Le démarage est un peu long. La prise de conscience (du danger et des enjeux) du personnage, interprété par Ewan Mcgregor, marque le début véritable d'un film haletant, avec un twist final quasi-parfait. Autre aspect positif, l'histoire n'est manichééne et nous montre l'aspect le plus triste de la realpolitic.
Un ancien premier ministre anglais sous le coup d’un mandat d’arrêt par le tribunal pénal international fait appel à un « Ghost writer », un nègre, afin de l’aider à rédiger ses mémoires. Mais cette collaboration va se révéler plus compliquée qu’il n’y paraissait. Un suspense détonnant, un thriller psychologique et politique surprenant et haletant, un rythme soutenu de bout en bout : Roman Polanski réalise un très grand film. Adepte du réalisateur plus que de l’homme, son dernier film mérite amplement tous les éloges dont il a bénéficié. On assiste à un poker menteur psychologique avec une tension permanente dès les premières images. Comme dans un bon Hitchcock, spectateur, on sent la manipulation dont est victime le personnage ; mais au bénéfice de qui et pourquoi ? La réponse viendra très tardivement jusqu’à un rebondissement final qui est peut être la seule faiblesse du film : comment un homme si méfiant devant ce panier de crabes politique peut-il, par orgueil, se faire aussi bêtement piégé ? En tout cas… le vrai sujet de film m’a passionné… comment les puissants, en ce bas monde, se sortent toujours des situations les plus compliqués, les plus scabreuses et les plus compromettantes sans jamais y laisser une plume… alors que le citoyen lambda peut subir le passage du rouleau compresseur s’il dépasse les limites de la liberté que l’on veut bien lui accorder. Terrifiant… A ne louper sous aucun prétexte… Un film dense et très riche…
une premiere partie accrocheuse! une ambience sombre sobre et soignée, une intrigue finement développée! reste le dénouement un peu flou et pas forcement a la hauteur du reste ! ewan et pierce sont très biens et prouvent encore une fois la largeur de leur palette
La politique et ses dessous, ses distinctions parfois floues entre bien et mal revues ici de façon magistrale. S'il s'était quelque peu égaré ces derniers temps, signant notamment une adaptation d'Oliver Twist d'une rare platitude, avec "The Ghost Writer" Roman Polanski signe son meilleur film depuis des lustres, passionnante plongée au cœur du pouvoir et de ses revers de médaille. Certains objecteront que l'œuvre tomba à point nommé, le cinéaste étant au même moment visé par de sombres affaires personnelles. D'autres n'y verront qu'un grand thriller politique porté par deux brillants acteurs (Ewan McGregor en tête), jouant admirablement sur les faux-semblants et ouvrant enfin une remarquable piste de réflexion sur le métier de nègre.
Un bon Polanski, très bien maîtrisé niveau mise en scène et une phootgraphie pour ma part sublime. Seulement j'ai trouvé le scénario un peu trop confus (quoique compréhensible) et la fin m'a déçu.
un peu long, comme presque tous les thrillers... l'intrigue est pas trop mal, mais pas assez camouflée, quand y'a pas beaucoup de personnages, on s'attend toujours au rebondissement final. rien de spécial pour la réalisation, les acteurs sont corrects, rien d'épatant, l'histoire ne prend pas autant d'ampleur qu'espéré. en bref : pas mal, pas inévitable.
Je ne comprends pas vraiment l'engouement de la critique presse pour ce film. Certes, c'est un bon film mais de là à frôler la note suprême?! The Ghost-Writer est un thriller politique aux décors pâles mais tout à la fois sombre, sans presque aucune lumière vive ce qui plonge le spectateur dans une atmosphère assez morbide. L'histoire est bonne (je n'ai pas lu le livre d'Harris donc je ne peux le comparer), les acteurs sont justes (Ewan Mc Gregor est excellent) mais il y a comme un faux rythme tout au long de ces 2 heures.
Roman Polanski prend les commandes ici d'un thriller politique, avec une réalisation très classe, une photographie magnifique notamment pendant la ballade sur l'île & une mise en scène quasi parfaite. Il prouve une fois de plus qu'au delà des différentes accusations qu'il porte sur le dos, il a un réel talent qui n'est plus à remettre en cause. Ce qui me gène ici, c'est davantage l'intrigue. Même si bien ficelée et intéressante, elle apparait (trop) complexe et parfois un peu lourde pour qui ne s'intéresse pas vraiment à la politique. On passe malgré tout un bon moment à essayer de comprendre le pourquoi du comment, en étant conscient qu'il faut être munie de toutes ses facultés mentales pour pouvoir en apprécier le contenu de manière totale. Ce n'était apparemment pas mon cas. Le doublage français manque quant à lui de conviction ce qui nuit à la bonne performance d'Ewan Mc Greggor. Enfin, le final est superbement orchestré au point de vue esthétique, un peu moins au niveau de l'intrigue. C'est à voir une fois ou deux, en VO obligatoirement.
Polanski nous propose un thriller politique avec des acteurs convaincants, un développement relativement solide, et une bonne réalisation. Cependant, quelques moments du film sont confus, les enchaînements entre les événements et les découvertes du protagoniste semblent parfois forcés. The Ghost Writer n'est peut-être pas un film qui s'adresse à monsieur tout le monde, mais il saura tout de même trouver son public.
Ce film dévoile beaucoup de vérités sur les coulisses de la politique anglaise, qui n'a pas reconnu Tony Blair, le "caniche" des américains ? La sortie du film correspond aussi à la relance des ennuis judiciaire de Polanski, pur hasard? Je n'en sais rien, faudrait demander à la CIA ;)
Faudrait une case spéciale "total nanard". Ce film c'est du grand n'importe quoi sous les applaudissements généraux. Film conspirationniste à deux balles ? Non non, ce film va beaucoup plus loin, maintenant les conspirateurs vont même tuer le petit scarabée qui gogole dans sa petite chaise. Oh oui ça fait frissonner dans ses babouches. Bref ridicule d'un bout à l'autre, surtout à l'époque actuelle où les collusions se font impunément et au grand jour. Get a life.
McGregor est pourtant un bon acteur et Polanski, un réalisateur qui connait son affaire. Mais là c'est de l'esbrouffe totale, du foutage de gueule complet! Les ficelles sont énormes, le scénar vide, quand au final, je n'en parle même pas. Ghost writer est un lamentable nanar...
Une chose est sure: ces derniers temps, Polanski a fait coulé bien de l'encre et à déclencher bien des scandales. Scandales qui auraient pu être fatals à "The Ghost-Writer", nouvelle production du cinéaste. Heureusement que le film a réussi à arriver sur nos écran, non sans joie. L'attente à donc été longue mais le résultat ne déçoit vraiment pas! Non bien au contraire The Ghost-Writer constitue une puissant drame comme il en sort très rarement hélas. Sur fond politique, the Ghost-Writer tisse le portrait d'un nègre qui voit peu à peu sa vie basculer dans de nouveaux problèmes, face à un ancien premier ministre apparemment corrompu. L’intrigue est complexe et on peine parfois à assimiler la totalité des éléments narratifs et évènements survenant. De même la personnalité des personnages est souvent contrasté et bipolaire, changeante. Le film, sobrement mais efficacement mis en scène, dégage une atmosphère particulière,envoutante, oppressante même. Les décors souvent désolés de l'île grisâtre ou séjourne Ewan McGregor ajoute une touche de mystère au film, flirtant avec le polar. Si le jeu des acteurs est bluffant (Pierce Brosnan parfait dans son rôle et Ewan McGregor toujours aussi talentueux et génial), c'est la dimension scénaristique et l'intrigue détaillée qui insuffle au film un vent d’excellence. Cependant le film n'est pas parfait, loin s'en faut, et certains passages longuets brisent homogénéité du film. On pourra aussi reprocher à la trame scénaristique de parfois trop pinailler sur des faits à l'importance minime, nous embrouillant nettement plus que nous éclairant. C'est pourquoi, même si The Ghost-Writer n'est pas un futur classique du genre, il parvient à nous captiver et à nous questionner jusqu'à la fin. Polanski fait preuve d'une puissante maitrise cinématographique, mure et réfléchie, et convainc. Un film à la dimension psychologique et dramatique forte, critiquant les vices de politiques de plus en plus fragilisées. Une poignante hymne à l'écriture aussi. Bref... un film à voir!