ! Peut-être parce que c'est le premier spin-off donc pas encore la lassitude, mais je le trouve très raffraichissant. Déjà, l'idée de nous faire suivre Matt Stifler, frère de Steve qu'on avait déjà croisé dans les 2 premiers, est une bonne idée. Nous le faire suivre au camp d'été de musique de Michelle du 2 également car cela développe l'univers, l'objectif d'un spin-offs. Le film a un schéma similaires a American Pie 3, en faisant évoluer un Stifler pour lui faire prendre conscience du caractère toxic de son comportement. Mais là c'est mieux fait que dans American Pie 3, car on a affaire a un personnage qui veut imiter son frère qu'il admire. Le film va lui faire se rendre compte que son frère n'est pas un modèle, et qu'il doit être lui même. Le camp de musique est un super cadre pour l'action, et donne l'une des meilleures bande originale de la saga ! Matt est un personnage très réussi, qui paraît antipathique à première vue mais a qui on s'attache. L'acteur est également très bon, et on lui croirait vraiment un lien de parenté avec Sean William Scott. Élise est également un personnage très attachant, et sa relation avec Matt est très bien traitée. L'actrice Arielle Kebbel est également très mignonne, ce qui ne gâche rien. Les personnages secondaires sont sympathiques (Oscar, Chloé, Dr Robot) mais manquent un peu de développement. Je trouve l'histoire d'amour entre Chloé et Ernie complétement bâclée et invraisemblable par exemple. Faire revenir le père de Jim, pour un rôle similaires a celui de la trilogie originale, c'est à dire une oreille bienveillante et de bons conseils fonctionne très bien. Le retour du Sherminator est totalement gratuit, mais fait plaisir. Le film est aussi très drôle je trouve. C'est jamais lourd. La scène de fin est très chouette, et fait mouche. J'aime beaucoup !
Aussi nul que les autres et donc il vaux bien 3 étoiles. Moi je trouve que malgré tout sa ce laisse regarder et sa reste sympa mais bon faut aimer ce genre d'humour. Ce que je trouve sympa aussi ce sont toutes les références à la trilogie originale et surtout la participation de Eugéne Levy qui donne un réel plus à l'ensemble. Loin d'égaler les trois premier films cet American Pie 4 est tout de même une sympathique comédie pour adolescent. A voir pour passé un bon moment entre potes