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islander29
861 abonnés
2 354 critiques
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5,0
Publiée le 19 juin 2011
Voila un western tout à fait inconnu et c'est à mon avis une injustice totale...Dans de magnifiques noirs et blancs, le film exalte les sentiments d'amour et de sacrifice avec des scènes inoubliables et d'une émotion mémorable...(Pour preuve il a rejailli de mon enfance (j'avais 7 ou 8 ans) avec des scénes évènements ((1)le chant des tam tam indiens, lanscinants dans la nuit, qui s'ils s'arrêtent signifient le début de l'assaut, tension palpable et magnifiquement sonore) et (2) la fin où poursuivi par les indiens Errol Flynn et ses amis se retrouvent dans un cul de sac qui les obligent à se suicider peut on dire dans un esprit de sacrifice, la scène du drapeau sudiste (3) leçon d'humanisme et de fraternité)....Je vais être honnête je ne sais si le film est un chef d'oeuvre mais si je me fie à l'écho entre deux visionnages éloignés dans le temps, il atteint et surpasse peut être certains des plus beaux westerns (de John Ford ou autres réalisateurs westerniens)
Un western vraiment mineur malgré un côté adulte et une idée de départ intéressants. En fait, le réalisateur William Keighley n'arrive à donner aucune intensité à l'ensemble et la scène d'action qui constitue une des dernières séquences du film ne dégage pas le moindre punch (ce qui peut faire comprendre que le cinéaste avait été viré sur le tournage des "Aventures de Robin des Bois" pour cette raison!!!). Le film vaut uniquement d'être vu pour un Errol Flynn dont les traits commençaient sérieusement à montrer les excès de la star. Ses partenaires ne sont pas à la hauteur du fait d'une certaine tendance à être fade notamment sa partenaire féminine et future troisième ex-épouse Patrice Wymore. Pas un indispensable, c'est le cas de le dire.
Sans être un film d'exception, "La révolte des dieux rouges" est un western particulier qui se démarque du traditionnel combat entre indiens et cavalerie US. Tout d'abord, l'intégralité du film se passe comme dans un théâtre (unité de lieu, de temps et d’action). Ensuite, les splendides décors naturels de Gallup dans l'état du Nouveau-Mexique et l'utilisation du noir et blanc renforcent l'aspect dramatique du film. Enfin, la simplicité du scénario, le choix des acteurs, Errol Flynn en tête, apportent une touche originale à ce western. L'intrigue alterne les moments d'émotion et les scènes d'action. Le réalisateur mêle avec sobriété et subtilité le petit groupe de sudistes et la patrouille yankee, face à des indiens discrets qui ne feront leur apparition qu'à la fin. La scène finale est un hommage sublime aux hommes morts courageusement au combat, le tout filmé de main de maître, notamment avec la plantation du drapeau confédéré au sommet du rocher. Un western de série B à voir absolument.
Pâle western à la mise en scène insipide avec ennemis se respectant et jeune soldat tout brave ayant droit à son solo tout patriotique et grandiloquent. En clair on s'emmerde seul Errol Flynn surnage dans La Révolte des dieux rouges.
Peu connu mais magnifique, dotée d’une mise en scène finale éblouissante. Scénario complexe avec des explications sur les lois de la guerre peu simples à appréhender. Un rôle difficile pour Errol Flynn dont ce sera le dernier western, il s’en sort très bien malgré de nombreuses séquences calmes assez inhabituelles pour lui. Film démarrant très brièvement en 1950 afin de nous montrer la plaque commémorative de faits réels ayant eu lieu en 1965 en Californie à Rocky Mountain, loin du théâtre de la guerre de sécession. Film bourré d’humanités (respect des ennemis, respect de la parole donnée, écoute attentive et émouvante du soldat sudiste adulte/enfant par la prisonnière nordiste, choix d’une mort en face et non piégée par un cul de sac, hommage grandiose et poignant rendu par les nordistes aux soldats sudistes détestés. La révolte des Dieux rouges est plus qu’un western, il touche à l’universel et les spectateurs aimant les chiens ne pourront pas oublier les déboulés de cet ami à 4 pattes, symbole de fidélité, ainsi que le plan final qui lui est consacré.Remarque : la façon dont Johanna regarde le capitaine Barstow parait invraisemblable si on ignore la passion qu' éprouve Patricia Wymore pour Flynn à cette période de sa vie.
Ne pas se laisser abuser par le titre français ridicule, qui laisse accroire qu'il pourrait s'agir d'un film fantastico-kitsch. Que nenni, c'est un western pur et dur, dirigé sans génie par le modeste William Keighley, qui fait ce qu'il peut avec un scénario rudimentaire. Pour la petite histoire, ce fut le dernier film tourné par Errol Flynn pour la Warner. Il y apparaît peu motivé et bien fatigué, d'ailleurs.