Mon dieu quel film ! Polanski nous sort le grand jeu et nous montre qu'il est un des derniers géants du cinéma. J'ai été éclaboussé par tant de génie, la dernière demi-heure est a couper le souffle .
Un « nègre » littéraire est employé par l’ex Premier Ministre britannique Adam Lang afin de terminer l’écriture de ses mémoires. Ce dernier est réfugié sur une île à l’est des Etats-Unis afin d’échapper aux poursuites dont il fait l’objet par le Tribunal pénal International de La Haye. Ce « Ghost writer » apprend très vite que son prédécesseur, fidèle collaborateur d’Adam Lang, est mort noyé alors qu’il revenait par le ferry sur l’île qui abrite l’ex Premier Ministre. Suicide ou accident ? Un grand mystère semble entourer cette disparition. Le nouveau « nègre », tout en se consacrant à la transcription du manuscrit, décide de mener l’enquête sur ce décès. Le parallèle entre la vie de Roman Polanski ces dernières années et le personnage d’Adam Lang est évidente. Mais au-delà de cet effet miroir, le réalisateur bâtit un thriller politique à la construction remarquable et au suspense soutenu. Sur cette île battue par les vents, le « nègre » va évoluer dans ses investigations au milieu de personnages aussi mystérieux les uns que les autres. Dans cet univers paranoïaque, Roman Polanski mène son récit avec une grande justesse, aidée en cela par la magie inquiétante des lieus et une bande son à l’avenant. Ewan McGregor est à créditer d’une excellente prestation, à la fois vulnérable et déterminé à découvrir la vérité sur ce qui semble être une conspiration. Les seconds rôles sont tous très bons, à commencer par les deux personnages féminins : Kim Cattrall, à mille lieues de son personnage de « Sex and the City », et Olivia Williams qui joue l’épouse d’Adam Lang. Pierce Brosnan est parfait en ex-Premier Ministre et Tom Wilkinson fait une apparition remarquée dans la peau de Paul Emmett. « The Ghost Writer » nous tient en haleine jusqu’à la révélation finale et Roman Polanski, au-delà de ce que l’on peut penser sur ses évènements d’ordre privé, nous fait passer avec ce long métrage un très bon moment de cinéma.
Un scénario bien ficelé avec des acteurs d'un très haut niveau (encore une fois Ewan Mc Gregor est étincellant), tout celà bien filmé dans un superbe cadre..... un "hitchkock" parfait
Si l'ambiance met peu de temps à s'assombrir, Ewan Mcgregor dévoile en encore moins de temps son potentiel, à tel point qu'on a du mal à le reconnaître en "écrivain-nègre", un personnage sans identité ni antécédents, qui se retrouve pris malgré-lui dans une sombre affaire. Le casting soutient l'acteur principal, sans fausse note, porté par une mise en scène assez accrocheuse de la part de Polanski. Même si elle se relâche pendant de brefs instants, la tension est très palpable pour le spectateur, soutenue par la BO assez oppressante d'Alexandre Desplat dont on ne peut pas renier le travail. Le scénario est aguicheur, réaliste, et intéressant, pour peu qu'on ne soit pas déconcerté par le contexte politique qui, ici, se révèle saisissant et fait froid dans le dos. Comme dit un peu partout : Toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants ne saurait être fortuite.
une intrigue politique prenante, des acteurs charismatiques (surtout ewan mc gregor), une BO maintenant le suspense, un incroyable coup de théâtre... bref, tout ce qu'il faut pour faire un superbe film ! c'en est d'ailleurs un
Une intrigue bien ficelée, un sens du mystère plutôt bien dosé, en bref toutes les bons ingrédients pour un bon thriller...mais auquel il manque malgré tout un petit quelque chose... La chute laisse un goût d'inachevé malgré une scène cette toute en suggestivité bien trouvé.
Très bon thriller politique. La mise en scène de Polanski reste classique, épurée et simple mais très efficace et lourde de sens. La façon de filmer du metteur en scène accentue l'ambiance paranoïaque du film, le spectateur se retrouve très vite dans la peau du héro qui lui-même se retrouve très vite dépassé par les évènements. Les arrières plans sont aussi très importants et renforcent le sentiment d'insécurité, le "ghost" n'est jamais seul, d'autre part, ils ne sont jamais flous, et ça c'est vraiment fort, notamment sur certaines scènes. Le casting est impeccable et rend totalement crédible cette histoire, que ce soit Pierce Brosnan en ministre difficile à cerner, Ewan McGregor, très convaincant dans le rôle du "ghost". A noter une petite apparition d' Eli Wallach qui fait toujours plaisir. La conclusion du film est à l'image de celui-ci, tout en suggestion. Un film à voir donc qui se détache beaucoup des productions actuelles du genre.
Un grand film qui est certainement l'un des meilleurs de Roman Polanski. N'empeche on peut dire tout ce que l'on veut sur lui, il reste un grand monsieur du cinéma mondial avec des films comme Le Pianiste, The Ghost Writer ou Rosmary's baby qui sont tout simplement des grand grand films. Sinon, en revenant sur le film, énormément de suspence, un scénario plutot judicieux et un bon casting (Ewan McGregor en nègre et Pierce Brosman en Président).Un film qui n'a pas volé ses Césars. Le plus fort dans ce film est le fait qu'il fut fini alors que Polanski était en prison. Un des meilleurs films sortis en 2010.
Un excellent thriller politique passionnant de bout-en-bout malgré une ou deux infimes longueurs bien normal pour ce genre de film. Polanski revient en force dans le monde du cinéma et il est aidé par l'interprétation sans faille d'Ewan McGregor.