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heathledgerdu62
149 abonnés
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4,0
Publiée le 8 juin 2014
Un excellent thriller de Roman Polanski. Erwan McGregor affronte Pierce Brosnan dans un film qui prend une tourmente politique. Olivia Williams est très brillante. Kim Cattrall , l'atrice de la série TV Sex in The City , change totalement de registre pour un rôle plus sobre.
Roman Polanski nous a concocté un excellent thriller avec The ghost-writer. On accroche rapidement au scénario et à ce personnage d'écrivain d'abord peu emballé à l'idée d'écrire une biographie politique et qui se transforme ensuite en un détective bien malgré lui. Face à Ewan McGregor, Pierce Brosnan retrouve de la prestance et le flegme digne des grandes personnalités anglaises. Bonne histoire, bons acteurs et donc un excellent film que vous vous pouvez découvrir sans problèmes avec une appréciation toute particulière pour cette magnifique dernière scène.
Polar aux joussifs accents métaphysiques dans un écrin de mise en scène d'une sobriété qui frôle la perfection. Décidément, Polanski garde la très grande forme par inttermitence. Il est capable de se louper gravement (La neuviève porte, Olivier Twist...) et de tutoyer les sommets juste après (Le Pianiste et maintenant The Ghost Writer). Car voici un conte paranoiaque où chaque détail est interprétable par le personnage principal comme par le spectateur. Telerama soulignait à juste titre que "la surprise finale et ses retentissements rappellent l'étrange et terrible formule de Lacan : La paranoïa, c'est la vérité ". Rien de plus vrai ! Tout est dit. The Ghost Writer est comme son nom l'indique vétitablement hanté par le prédecesseur du personnage principal auprès de l'homme politique savoureusement incarné par Pierce Brosnan. Ce qui dans l'esprit n'est pas sans rappeler le contexte idoine du grand Sommeil (Raymond Chandler). Il y a de ce fait constamment dans The Ghost Writer un sous-texte, un arrière plan, des indices disséminés dans la géographie de cette île fantômatique et déserte comme à la marge de ce fameux livre qui résonne du coup comme une forme testamentaire... N'est-ce pas le sens profond de ce que l'oeuvre de tout créateur recèle ? Un message secrètement universel qui lui survit à travers son oeuvre ? Ce faisant, Roman Polanki livre au-delà du brillant exercice de style une vraie réflexion sur la création artistique.
Pour ce film, Roman Polanski adapte sur grand écran le roman à succès "L'homme de l'ombre" écrit par Robert Harris. Il fait appel à Ewan McGregor pour le personnage principal et à Pierce Brosnan pour le rôle d'Adam Lang. Ewan McGregor est une nouvelle fois épatant, il joue d'un "Ghost Writer", un homme qui travaille dans l'ombre pour écrire les biographies de personnes célèbres. Il est engagé pour terminer l'écriture des mémoires d'Adam Lang, le premier Ministre Anglais très contesté, suite au décès du précédent "Ghost Writer" dans des circonstances suspectes. Roman Polanski livre un thriller captivant de bout en bout. Dès les premières scènes où on voit une voiture abandonnée sur un ferry et un corps échoué sur la plage (scènes qui annoncent d'ailleurs l'ambiance du film et qui impliquent directement le spectateur dans l'histoire) jusqu'à la fin sous tension, le suspens est présent. Le célèbre metteur en scène parvient à maintenir l'attention même dans les moments plus calmes. Les indices découverts au fil du film tissent un scénario plutôt complexe mais très bien écrit. Au côté d'Ewan McGregor, Pierce Brosnan incarne un Premier Ministre arrogant mais en proie aux doutes. Le français Alexandre Desplat a écrit une bande sonore qui parvient dès le début à instaurer une ambiance assez froide au film. "The Ghost Writer" est donc un thriller rondement mené, intrigant dès le début et sachant garder le suspens jusqu'à la fin.
Alors qu'un nègre littéraire est engagé pour écrire ses mémoires après la mort par noyade de son ancien nègre, un ancien premier ministre Anglais se voit accuser de crimes de guerre et son passé mêlant industrie, politique, militaire ou encore CIA refera peu à peu surface. A partir de cette histoire, Polanski construira un excellent scénario, complexe et casse-tête mais qui ne se (et nous) perd jamais. On a aussi pas énormément de mal à faire certains lien avec Tony Blair. Le rythme est lent mais ce n'est jamais ennuyant, bien au contraire c'est captivant et tendu. Polanski maitrise tous ses éléments, que ce soit son excellente direction d'acteurs et ces derniers lui rendent bien, que ce soit Ewan McGregor ou Kim Cattrall, l'amosphère qui est envoutante et inquiétante ou encore la belle mise en scène. Décidément, l'âge ne semble pas avoir beaucoup d'effets sur Polanski, c'est un très bon thriller qu'il nous livre avec "The Ghost Writer", captivant, intelligent et élégant.
Au moment où on l'attend le moins, Polanski signe rien de moins que l'un des meilleurs films de sa carrière, un thriller parfait qui se double d'une fantastique leçon de cinéma.
Un Polanski au sommet de son art! Un thriller haletant, au suspens indéniable, une superbe réalisation, de superbes décors. On pourra éventuellement lui reprocher, à quelques rares moments, un certain statisme. Mais The Ghost Writer ne serait certainement pas ce qu'il est sans la maestria de Pierce Brosnan et d'Erwan McGregor, dont les interprétations de leurs personnages sont plus que réussies. Thriller politique certes, mais thriller inspiré et inspirant avant tout.
Ce qui est bien, c'est qu'on sort de l'une des 20 histoires qui tournent en boucle à Hollywood. Même si l'on n'est pas sur un rythme très soutenu, tout cela avance bien sans perdre son public en route, la fin conserve l'intérêt du reste, et on est ravi de revoir Pierce Brosnan (même s'il faut avouer qu'il fait moins intelligent qu'un ministre...)
Roman Polanski ne perd pas de temps ses temps si entre ses films et pourtant vu son age il pourrait ce permettre de prendre sa retraite... mais je ne m'en plaindrais pas...il est brillant...alors tant mieux que les realisateurs du 21eme siecle tournent et vive bien plus longtemps maintenant qu'il y a 30-40 ans... c'est une victoire pour l'Art...
The Ghost Writer me rappelle un peu ces films genre complot politique qui ont fleuri au milieu et à la fin des 70s a la suite du Watergate qui ebranla Nixon et co.
Je n'en dirais pas beaucoup plus sur ce film parce que j'ai vu il y déjà plusieurs mois, je pense toutefois que Polanski a une image assez sombre et pessimiste des hautes spheres politiques qui nous entoure...ils sont souvent pris dans des imbroglios et qu'une fois aux affaires ils vendent souvent (un peu de) leur âme au diable...et ça c'est très...très moderne... un peu comme la photographie durant ce film options blues grisant et urbain... n'empeche le film est quand même bon et un peu parano...ouais on doit etre un peu maso au fond :)
Quel film, j'ai pris une vrai claque cinématographique !!! Un film qui dure plus de deux heures mais qui dès la première image nous a embarqué, le twist final est super bien amené dans un suspens hallucinant de maîtrise. Les acteurs sont tous supers, Ewan McGregor trouve le ton juste, la BO et la photographie sont parfaits. Que dire de plus si ce n'est courez-y vous allez prendre une leçon de cinéma qui a des résonances à la fois dans les évènements géopolitiques actuels et les évènements personnels de son réalisateur.
Roman Polanski est un cinéaste que je n'ai jamais réellement pu apprécier, mais je me dois de reconnaître que ce n'est pas le talent qui lui manque. Au niveau de sa mise en scène, The Ghost Writer est une pépite de sobriété et d'élégance, qui n'use de nul artifice futile pour captiver le spectateur, si ce n'est de cette utilisation fort remarquable du numérique qui permet au cinéaste de créer une ambiance à la fois lourde et inquiétante, au service d'une intrigue qui dévoile avec subtilité la mécanique d'un scénario qui puise sa force dans ce qu'il a de plus implicite. Le point de vue du personnage principal devient rapidement celui du spectateur, et ce dernier est rapidement captivé par le travail de recherche et l'enquête mené par le protagoniste jusqu'à ce fameux plan final qui conclue magistralement le film tout en résumant son propos. Un film comme on aimerait en voir un peu plus souvent.