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ffred
1 702 abonnés
4 019 critiques
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5,0
Publiée le 20 mars 2010
Malgré la polémique entourant son réalisateur Roman Polanski et un film terminé à distance, The ghost writer son nouveau film, est une réussite totale sur tous les plans. Pas la peine de s'étendre des heures en commentaires. La mise en scène est virtuose. Le scénario est ingénieux. L'intrigue est savamment orchestré. L'ambiance particulière. Le suspens monte progressivement en nous prenant dès les premières minutes. Les rebondissements sont distillés avec soins. Les acteurs sont tous formidables chacun dans leurs styles. Ewan McGregor tient très bien la route. Pierce Brosnan arrive à rester sobre. Olivia Williams dans le rôle de sa femme et Kim Cattrall, échappée de Sex and the city, sont toutes les deux parfaites. Dans des petits rôles on retrouve le rare Timothy Hutton, la légende Eli Wallach ou encore James Belushi méconnaissable. Bref, une bonne histoire, une bonne mise en scène, une bonne technique, de bons acteurs = du bon cinéma = un grand film. Peut être pas le meilleur Polanski mais pas loin...
Avec son rythme lent mais implacablement tendu, avec sa tonalité comme assourdie, The Ghost Writer évoque les classiques des seventies tels que Conversation secrète [de Francis Ford Coppola] ou Chinatown du même Polanski. Mais le réalisateur ne se contente pas de récrire et de remonter ces films à la mode frénétique et déchaînée d'aujourd'hui, il en distille le souvenir, le goût et l'influence. Le personnage principal, qui n'a pas de nom, est interprété par Ewan McGregor. (Une génération plus tôt, Michael Caine s'y collait.) C'est un nègre littéraire talentueux (et, implicitement, un écrivain raté) à qui va être confiée la mission de colorer les mémoires affreusement ternes d'un ancien Premier ministre britannique. Le précédent nègre est mort avant d'achever le manuscrit, victime d'une noyade au large de l'île où vivent l'homme politique en question, Adam Lang (Pierce Brosnan), et son épouse aussi brillante que frustrée, Ruth (Olivia Williams). Le nouveau nègre s'attèle à la tâche contre la promesse d'un chèque de 250.000 dollars. Le problème, c'est que ce chèque est englué dans une véritable toile d'araignée, celle de la vie politique et affective des Lang. Retranchés dans leur maison au modernisme minimaliste (cette maison mériterait d'ailleurs l'oscar de la meilleure maison de film), les Lang découvrent à la télévision qu'un ennemi politique implique Adam dans un scandale lié à des tortures, et que la Cour pénale internationale menace d'intenter des poursuites. À la demande des Lang, le nègre rédige un communiqué de presse au nom d'Adam, ce qui fait de lui, comme l'en informe gentiment la secrétaire et maîtresse d'Adam, «un complice». La résistance qu'oppose cet ancien Premier ministre déchu à l'extradition, ses justifications équivoques quant à son passé, rappellent forcément les propres démêlés judiciaires de Polanski, mais sans que l'analogie ne soit trop appuyée (pas assez en tout cas pour ceux qui chercheront dans ce film un mea culpa du réalisateur).il ghost writer est un grand film avec une intrigue vraiment bien ficelé et une fin inattendu.
Le film de Polanski est sorti simultanément avec ses ennuis pour sa vieille affaire d’abus sexuels sur une mineure dans les années 70. De ce fait la sortie de “Ghost writer “ a été un peu éclipsée. C’est dommage car sans être un des plus grands Polanski “The ghost writer” s’avère être un excellent thriller politique qui nous montre que contrairement à des Scorsese ou Allen, Polanski qui tourne moins il est vrai, a encore un peu de créativité à mettre au service de son art. Dans un contexte très différent on peut voir quelques analogies avec le parcours du jeune médecin du “Dernier roi d’Ecosse” de Kevin Mac Donald. Envoyé sur une île de la côte Ouest des Etats-Unis pour mettre la touche finale aux mémoires d’un premier ministre anglais à la retraite, Ewan Mac Gregor va découvrir les sables mouvants constituant le socle de la vie d’un homme politique de premier plan qui de surcroît est mêlé de près à la politique étrangère de la première puissance mondiale. Polanski fait clairement allusion à Tony Blair dont le soutien sans faille à Georges Bush dans sa croisade "contre le mal islamiste" a divisé l’opinion publique anglaise et mondiale. A partir de cette réalité, le grand cinéaste construit un thriller haletant qui nous conduit dans les arcanes de la CIA qui infiltre tout pour parvenir à ses fins. Si on suit le raisonnement jusqu’au bout, un de ses agents féminins aurait séduit un étudiant de Cambridge brillant mais sans convictions marquées pour finir par en faire le meilleur allié de l’oncle Sam. Machiavélisme à très longue portée qui en dit long sur la volonté américaine de continuer à asseoir sa position dominante sur l’échiquier mondial. Brosnan est parfait pour personnifier ce bel animal politique qui se rend compte au moment du bilan qu’il n’aura pas su imprimer sa patte sur le destin de son pays. L’ambiance sur l’île et dans cette villa battue par les vents contribue parfaitement à imprimer au film un climat pesant qui donne la chair de poule au spectateur . Mac Gregor comme à l’accoutumée est parfait de sobriété et de détermination. A noter les cameos de Timothy Hutton et de James Belushi que je n’ai pas reconnu.
Deux films m'intérèssant sortaient en même temps ce mercredi : celui-çi avec Ewan mcGregor que je suis depuis 1999 et NINE avec Nicole Kidman que je suis aussi depuis la même époque. Préférant un film dramatique à une comédie musicale, j'ai bien fait d'aller voir le premier.
Sortie évènement pour le dernier film de Polanski, porté par d'excellentes critiques et une bonne couverture médiatique même si je pensais qu'il en aurait encore plus. Grosse surprise : la voix française de mcGregor qui a toujours été celle de Bruno Choel depuis 1999 n'est pas la même ! Idem pour celle de Pierce Brosnan. Je ne sais pas quelle boîte s'est occupée du doublage mais c'est lamentable !
2h10 d'enquête intense et complexe pour laquelle il faut rester concentré devant le film pour bien tout saisir. Pour ma part, je n'ai pas tout compris aux soubresauts politiques. Mais la réalisation rappelle par moment la virtuosité de FRANTIC en 1988. Polanski propose une véritable science de l'image avec des plans intriguants de cette île avec ses paysages d'hiver, des scènes de nuit envoûtantes et la pièce du 'bunker' d'où à travers une grande baie vitrée, on observe un extérieur fascinant ...
Le final est surprenant et laisse un goût amer.
Ewan mcGregor qui revient en force avec plusieurs films à l'affiche, redéfinit son jeu d'acteur avec un de ses meilleurs rôles tout en interiorité. Il est de chaque image et son parcours, sa crédibilité d'acteur s'en trouvent grandi.
Ca faisait longtemps que l'on n'avait pas vu un bon thriller politique et ici Polanski utilise avec génie la situation géopolitique actuelle en mettant en scène les difficultés juridiques d'un ancien premier ministre britannique qui a tout de Tony Blair sauf le nom (et la femme...). Le face à face entre Ewan McGregor et Pierce Brosnan est d’une intensité cinglante grâce à une atmosphère oppressante et à des personnages dont la psychologie est parfaitement bien mise en place. Le seul souci provient du rebondissement final, la révélation étant basée sur un système plutôt éculé.
On est tenu en haleine par une intrigue assez mystérieuse, pour constater au final que ça ne valait pas le coup et que le film reste moyen, en plus d'être franchement lent et froid. Son propos est à mi chemin entre la littérature, les scandales politiques, les tortures en Irak ou l'enquête policière, dans une ambiance feutrée avec une villa sur une île américaine par temps pluvieux. Malheureusement le résultat s'avère décevant et presque aussi maussade que la météo. Sans doute que Polanski a tout misé sur l'ambiance, mais c'est un échec et il n'y parvient pas aussi bien que Scorcese avec Shutter Island (pour faire l'analogue avec un autre film qui contient quelques points communs).
Roman Polanski signe, avec "The Ghost Writer", un de ses meilleurs films. A part les quelques passages à vide du début le film est une réussite complète. Ewan McGregor est l'écrivain "nègre" d'un ancien premier ministre anglais incarné par Pierce Brosnan, mais avec le décès du précédent rédacteur et l'inculpation de l'ex-premier ministre dans une affaire de terrorisme vient vite mettre le doute dans les esprits de l'écrivain comme dans le nôtre. Tout le film est construit là-dessus, avec une angoisse que Roman Polanski laisse planer au-dessus de nous avec un mystère très surprenant. Les deux acteurs principaux sont impeccables. La mise en scène est parfaite, le talent du réalisateur est bien visible dans "The Ghost Writer" qui est un excellent thriller.
Cela faisait longtemps que Roman Polanski n'avait pas réalisé un aussi bon film, cela faisait même trop longtemps... Le retrouver au sommet de son art est un plaisir absolu. Le scénario est diaboliquement bien écrit et va jusqu'à transcender le roman de Robert Harris dont il est adapté (chaque scène réserve son lot de surprises, on ne sait jamais ce qui peut arriver jusqu'à la fin, magistrale). La mise en scène est très bien maîtrisée, parvenant à créer de la tension en quelques plans, le tout soulignée par une superbe partition d'Alexandre Desplat et par des plans qui relèvent du génie (le plan final, marquant). Les décors sont très bien choisis (on pense à "Cul-de-sac" à certains moments) et ne font que renforcer l'atmosphère oppressante qui règne sur cette histoire de cachotteries, d'ancien premier ministre et de CIA. En nègre embarqué dans cette sale histoire dont il ne peut guère se dépêtrer, Ewan McGregor est parfait face à un Pierce Brosnan surprenant en contre-emploi et à une Olivia Williams troublante. Un grand thriller, justement récompensé aux Césars.
Très bien filmé, certes. Mais ça ne suffit pas. Un film dont on peut très bien se passer tant il est inutile , autant pour le Cinéma en général que pour les 3/4 de la planète. Dommage!
Un ratage impardonnable. Polanski avait tous les éléments pour faire un film-somme : le huis-clos dans l'île, l'ambiance paranoïaque, la manipulation, la perte de l'innocence, l'exil forcé, la culpabilité, un casting royal, etc. Et il s'évertue pendant 2h à passer complètement à côté de son film. Certes, la mise en place fonctionne pas mal, malgré le grand clacisisme de la réalisation. Mais bon, Polanski sait camper le mystère et créer (un peu) le trouble. On se dit alors que tout ça va vite se détraquer... Et non. Ca ne décolle pas et ça s'enlise définitivement dans la deuxième partie, lorsque le héros quitte l'île pour mener une enquête soporifique à la Derrick. Là, on perd tout : la complexité des rapports entre les personnages, le début de tension qui s'instaurait sur l'île... Un vrai pétard mouillé. Jamais le réalisateur n'exploite le potentiel de son sujet et tout se resserre autour d'une enquête qui n'a absolument aucun intérêt. Comme si Polanski avait confondu le McGuffin avec le propos de son film... Comment foirer à ce point un projet qui était fait pour lui ? Un vrai mystère.
Suspense habile jusqu'aux dernières images, ce thriller signé Polanski est une impeccable machine de précision, dans laquelle un Ewan McGregor, parfait en homme dépassé par les événements, tente de sauver les apparences, puis sa peau au milieu d'un complot politique. De la mise en scène aux décors en passant par la direction d'acteurs, l'ensemble est d'une redoutable efficacité, sans rechercher l'effet outrancier. Du très bel ouvrage.
Superbe thriller réalisé par Polanski avec McGregor ( excellent )et Brosman. Une atmosphère stressante et inquiétante qui nous tient en allène tout du long. Un scénario de plus en plus difficile a suivre au cours du film. Une fin pas mal. Excellent film!
Film a suspense oblige, the Ghost Writer accumule les clichés du genre. Multiplications des fausses pistes, et résolution de l'intrigue au compte goutte. Même si l'ambiance pluvieuse de l’île, ainsi que son côté huis-clos et une musique en note de piano (encore des clichés) essaie de tout faire pour simuler un semblant de tension, le tout est assez lent et ennuyant. Thriller oblige, il est tout simplement interdit au spectateur de participer à l'intrigue, puisque les pistes s’enchaînent et s'enfoncent de façon gratuite sans éléments de participation du spectateur. Alors on s'ennuie. Ce qui est dommage: la mise en scène est excellente, certaines répliques font mouche et le scénario est cohérent dans l'ensemble et surtout on assiste à deux réalités politiques impensables de trouver dans un cinéma grand public actuel: comme le fait que les USA n'ont pas ratifié le traité de la CPI (comme Israël, la Chine, l'Irak, etc.); et aussi une charge comme quoi, le Royaume Uni sert les intérêts des USA aveuglément.
Comment faire pour s'échauffer dans une dernière partie un peu plus alerte gommant plus d'un tour de cadran vous ayant tenu en éveil par miracle.
Un sursaut soudain auquel on ne croit plus, propulsé d'un contexte gris, pluvieux, venteux et glacial autant à l'extérieur qu'a l'intérieur d'un bunker isolé du monde.
L'atmosphère tranchante et robotisée d'un récit conçu comme un puzzle dans une photographie somptueusement blafarde.
Chaque pièce faisant progresser lentement l'ensemble vers un coup de fouet final bien tardif.
Un opus Politique certainement valeureux mais carburant au diesel ceci nécessitant une attention soutenue dans un esprit préférant faire languir les sens plutôt que de les animer.