Nègre, n. m. fam. : auteur payé par une personne pour écrire les ouvrages qu'elle signe.
Parce que l'homme idéal ressemble de très près à Ewan Mc Gregor (ça rime avec j'adore) faisant du vélo sous la pluie dans un paysage composé de dunes de sable.
Un duo d'acteurs monstrueux emmene ce super film bien ficelé. Mac Gregor se doute de quelque chose et mene son enquete. Bon film mais fin un petit peu trop rapide et un debut un chouilla long. mais du bon Polanski
ca semble écrit par un enfant de 12 ans qui brode au fur à mesure et qui dirait à sa mère que la "CIA c'est pas bien ce qu 'elle fait maman". On retruve quelques idées fixes de Polanski avec l identification au précédent "négre" comme dans le locataire.On ressort décu comme l acteur du film qui cache mal son amertume d avoir couché avec la brune reveche plutot qu avec Kim Catrall toujours aussi .......Au fait on ne dit plus "négre" mais écrivain de couleur
Ce film est énorme, surtout quand le nègrespoiler: découvre les preuves du lien entre l'ex-premier ministre accusé et les opérations de torture menées par la "Si Aïe Hey" . Et puis il y a ce retournement hallucinant au moment où spoiler: le nègre sort de la baraque de l'agent américain Paul Emmet qui aurait mis une taupe dans le coup pour appuyer toute la politique de Lang en faveur des Etats-Unis et ce depuis le début . Et quel suspens haletant quand le nègre voit qu'ilspoiler: est poursuivi, parce qu'il en sait trop et qu'il est susceptible de finir comme son prédécesseur, tué pour que ne soit pas compromise la subtile opération de corruption du mandat de Lang . Ah ouais vraiment extra ça. Ah ouais et pis quand on découvre que spoiler: la femme de Lang est depuis le début l'agent infiltré de la CIA ... Trop révolutionnaire quoi. Par contre, il est certaines scènes plus décevantes, comme celle où l'on se rend compte qu'spoiler: Ewan McGregor a une petite bite . Très bon bilan somme toute. Mais je le reconnais, pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, cette critique risque de leur apparaitre peu constructive...spoiler:
Polanski est un touche-à-tout et s'attaque cette fois, dans "The Ghost Writer", au thriller politique. Si le film est globalement bon, il souffre de quelques irrégularités. Il en va ainsi de l'ambiance qui alterne entre suspens et longueurs mais aussi du scénario contenant ce qu'il faut de rebondissements surprenants malheureusement noyés dans une intrigue un peu trop convenue. La fin elle-même est plutôt décevante. Ces quelques facilités sont cependant atténuées par une mise en scène toujours au top de la part de Roman Polanski. Au final, ce thriller reste divertissant et intéressant mais il lui manque ce qu'il faut pour en faire une pépite du genre.
Captivé par ce film sans prétention mis en scène avec sobriété (mais classe) par Roman Polanski. L'intrigue se suit avec intérêt au fur et à mesure que celle ci monte en puissance. Sa plus grande force est dans sa façon de présenter les comportements des personnages. C'est dans leurs aspérités, leurs caractéristiques individuelles, que le film tire véritablement son épingle du jeu car l'on se passionne pour cette histoire politico-sentimentale. Le personnage d'Ewan McGregor est parfait pour permettre au spectateur de rentrer dans le film car il pose un regarde distancié et plutôt critique sur le monde dans lequel il vient d'entrer et Polanski prend plaisir à disséminer ça et là de nouvelles informations sur l'intrigue que nous découvrons en même temps que le protagoniste principal.
Pas grand chose à ajouter pour ce film somme toute classique mais très prenant. Un très bon moment de cinéma !
Très utilisés en littérature commerciale, les prête-plumes (autrefois appelés « nègres littéraires », terme évidemment moins politiquement correct aujourd’hui !) sont pourtant peu traités au cinéma. C’est chose réparée avec « The Ghost Writer », où l’un d’entre eux est chargé de reprendre les mémoires d’un ancien Premier Ministre Britannique, suite au décès soudain du précédent prête-plume. Une situation toxique qui va rapidement s’envenimer… Dès le départ, Roman Polanski pose son atmosphère. Photographie grisâtre et pluvieuse, cadre isolé (le gros de l’intrigue se déroule sur l’île de Martha’s Vineyard), et héros confronté en permanence à des personnages puissants intimidants ou des figures anonymes inquiétantes. On est ainsi d’entrée de jeu absorbé par ce thriller néo-noir qui semble écraser son protagoniste. Car c’est ici clairement un film d’ambiance. Il y a peu ou pas de scènes d’action, tandis que les rebondissements n’ont rien de follement original. Mais cette ambiance est particulièrement soignée, prenante de bout en bout, et soutenue par des acteurs en forme. Pierce Brosnan, convaincant dans l’un de ses rares rôles marquants post-James Bond. Il incarne un ancien Premier Ministre déconnectés des réalités, peu adroit, qui évoque les errements sécuritaires des années 2000 (l’élection de Barack Obama en 2008 avait insisté sur les tortures & dérives mise en place par l’administration Bush et ses alliés). Ironie de l’histoire, ce personnage coincé aux USA pour éviter les poursuites de la Cour Pénale Internationale fait fortement écho à Roman Polanski, lui-même dans l’impossibilité de revenir aux USA suite à une sombre histoire de viol datant des 70’s (le film se déroule aux USA mais a été tourné en Europe). Double ironie, dans les mois qui entourèrent la sortie du film, le réalisateur se rendit en Suisse, fut arrêté et faillit être extradé vers les USA ! Aux côtés de Pierce Brosnan, Ewan McGregor campe un protagoniste anonyme discret mais perspicace, dont la présence habituellement fantomatique va cette fois en déranger certains… Tandis qu’Olivia Williams est une épouse ambigüe. Avec en bonus de bonnes têtes en petits rôles (Tom Wilkinson, James Belushi, ou Eli Wallach dans l’un de ses derniers rôles !). Un thriller maîtrisé.