Avis sur Transformers 2: la Revanche

Assurèment le blockbuster de l'ètè 2009! Personne n'y croyait trop en 2007 quand Michael Bay a proposè de reprendre la cèlèbre franchise de jouets Hasbro pour la mâtiner à une version toute personnelle de "La guerre des mondes"! L'incroyable succès planètaire du film, menè par un Shia LaBoeuf impeccable en hèros adolescent maladroit, lui a donnè raison! Raison de plus donc, d'en faire un second pour dèvelopper les diffèrents personnages du premier èpisode, dont l'hilarant John Turturo qui semble bien s'amuser en agent très dèrangè des services secrets et la sublime Megan Fox au mensurations parfaites! Sur un scènario quasiment inexistant (mais finalement quelle importance dans ce genre de film) on n'a donc droit à de l'action non stop, de l'humour (au ras des pâquerettes avec la mère de Sam qui en fait des tonnes) et des explosions massives pour ce deuxième opus qui mise toujours plus fort sur ses effets spèciaux dèvastateurs et impressionnants mais un peu rèpètitifs! Ainsi "Transformers 2" ne s’èloigne pas vraiment du concept initial, on n'en prend plein les yeux (peut-être un peu trop dans le final) avec un vèritable festival de pyrotechnie entre les pied des pyramides de Gizeh et La Khazneh, le plus cèlèbre des monuments de Pètra! Du beau spectacle à voir sur grand ècran...

On prend les mêmes et on recommence on retrouve avec plaisir le même casting même si le film est un ton au dessous du précédent ça reste un bon film. Il y a je trouve un peu moins d'action le scénario est un peu plus mis en avant mais reste néanmoins brouillon. Les scènes sont par contre toujours impressionnantes et les effets spéciaux toujours très réussi.

« Transformers » était une daube, et pourtant, alors que ce « Transformers 2 : la Revanche » (oulala, ça fait peur) passait pour être encore plus nul, je m'y suis frotté. Et je ne pensais pas cela possible, mais pourtant : cette suite est effectivement encore plus pourrave que le premier épisode. Michael Bay s'amuse, fait tout exploser, ne fait pas pas de plan de plus d'une demie-seconde et ne s'empêtre pas d'un scénario qui eût sans doute gêné le spectateur moyen. C'est long, harassant, stupide et cela se termine en Egypte pour un affrontement « hénaurme » avec des robots gentils, des robots méchants, l'armée et les héros. Paradoxalement, les moments qui m'ont le moins déplu sont finalement ceux se déroulant à l'université, (relativement) loin du bruit et de la fureur engendrées par ce réalisateur autrefois efficace, devenu insupportable depuis sa soudaine passion pour les jouets Hasbro. Un calvaire.

L’effet de surprise n’étant plus là, contrairement à 2007 lorsque nous avions découvert sur grand écran l’adaptation des célèbres jeux Hasbro. Il était inévitable de passer à côté d’un numéro 2 (on ne sera pas non plus étonné de découvrir un numéro 3 dans deux ans), Michael Bay récidive avec des moyens encore plus conséquents qu’avec le précédent, un second opus encore plus riche en SFX, en scènes d’action et doté une fois de plus d’un scénario toujours plus minimaliste et agrémenté de répliques toutes plus inutiles et grotesques.
Deux heures trente de bastons entre robots, entrecoupées de plans sulfureux en la personne de Megan Fox (la potiche de l’année ?), ce que l’on retiendra de cette suite, c’est son avalanche spectaculaire d’effets spéciaux, toujours plus impressionnants et réussis mais mis à part cela, on s’ennuie lamentablement. L’histoire étant inintéressante et les scènes étant pour la plupart toutes répétitives, on se demande réellement quel est l’intérêt d’un tel film si ce n’est faire du profit (à en voir les derniers chiffres au box office).
En espérant que le carnage s’arrête là (mais soyons réalistes, cela n’arrivera jamais).

Le premier opus m'avait impressionné dans sa première partie... Ici le niveau est du même acabit que la 2nd partie du premier opus... Des dialogues niais et des gags navrants qui ne font même pas sourire. Dans le premire opus la première heure avait un mixte parfait entre action et comédie alors qu'ici c'est 2h de baston, une guerre sans merci où nos yeux ne perçoivent plus grand chose... Oui les effets spéciaux sont impressionnants mais ça ne suffit plus à faire un bon film.

Boulons, mécaniques et pyrotechnie partie 2... Après le succès monstre pour le premier opus, Michael Bay rempile de nouveau pour y mettre bien sur double dose. Je m'attendais à ce que cela me plaise moins, hors non. Il me plait même un peu plus. Pas tout, mais pas mal de chose me fait vibrer, bien sur la trame, le moule est le même. Un bordel de tout, d'humour, de visuel tout ça tantôt assez bêta tantôt on frôle une folie qui me fait disjoncter d'excitation en en demandant encore. Pour le casting on reprend le duo, ou du moins le couple Shia LaBeouf et Megan Fox que j'apprécie encore deux fois plus dans cet opus, Bay s'amuse à écarter les jambes de Megan et à écarteler de torture Shia de le mettre dans des situations folle, que cela soit physique ou psychologique, les deux sont fait pour être ensemble pas de doute, ils me touchent et me boost d'amour, de vaincre. Petite apparition d'un personnage, celui d'Isabel Lucas, jouissifement robotico-charnel. Le retour de l'acteur John Turturro complètement frappé de la cafetière.

Si le début me rappelait l'excellent et le nanardisant Bad Boys II, Transformers 2 n'atteint jamais le sommet du n'importe quoi qu'est Bad Boys II, on a droit à des gags navrant sur les ado libidineux, sur des chiens libidineux, c'est totalement régressif, poseur, je pense à la scène d'introduction, ou bien à la scène de baisé avant de partir à la fac où Bay ne pose pas sa Cameron mais tourne autour de sa proie, tel le fit la caméra dans Twilight premier du nom (paye ta référence), c'est assez navrant faut l'avouer.
Mais putain qu'est ce qu'on peut se moquer… Entre les acteurs qui surjouent à mort (tous), Fox qui est juste là pour montrer sur cul, Turturro (excellent acteur, ici navrant) montre toute l'horreur humaine qu'à pris sa carrière à la suite de l'excellent Barton Fink. ça fait peine à voir de la part d'un aussi bon acteur, ici relégué à un second rôle il faut l'avouer totalement inutile.
Parlons du scénario, là c'est la catastrophe, il n'y a rien, et tout est extrêmement compliqué, impossible de comprendre quoi que se soit à ce bordel désorganisé, ils vont là faire ça, ils sont attaqué par ça, Shia refuse de je t'aime à Megan, oh c'est triste, ils sont attaqué, ils fuient, des persos débarquent d'on ne sais où…
Il faut le voir pour le croire, Transformers 2 atteint des sommets dans le n'importe quoi, il faut l'avouer, mais personnellement une scène où un robot alien détruit d'autres robots alien ça ne m'inspire que la consternation et l'ennui, surtout aussi mal filmé… Peut-être que certain auront la trique à voir des belles voitures et des jolies filles en descendre, mais ce genre de passion n'est de loin pas la mienne (pour les voitures du moins)… Film moins navrant que le premier du nom m'ayant emmerdé comme pas possible, ici c'est tellement le foutoir qu'on aurait presque pas le temps de s'ennuyer (et surtout on a été lobotomisé à vif), même s'il faut l'avouer que la fin en Egypte est un peu chiante, il se passe facile 40 minutes avec rien.

Tu veux que ça pète ? Tu veux de la belle mécanique ? …Et tu veux baver sur la plastique de Megan Fox ? – A ce sujet, pas de doute, Michael Bay fait le travail et il ne fait pas qu’à moitié ! On pourra dire ce qu’on voudra du fond de ce film, parce qu’après tout la question ne se pose clairement pas en ces termes. Bay a voulu nous jouer la carte du défouloir, de l’adrénaline et d’une certaine naïveté jouissive, et sur ce point c’est réussi. On a rarement à faire à autant de minutie et de maîtrise dans le souci de faire beau et de faire bien, et autant le dire : c’est plaisant à regarder. Le vrai bon point c’est que "Transformers 2" sait révolutionner dans la continuité : on retrouve toutes les forces du premier (la bonhomie des personnages, la niaiserie assumée de l’intrigue, un esprit de féerie enfantine entretenue) mais on donne un peu plus de diversité à la menace ennemie, on plonge le jeune Sam à la fac, on s’efforce de donner une tournure « Indy » aux aventures de nos jeunes héros... Il n’y a pas à dire : ceux qui avaient adhéré au premier opus risquent d’être aux anges, surtout pendant la partie médiane du film, très dense au niveau des intentions. Dommage d’ailleurs que Bay, à vouloir trop bien faire, en fait trop, et nous dilue finalement son spectacle ludique par un très long combat final qui en deviendrait presque pénible. C’est malheureux, car la lassitude qu’instaure le dernier tiers nous fait quitter notre siège presque blasé, alors qu’au final le film est honnête et réserve quelques bons moments. En somme, on pourra dire de ce "Transformers 2" qu’il est un blockbuster qui se respecte, et c’est déjà pas si mal...

Le premier Transformers m'avait diverti comme un plaisir coupable.Michael Bay étant l'anti-poète,on sait toujours à quoi s'attendre avec lui.Pyrotechnie digne d'une guerre.Action brute.Humour ado.Et abrutissement du spectateur.Un principe roboratif,qui s'avérer efficace un soir bien luné.Mais trop c'est trop."Transformers-la revanche" tombe dans une telle surenchère qu'on est gavé comme une oie très vite.Et la dernière demi-heure,déluge d'explosions et de robots croisant le fer est interminable.Au point de nous laisser coi devant un spectacle si décérébré.Survivre aux 2h31 est un défi relevé.Bay fait joujou.Il ne met que ses robots géants en avant.Robots,qui bien que réclamant un temps invraisemblable de création sont dénués d'intérêt et illisibles.Ce qui faisait le charme du premier volet a pratiquement disparu:à savoir les running gags et la cool attitude de Shia LaBeouf et Megan Fox.Car on rit seulement devant les âneries de la mère ou les piaillements du collègue latino.Idiot,mais quitte à assumer le côté pop-corn,autant y aller à fond.Non,Bay a décidé d'exploiter à fond ses 46 robots au gré d'un scénario simplet,indigne d'une sitcom.On est en été,c'est l'époque des blockbusters,mais le spectateur ne devient pas abruti pour autant...

Maintenant que les personnages, les Autobots et les Decepticons nous ont été présentés, ce deuxième "Transformers" peut se permettre d'entrer dans le vif du sujet : diversité des robots, scènes d'actions impressionnantes, rythme effréné, le spectateur en a pour son argent. Il ne faudra pas chercher où se trouve le scénario dans tout ça, les lignes de l'histoire sont minces, cachées entre plein de robots qui se battent et quelques doses d'humour peu subtils. Cela dit, même si le spectacle est abrutissant, on ne va pas cacher le plaisir coupable que l'on a devant ce blockbuster décomplexé et ses montées d'adrénalines. Et en plus d'admirer les effets spéciaux, on s'attardera sur Megan Fox. Autant profiter du spectacle jusqu'au bout.

Transformers 2 est une suite un peu inférieur au premier épisode malgré tout, et ne retient pas autant l’attention.
Le film est toujours difficilement critiquable sur la forme. Le sens du spectacle de Michael Bay fait merveille, et il sert un film majestueux, aux scènes d’action grandiose, avec des effets visuels toujours très bons. Rien à redire, Transformers 2 reprend tous les bons atouts du premier film en la matière, avec toujours la bande son solide de Jablonsky, et des décors plus variés puisqu’on voyagera en Egypte et à Pétra, entre autres. Le film est donc très spectaculaire, d’un exotisme bienvenu, mais on commence aussi à sentir ici un soupçon de grandiloquence plus épuisante que dans le premier film, et à mon sens moins maitrisée que dans le troisième.
Spectaculaire en diable, Transformers 2 ne brille cependant pas par son histoire. Si le premier n’était pas génial sur ce point, ici Bay peine à apporter réellement du neuf, et nous sert une histoire faussement alambiquée, qui peine encore davantage à attirer le spectateur. Ce qui surprend c’est que Transformers 2 est d’un simplisme certain, mais il parvient par son absence de clarté à paraître complexe. Après, le rythme est toujours efficace, malgré une fin qui n’en finit plus, le récit ne manque pas d’action, c’est le cas de le dire, et il y a toujours un certain second degré salvateur, bien que moins prononcé que dans le premier film. Ça se veut globalement plus sérieux, si ce n’est dans la première partie, et je ne sais pas si c’était le choix le plus judicieux.
Le casting permet de revoir la plupart des acteurs du premier film. A part Turturro qui en fait un peu trop, et une Megan Fox toujours sexy mais au jeu mou peu attrayant, c’est toujours convaincant. LaBeouf ne déçoit pas, même s’il apparait moins à l’écran, et on retrouve avec plaisir Josh Duhamel, Kevin Dunn ou Tyrese Gibson. Reste que davantage que le 1 la vedette revient aux robots, plus nombreux et plus présents à l’écran, et les humains sont un peu des pions qui gravitent autour !
Je ne vais pas m’étendre aussi longuement sur ce film qu’il ne dure, mais je considère que ce deuxième Transformers, ultra-spectaculaire est surtout un spectacle pop-corn réussi, mais inférieur au premier film. Plus fouillis, doté d’une fin trop longue, moins second degré et donc parfois un poil ridicule, il y a tout de même des lacunes certaines. 3

Il vaut le coup en salle, c'est indéniable ! Mais l'humour est trop lourd, scénario bâclé, on dirait un Matrix 3 avec une scène de combat interminable !! Le final est tellement ridicule... MAIS on en a plein la vue et il semble que ce soit ce qui compte. J'en reste, pour ma part, bien mitigé. Même l'amour entre nos deux jeunes est cucul la praline ! On devine tout tout de suite, aucune surprise, c'est dommage :(

Après un bon premier volet, Michael Bay se lâche complètement niveau scènes d'action pour combler une absence de scénario. Certes toujours spectaculaire, Transformers 2 est aussi fatiguant, lassant et pas loin d'être inintéressant. L'ajout de 2 Autobots censés être comiques ne prend pas et l'humour est vraiment lourdingue malgré le capital sympathie indéniable du casting.

Du même niveau que le premier, c'est à dire que c'est sympa mais que ça reste un blockbuster !! J'ai rien contre les superproductions US (par exemple : je suis fan d'Avatar et de The Dark Knight...), mais ce "Transformers 2 : la Revanche" manque un peu d'âme. Michael Bay privilège les scènes d'actions, il y a n'a tellement qu'on ne sait même pas pourquoi il y en a une à ce moment précis. Mais à force de faire ça, il a du mal à développer les personnages principaux, c'est vraiment dommage...la relation entre Sam et Mikaela est survolé. Par contre, les effets-spéciaux sont tout simplement magnifiques. les CGI sont encore plus impréssionnat que le premier !! La réalisation est énergétique et efficace. Je tiens à souligner les beaux plans qu'offre le long-métrage. Bref, même si je déçu du scénario, dans l'ensemble j'ai beaucoup apprécié. C'est gros comme une maison, certaines scènes sont assez impressionnantes, c'est "too-much" et exagéré... bref, c'est un long-métrage qui offre au spectateur ce qu'il est venu chercher !! Un bon divertissement.

Le cinéma de Michael Bay est proprement incroyable : toujours fidèle à lui-même, il suit, depuis son premier film, des gimmicks, devenus plus tard clichés, installés par le Bad Boys d'origine. L'un des films les plus courts de sa carrière, il inaugurait surtout un second essai fantastique avec Rock, qui laissait déjà présager de futurs films d'action très, très longs. Entre Armageddon et Pearl Harbor, on frôlait petit à petit les 3 heures, pour tomber sur des suites et de nouveaux films oscillant entre 2h15 et 2h45.

Parmi tous ces divertissements parfaitement bourrins, Transformers s'est glissé à une place de choix : film de la consécration grand public, il représenterait presque un excès tel de la carrière de Bay qu'on pourrait le considérer comme une parodie de ses films précédents. Vision profondément sexiste, matérialiste, propagandiste, explosive du cinéma de divertissement américain, cette histoire idiote de robots se fracassant au milieu de civils jamais touchés par les gentils avait un petit quelque chose de fascinant, une étincelle de sincérité dans sa bêtise suffisamment unique pour la rendre agréable, intéressante.

L'expérience finalement surprenante devait amener à une suite, et si l'on pouvait appréhender son aspect purement mercantile (que le premier rattrapait par ses qualités nanardesques), le résultat paraît difficilement supportable si on le prend seulement au sérieux. Toujours aussi débile, le scénario s'efface rapidement derrière le bordel visuel de Michael Bay, qui n'aura jamais autant filmé de destruction mondiale à échelle d'homme.

On a atteint ici un point de non retour pour celui qui sera attentif à la fine patte d'un réalisateur : Michael, lui, décide d'envoyer valdinguer ses rares plans esthétiques pour plonger, tête la première, dans un immense conglomérat de lieux communs éventés depuis la sortie de son second film. C'est qu'on lui reproche ses trop nombreuses explosions à tord; ce qui pullule dans les films de Michael Bay, ce sont, purement et simplement, les plans héroïques sur l'armée américaine en préparation de combats, le tout sur fond de soleil couchant.

L'Amérique, il sait la résumer en une image, et n'omet ni ses points forts ni ses faiblesses; pire, il semble vouloir s'auto-persuader que c'est la plus grande nation du monde, reprenant encore et toujours les mêmes stéréotypes vaseux sur les pays extérieurs (l'Egypte et la France en prennent pour leur grade, quand on imagine facilement le public américain s'esclaffer, ou se répugner, de ces franchouillards assez dégueulasses pour ingurgiter des escargots tout baveux).

De la sincérité nanardesque du premier survivent quelques moments de pur plaisir, certes épileptiques mais suffisamment spectaculaires et déjantés pour donner généreusement au public quémandeur. Explosions à tout va, mitraillages en règles et gros bétas qui se matraquent la gueule à coup de tatanes de l'espace seront les mots d'ordre de cette cacophonie visuellement très laide, mais subjectivement adorable.

Parce qu'il y a quelque chose de profondément jouissif dans le spectacle abrutissant de cette Revanche à la conclusion de pétard-mouillé : entre la représentation prétendument idyllique d'une Amérique urbaine superficielle et le retour de théories du complot encore plus absurdes que celles du premier (c'est une constante dans le cinéma de Michael Bay), on se retrouve avec un genre de produit conformiste qui se veut, pourtant, proche des idées underground des anti-pouvoirs paranoïaques.

La Revanche, le cul entre deux chaises, est donc un film paradoxal pourtant très primaire, en atteste de nombreux moments de gêne humoristique (la mère mangeant des space cakes et les dix minutes de blagues qui s'en suivent) et sa propagande aussi répétitive que béate. Il ne parvient même pas à bien gérer ses personnages tandis qu'il nous balance une flopée de nouveaux transformers dont on retient seulement la laideur visuelle (les effets spéciaux sont illisibles, et font étrangement baisser le niveau correct du premier film), sûrement pas leurs noms.

On s'en rendra surtout compte avec le personnage de The Fallen, qu'on nous vend pendant plus de deux heures quinze pour s'en débarrasser en cinq minutes d'un combat bâclé, Optimus devenu imbattable et supprimant, de fait, toute notion de tension. A cela s'ajoute la réalisation toujours plus clipesque de Bay (on croirait parfois voir l'autre catastrophe de World Invasion Battle Los Angeles), qui se perd dans de multiples citations d'oeuvres populaires (Terminator, Indiana Jones,...), comme pour raccrocher l'attention bienveillante d'un public qui ne suit plus (du regard critique, du moins).

Désireux de trop en faire à partir du cinéma trop stéréotypé de Michael Bay, Transformers 2 : La Revanche s'enferme dans une multitude d'éléments stupides destructeurs : si l'on passe outre son écriture et le jeu de Megan Fox (elle n'est pas engagée pour son talent, c'est une évidence), le véritable problème de The Fallen se résume au travail de forme, apogée de tous les effets clichés répugnants des années 2000. C'est idiot, parfois plutôt drôle (Turturro est efficace et a, bien heureusement, calmé son surjeu), divertissant mais tirant trop sur la longueur.

A vouloir trop en faire, on se perd dans une auto-parodie involontaire.