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TLM3149
1 abonné
119 critiques
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3,5
Publiée le 10 juillet 2017
Un thriller géopolitique d'une grande maîtrise, assez vivant, et à l'intrigue recherchée. Une excellente interprétation. Trop prévisible à certains moments, parfois incohérent à cause de la complexité De supers dialogues, et une pointe d'humour. De l'émotion. Très bon film !
Polanski ferait bien de prendre sa retraite si c'est pour nous pondre des films aussi insipides : un scénario cousu de fil blanc, aucun suspens, un dénouement prévisible... Bref un film sans intérêt, en tout cas indigne du talent qu'il nous avait démontré par le passé. Il faut savoir se retirer avant de décliner Monsieur Polanski et éviter de nous faire perdre notre temps à regarder des films aussi dénués d'intérêts !
Un "nègre", l'un de ces hommes de l'ombre qui vend son talent littéraire pour écrire sur commande, se rend sur une île de la Nouvelle Angleterre, en plein hiver. Il doit succéder à un nègre, mort accidentellement semble-t-il, pour rédiger les mémoires de l'ex-Premier ministre britannique. Des zones d'ombre, pas jolies jolies, affleurent du passé de l'homme politique dès le premier jour... La tension est là, l'île confère au duel psychologique des deux protagonistes la touffeur d'un huis-clos. On est dans le bain, si je puis dire, du début à la fin. L'atmosphère d'abandon et le jeu tout en détermination d'Ewan Mac Gregor et de Pierce Brosnan donnent à cette histoire une réelle force. C'est un thriller psychologique, certes, mais avec un rythme de film d'action. L'histoire se tient remarquablement; on sent toute la différence que fait un bon livre transformé en scénario avec l'aide de l'auteur, coscénariste ici. Les livres de Robert Harris sont palpitants. Il est rare que j'apprécie une adaptation littéraire...celle-ci est magistrale! NB: je livre mes critiques au hasard de mes moments libres et des films que je revois. Dans le désordre!
Il convient je pense de redéfinir le terme "Ghost Writer" avant de visionner ce film, car contrairement à la traduction littéraire qui correspondrait en plus parfaitement pour l'histoire (j'espère bien qu'il s'agit d'un double sens pour la subtilité), il désigne dans le jargon anglais le "larbin" qui rédige la sensée-être "auto"biographie des hommes politiques ou autres célébrités. Ici il s'agit des mémoires du premier ministre britannique interprété par un Pierce Brosnan taillé pour le rôle. Polanski raffole des ambiances anxiogènes et on sent une belle maitrise des codes classique du polar d'investigation qui restera en fin de compte ce dont on pourra se contenter de mieux ici. Car oui, l'intrigue possède son lot d’ascendeur émotionnel, découle sur un mélange de thriller politique et d'espionnage, tout en ne transcendant pas son sujet. Le scénario global demeure la déception principale quant à lui, notamment avec une fin simpliste, un dénouement trop "bêta" par rapport à nos attentes, qui semblait outrepassé le thriller standard, c'est finalement bien à ça auquel on à le droit. Reste quand même les images, spoiler: enfin je veux dire surtout la dernière image si symbolique et ingénieusement cadrée , pour donner une touche d'élégance appréciée. Ne vous y trompez-pas, c'est un bon et intéressant film qui se positionne en terrain conquis, mais ce thème marche très bien, peut-être même le meilleur Polanski que j'ai vu jusqu'à présent, mais enfin ce n'est pas le chef-d’œuvre annoncé par la presse.
"The ghost writer" est l'occasion pour Roman Polanski de s'aventurer avec succès dans le genre compliqué du thriller politique. Le film répond à tous les codes du genre et nous plonge dans un long-métrage à l'ambiance sombre où la tromperie et la corruption sont maîtres. La mise en scène très épurée de Polanski est brillante, le réalisateur arrivant à créer une atmosphère saisissante et à faire ressortir de la tension de chaque plan. Le cinéaste français manie avec une grande fluidité sa caméra et parvient à sécréter une aura de mystère à partir d'un décor minimaliste. Même si il n'est pas le film le plus sombre de Polanski, on retrouve le pessimisme qui caractérise le réalisateur qui porte un regard critique intéressant sur notre société. Le film est, bien qu'assez linéaire, très bien construit et réussit à embarquer le spectateur en le maintenant constamment dans une zone d'ombre. Certaines scènes s'étirent un peu trop et le film a tendance à peut-être trop se reposer sur sa révélation finale mais "The ghost writer" reste un modèle du genre et un énième très bon film pour Polanski.
Ce genre d’enquête d’un homme seul face à un environnement qui le dépasse me rappelle « JFK » (1992) ou « I Comme Icare » (1979) et plus récemment « Président » (2006). « The Ghost-Writer » est moins bien que les films pré-cités mais tient quand même très bien la route. Il y a malheureusement ici quelques baisses de rythme mais l’histoire qui s’effeuille petit à petit vaut qu’on s’accroche. De plus, le casting est parfait. A voir pour passer un bon moment de réflexion et de suspense.
Du très bon polar. Polanski dans ce qu'il sait faire de meilleur avec une mise en scène brillante et une ambiance noire à souhait. Si ce n'est un Pierce Brosnan un peu fade (mais n'est ce pas l'objet de son rôle?), les comédiens sont tous remarquables avec une mention spéciale pour Olivia Williams. Seule la toute fin est un peu manquée avec une mise en scène soudainement un peu lourde.
Un bon thriller aux multiples récompenses, mis en scène par Roman Polanski césarisé pour ce film. Sur une BOF d’Alexandre Desplat magnifiquement adaptée aux situations, le scénario nous distille un suspense savant. Il nous délivre de sombres menaces et une ambiance trouble comme sait la créer le maitre scénariste polonais Roman Polanski. Le casting nous réjouit avec le jeu magistral d’Ewan McGregor dans le rôle du nègre. Nous bénéficions également d’une très bonne prestation d’acteurs d’Olivia Williams, la femme du ministre Lang, et de Pierce Brosnan dans le rôle d’Adam Lang. Le Pitch : L’équipe de l’ex premier ministre britannique Adam Lang, recherche un écrivain pour terminer sa biographie ; Mike Macara l’ami et précédent négre du ministre a disparu. Le nouvel embauché se rend aux États-Unis chez Lang pour travailler sur le manuscrit. Une belle enquête menée par cet écrivain biographe, qui va se transformer en journaliste d’investigations …
Avec un scénario assez complexe, le film raconte que, à l'occasion de l'écriture d'une biographie d'un premier ministre anglais, son nègre découvre tout un système de corruption et d'espionnage parmi ses proches et dans lequel la CIA est impliquée. Histoire un peu tordue mais néanmoins crédible et surtout très bien racontée et filmée par Polanski en grande forme. Décors et extérieurs très travaillés avec une recherche stylistique prononcée. La maison du ministre est très photogénique. La progression fait naître un suspens et l'intrigue se dévoile peu à peu, mais pour un résultat assez peu surprenant somme toute pour un film d'espionnage. La grande qualité stylistique du film cache un peu une certaine faiblesse au niveau du scénario, surtout à la fin. Mais cela reste très prenant.
Le vieux thriller qui fait du bien. Le film d'investigation trépidant qu'il est de bon goût de déguster. Polanski qui sait ce qu'il doit faire, pas besoin d'en mettre des caisses. L'adaptation est une réussite, le film est glaçant et enivrant comme un verre de calva. C'est le genre de rôle qui donne la sensation d'être en immersion dans cette enquête. On paierait chère pour être à la place d'Ewan McGregor, dans le feu de l'action, dans ce coeur politico-scandaleux. Le film a voir un dimanche après-midi pluvieux, au fond de son pled.
Petit film fort sympathique malgré des enjeux relativement convenus sublimé par la maestra d'un Polanski résolument imbattable pour transcender de simples scripts en redoutables films à suspens. A voir au moins une fois!