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Votre avis sur The Ghost Writer ?
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Arthur Debussy
Roman Polanski nous livre là un film bien troussé, prenant de bout en bout et tout à fait divertissant. Thriller politique, «The Ghost Writer» sort quelque peu du lot grâce à la « Polanski touch » : des personnages mystérieux, une atmosphère inquiétante et quelques touches d'humour. Mais aussi une excellente mise en scène, d'excellents interprètes au service d'une histoire par contre un peu moins inoubliable. Cette fois-ci le montage est même réussi et ne laisse place à aucune faute de rythme, le récit prenant de la vitesse ou ralentissant exactement au bon moment! Cela fait ainsi de «The Ghost Writer» un bon thriller là où nombre de films antérieurs du cinéaste manquaient cruellement de cette cohérence qui fait d'une suite de séquences (ou de gags) un long métrage digne de ce nom. Par contre une fois encore on a le droit au film baudruche qui grossit, grossit, puis se dégonfle peu à peu jusqu'à une fin assez décevante (si ce n'est le tout dernier plan bien sûr). S'il l'on n'avait pas passé un très bon moment (c'est déjà ça!) à se laisser porter par l'intrigue, on en viendrait à se dire une fois de plus « tout ça pour ça »... Cependant l'esthétique de Polanski restant "simple" (pas de boursouflures à déplorer) et fort à propos (enfin un réalisateur capable de filmer notre époque en lui conférant une densité visuelle étonnante!), souvent belle qui plus est, je ne peux qu'agréer la qualité de ce film, qui lorgne surtout du côté du divertissement mais avec panache. Un long métrage efficace, sans grande prétention mais qui remplit à merveille son contrat. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Pierce Brosnan toujours aussi séduisant, Ewan McGregor toujours aussi ... mince mais cet acteur n'a jamais rien fait de sa vie ! Polanski nous livre ici un très beau film qu'il n'a surement pas réalisé lui-même.
weihnachtsmann
L’histoire est captivante aussi par le fait qu’elle se déroule sur une île. La dimension mystère est accrue.
L’enquête est intéressante car bien emmenée au fur et à mesure des indices et le tout reste assez fluide sans trop de choses incompréhensibles ce qui est un atout je trouve.
L’enquête est intéressante car bien emmenée au fur et à mesure des indices et le tout reste assez fluide sans trop de choses incompréhensibles ce qui est un atout je trouve.
Ah si le film avait un rythme un peu plus soutenu... La mise en scène de Roman Polanski est, belle, magistrale, dans son style si identifiable, laissant apparaître le mystère, l'inquiétude derrière chaque scène. Grâce sûrement à une mise en scène rigide et à la profondeur de champs qui nous pousse à creuser avec cet écrivain. Le propos et les comportements sont très adultes, et le film s'appuie sur l'engagement et la coalition suspecte des États Unis et de l'Angleterre lors de la guerre en Irak. La difficulté de trouver la vérité au milieu des faux semblants dans un monde de communicants. Le film aurait sûrement gagné à accélérer le tempo mais c'est aussi ce rythme qui permet de rendre lisible et de donner de l'ampleur à un récit assez effrayant. Ewan mc Gregor se montre excellent, aidé par des seconds rôles consistants, notamment le duo Olivia Williams et Tom Wilkinson
sur une mise en scène précise, Polanski propose un thriller psychologique intrigant, alerte et remarquablement porté par E. McGregor. même si l'on ne sait pas où cela va nous mener, que le rythme n'est pas toujours soutenu (au moins le temps que le film se mette en place), notre curiosité est piquée et l'on est embarqué par ce récit.
Je n’ai jamais compris la bienveillance dont bénéficie Roman Polanski de la part de la critique française. Et la sortie de ce "Ghost Writer" n’a pas fait exception à la règle, les démêlés judiciaires du réalisateur ayant même exacerbé ce réflexe protecteur. Critiques dithyrambiques, nominations aux Césars, articles élogieux sur le talent du maître… tout ça pour un film au final austère et prévisible. Car, en toute honnêteté, qui peut oser prétendre que l’intrigue de "The Ghost Writer" est surprenante (comment imaginer que le prédecesseur du héros n'est pas mort assassiné ?). Et ce n’est pas la pirouette scénaristique finale qui vient corriger ce défaut, tout spectateur un peu attentif pouvant deviner le dénouement. On assiste donc aux doutes d’un nègre face aux accusations dont fait l’objet son client, ancien Premier Ministre anglais, dans le plus pur classicisme qui soit (le boulot accepté à reculons, la complicité entre le nègre et l’auteur suivie d’une suspicion provoqué par des évènements extérieurs, l’accusation frontale s‘avérant erronée…), émaillé de temps à autre d’un emballement du rythme jusque là très lancinant (la poursuite en voiture notamment). Mais l’intérêt de Polanski s’est visiblement porté ailleurs. Car, s’il est un talent qu’on ne peut pas enlever au réalisateur, c’est sa capacité à créer une ambiance atypique, au point d’en faire un personnage à part entière de l’histoire. Le public ressent parfaitement l’isolement des personnages grâce au choix des lieux (une maison glaciale située sur île pluvieuse au large de la Nouvelle-Angleterre), des couleurs grisonnantes et de la musique (signé du Français Alexandre Desplat). Autre point fort du film : l’interprétation tout en maîtrise qui contribue à l’ambiance fantomatique du film avec Ewan McGregor en nègre fouineur, Olivia Williams en ex-First Lady ambiguë, Tom Wilkinson en professeur énigmatique et surtout un Pierce Brosnan exceptionnel en politicien insaisissable. Je n’en dirai pas autant de Kim Catrall, qui a hérité d’un rôle bien pauvre sur le papier. "The Ghost Writer" ne manque donc pas d’atouts mais ils me semblent bien insuffisants pour justifier les lauriers tressés au film par la presse.
On a retrouvé le Roman Polanski, de son cinéma des années 60/70. Bonne réalisation, énigmatique, dans ce thriller politique au fond dramatique. Une pléiade de star, Ewan McGregor, Pierce Brosnan, Eli Wallach, Tom Wilkinson. Des dialogues étranges. Une fin original.
Le film est bon malgre les lenteurs par moment. L'histoire se deroule et nous entraine avec attention. La fin est en revanche discutable
Un thriller qui avance habilement sur une corde raide entre vérité et délire parano. Son originalité réside dans sa dimension de politique-fiction, aux résonances contemporaines. La figure du politicien fait inévitablement penser à Tony Blair, qui fut très critiqué pour avoir impliqué la Grande-Bretagne, aux côtés des États-Unis, dans la guerre en Irak.Malgré quelques moments de suspense intense dignes du maître, Sir Alfred Hitchcock, et deux plans séquence absolument fabuleux thriller politique trop mollasson pour captiver de bout en bout. Côté interprétation, seul Pierce Brosnan est très crédible en ancien Premier Ministre au bord du gouffre. Un film qui nous montre le décors de,comment écrire une biographie sur un homme politique et qui plus est un homme politique important . Enfin, la magnifique sobriété des décors modernes et extérieurs grisâtres met malheureusement en relief de manière inopinée et excessive les trop nombreuses marques publicitaires qui polluent le 7ème art désormais.Le suspens est assez bien distillé malheureusement gâché par un final que j’ai trouvé décevant.
Avec sa photographie et sa narration calibrée, Polanski embrase de main de maître ce huis clos à ciel ouvert, froid et haletant.
The Ghost Writer est bien filmé et son intrigue est captivante. Le film prend son temps, les éléments se mettent en place petit à petit. Le scénario est à tout moment réaliste et Les acteurs jouent sans fausses notes. La fin est à la fois surprenante et réussite.
🎬 RENGER 📼
Avec The Ghost-Writer (2010), Roman Polanski adapte le roman L'Homme de l'ombre, du romancier & journaliste anglais Robert Harris et signe son grand retour derrière la caméra en réalisant un polar politico/paranoïaque trépidant, haletant et manichéen. Scénario brillant où il est question de mensonges, de crimes de guerre, de meurtres et de machinations, cette histoire de "nègre littéraire" nous captive et ne nous lâchera pas avant le clap de fin (une séquence qui nous prend agréablement par surprise !).
Niveau distribution, là aussi on est plus que satisfait, avec un Pierce Brosnan convainquant (dans l'un de ses meilleurs rôles de ses dernières années), aux côtés d'un Ewan McGregor toujours aussi efficace.
Un thriller hitchcockien à la B.O soignée (composée par Alexandre Desplat), décors glacials et mise en scène kafkaïenne, où les twists sont légions. Du grand Art où Polanski se bonifie avec l'âge (couronné par l'Ours d'Argent au Festival de Berlin).
Niveau distribution, là aussi on est plus que satisfait, avec un Pierce Brosnan convainquant (dans l'un de ses meilleurs rôles de ses dernières années), aux côtés d'un Ewan McGregor toujours aussi efficace.
Un thriller hitchcockien à la B.O soignée (composée par Alexandre Desplat), décors glacials et mise en scène kafkaïenne, où les twists sont légions. Du grand Art où Polanski se bonifie avec l'âge (couronné par l'Ours d'Argent au Festival de Berlin).
Nyns
Il convient je pense de redéfinir le terme "Ghost Writer" avant de visionner ce film, car contrairement à la traduction littéraire qui correspondrait en plus parfaitement pour l'histoire (j'espère bien qu'il s'agit d'un double sens pour la subtilité), il désigne dans le jargon anglais le "larbin" qui rédige la sensée-être "auto"biographie des hommes politiques ou autres célébrités. Ici il s'agit des mémoires du premier ministre britannique interprété par un Pierce Brosnan taillé pour le rôle. Polanski raffole des ambiances anxiogènes et on sent une belle maitrise des codes classique du polar d'investigation qui restera en fin de compte ce dont on pourra se contenter de mieux ici. Car oui, l'intrigue possède son lot d’ascendeur émotionnel, découle sur un mélange de thriller politique et d'espionnage, tout en ne transcendant pas son sujet. Le scénario global demeure la déception principale quant à lui, notamment avec une fin simpliste, un dénouement trop "bêta" par rapport à nos attentes, qui semblait outrepassé le thriller standard, c'est finalement bien à ça auquel on à le droit. Reste quand même les images,
spoiler:
enfin je veux dire surtout la dernière image si symbolique et ingénieusement cadrée
, pour donner une touche d'élégance appréciée. Ne vous y trompez-pas, c'est un bon et intéressant film qui se positionne en terrain conquis, mais ce thème marche très bien, peut-être même le meilleur Polanski que j'ai vu jusqu'à présent, mais enfin ce n'est pas le chef-d’œuvre annoncé par la presse.
, pour donner une touche d'élégance appréciée. Ne vous y trompez-pas, c'est un bon et intéressant film qui se positionne en terrain conquis, mais ce thème marche très bien, peut-être même le meilleur Polanski que j'ai vu jusqu'à présent, mais enfin ce n'est pas le chef-d’œuvre annoncé par la presse.
Abarai
Malgré un démarrage très laborieux et longuet, le dernier film de Roman Polanski, intitulé "The Ghost Writer", est un thriller maîtrisé. Casting brillant (Ewan McGregor et Pierce Brosnan) pour un scénario passionnant, devenant de plus en plus intéressant et manipulateur. Chaque détail a son importance, et on prend malin à suivre l'enquête de "l'écrivain nègre" devant rédiger les mémoires d'un ancien premier ministre britannique. C'est palpitant et très bien mis en images (et en musique).
Une petite réussite, pêchant uniquement par ses quelques problèmes de rythme et sa légère confusion.
Une petite réussite, pêchant uniquement par ses quelques problèmes de rythme et sa légère confusion.
D'une incroyable fluidité, d'un suspens oppressant, d'une grande richesse....
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