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Walter Mouse
511 abonnés
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4,0
Publiée le 15 septembre 2012
The Ghost Writer est contrairement à ce que je pensais, un très bon film jamais ennuyant mais encore une fois, c'est un film que les critiques ont trop encensé, beaucoup trop encensé, à tel point que je me demande pourquoi. La qualité du film est très bonne mais ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre. Quand j'avais vu les premières bandes-annonces quelques jours avant la sortie au cinéma, j'avais le pressentiment que le film se résumait en une enquête chiante, très ennuyante et qui manque vraiment de rythme, mais j'ai été très surpris sur ce point car Roman Polanski arrive à nous faire accrocher de bout en bout à l'enquête sans qu'on ai une grosse envie de dormir même pendant les scènes les plus longues avec beaucoup de dialogues. La réalisation est donc maîtrisée. Alexandre Desplat est un compositeur que j'apprécie de plus en plus ces derniers temps et le thème principal qu'il a inventé pour le film est pas mal du tout et provoque un côté très bizarre pendant le film même s'il ne faut pas compter sur la musique pour donner un excellent film, car le film est trop particulier pour que ce soit la musique qui soit le vrai atout. Les acteurs sont très bons, Ewan McGregor incarne sans problème ce nègre dont on ne connaît même pas le nom d'ailleurs, Pierce Brosnan est bien entendu très bon mais apparaît beaucoup moins que je l'imaginais, même Olivia Williams a un rôle plus important, elle se débrouille elle aussi très bien d'ailleurs. Le scénario est bien ficelé mais j'ai trouvé la fin un peu décevante et sans grande surprise, dans ce genre d'enquête, on s'attend généralement à un rebondissement final très étonnant mais là le fait de savoir que spoiler: Ruth Lang travaillait pour la CIA ne m'a fait ni chaud ni froid . The Ghost Writer est donc au final assez accrocheur mais je ne comprend pas l'éloge qui a été fait par les critiques presse, Le Pianiste et Oliver Twist m'ont fait beaucoup plus d'effet et là je comprenais à quel point les films étaient brillants mais là, c'est juste un divertissement à voir une fois mais pas inoubliable.
Un thriller politique sur un thème du lien qu'il peut y avoir entre le pouvoir et les marchands d'arme.Rien de nouveau sur ce thème et surtout rien de nouveau dans ce film qui voudrais perdre son spectateur en tentant vainement de noyer le poisson,seulement ce n'est ni subtile,ni intelligent c'est très et même trop prévisible.Tout se dessine dès le début du film,pour terminé de la façon la plus prévisible et niaise qui soit.Ce genre de film non seulement doit être ficelé impeccablement mais il doit y régner une atmosphère.Et surtout le spectateur ne doit rien voir venir et prendre les infos en retard ou même temps que le personnage et ce n'est absolument pas la cas ici car on connait toute cette navrante histoire dès son commencement.Malheureusement Polanski croit faire du neuf avec les stéréotypes les plus courant.Coté image ce ciel gris foncé et forcé numériquement rend le tout plutôt moche et voir même donne un gros coté ringard.
A défaut d'être le chef d'oeuvre annoncé par beaucoup, "The Ghost-Writer" n'en demeure pas moins un événement cinématographique important de cette première partie de l'année 2010. Certes parce qu'il marque le retour à la réalisation de Roman Polanski après cinq années d'absence et un "Oliver Twist" pour le moins décevant, mais aussi et surtout parce qu'il augure (presque) une sorte de nouveau genre : le "thriller sans action." Cela dit attention! N'allez pas comprendre par "sans action" ennuyeux, mais bien sans bagarre ni fusillades, comme cela pouvait d'ailleurs déjà être le cas dans "Shutter Island" sorti une semaine plus tôt. On pense ainsi régulièrement à Pollack, mais "The Ghost-Writer" reste avant tout un film de Polanski, que ce soit quant à son aspect paranoïaque, inquiétant, ironique même à certains moments. Il n'y a certes pas de grandes envolées lyriques ou même de scènes proprement inoubliables (hormis peut-être le superbe final), mais il n'en demeure pas moins extrêmement agréable pour ne pas dire réjouissant de voir qu'un film ne nous concernant pas forcément au premier abord (les mémoires d'un ancien Premier Ministre Britannique) peut s'avérer aussi intéressant à suivre. Bref, c'est du bon cinéma, aussi instructif (tout les événements sans exception sont inspirés de faits réels) que divertissant : vous savez donc ce qu'il vous reste à faire.
Un prodigieux thriller politique dont la remarquable cohérence entre le fond et la forme,est mise au service des obsessions de son réalisateur.Roman Polanski,avant d'être rattrapé par la justice,tournait "The Ghost Writer" avec une ferveur créative digne de ses jeunes années.Un écrivain-nègre découvre avec étonnement le passé peu glorieux de l'ex-premier ministre britannique(Pierce Brosnan,cinglant)dont il rédige les mémoires.En enquêtant plus profondement,il plonge dans une affaire de corruption,de meurtres,de faux-semblants,et de manipulation.A la manière d'un héros hitchcokien,Ewan Mc Gregor(dont la présence faussement crédule et effacée est absolument parfaite)est plongé dans un environnement kafkaïen,bien réel,mais dont il ne connait rien.La subtilité impénétrable d'Olivia Williams apporte également énormément au film.Cette île battue par les vents,grisonnante,reflète la claustration et l'isolement du nègre.Réflexion sur le pouvoir egotique,sur le voyeurisme,sur la ligne ténue entre vérité et mensonge,sur le lynchage médiatique aussi.Un Polanski qui semble maîtriser totalement son art,n'hésitant pas à noircir l'atmosphère à la moindre occasion(le motel lugubre,la confrontation Mc Gregor/Wilkinson)et jubilant devant un mémo passant de main en main.Dernière image frappante,magnifique métaphore de tout ce qui a été vu précédemment.Du très haut niveau.
Attention chef d'œuvre ! Une bonne surprise car combien de cinéastes vieillissant n'ont plus été à ces âges que l'ombre d'eux mêmes (Hitchcock, Lang, Buñuel...) Ici l'œuvre vaut les autres, car il n'y a rien à jeter chez Polanski, une maîtrise du scénario sans bavures, une direction d'acteur qui est une véritable leçon de cinéma, un climat envoûtant, passionnant qui nous tient en haleine, à ce point que quand le rideau tombe on se dit qu'on en aurait bien repris encore une heure ou deux. Un grand thriller, très inquiétant, très noir, très pessimiste, mais quel film ! Merci Monsieur Polanski !
Roman Polanski réalise avec "The Ghost Writer", un thriller passionnant, doublé d'une critique des politiques actuelles. Ewan McGregor incarne un "nègre" littéraire (un écrivain sensé rédiger les mémoires d'une personne importante, mais dans l'ombre, sans être connu et reconnu des lecteurs) qui est engagé pour sortir en bouquin les mémoires d'un ancien premier-ministre britannique (Pierce Brosnan), après que le précédent "nègre" et ami du politicien soit décédé au cours d'une mort plus que suspecte . Au début du film, le spectateur pense qu'il va assister à un thriller parano et psychologique, alors qu'il s'agit en fait de quelque chose de plus réaliste, et de plus actuel. En effet, il ne s'agit pas ici de simple meurtre à la sauce "complot" car en fait, dans l'intrigue principale, on s'en tape complètement de savoir comment, pourquoi, et par qui il a été tué... Ou plutôt on devrait s'en taper, puisque le spectateur est dérouté par ces intrigues parallèles liées entre elles et imagine que c'est ce meurtre qui va être résolu et non pas... Mais c'est tout de même ce macchabée qui est l'élément déclencheur de l'intrigue, et qui en est le fil conducteur ! Car c'est lui qui conduira notre "nègre" ou "Ghost Writer" en Anglais à enquêter et à tout découvrir. Le scénario est très bien ficelé, c'est certain, mais manque cruellement de rebondissements, ce qui fait que le tout soit très lent, et donc peu angoissant. La mise en scène de Polanski contribue cependant à rajouter une dose de mystère et de non-sens à ceci, elle est classe, sobre et très précise. La musique aussi déroute, Alexandre Desplat compose ici une belle partition elle aussi élégante et épurée. Au final, on a un thriller lent, stylé, moins parano qu'il n'y paraît et traitant de... Géopolitique !
Un thriller où Roman Polanski arrive à distiller l'atmosphère angoissante qui bien caractéristique de son oeuvre. Même si dans ce film, elle n'est qu'efficace par instant, contrairement à dans ses chefs d'oeuvre comme «Rosemary's Baby» et «Chinatown». Mais ses instants, en particulier pour les scènes qui tournent autour de celle du ferry, provoquent indéniablement des sueurs froides chez le spectateur. Le fait que l'histoire s'inspire de faits ayant récemment eu lieu et de personnes qui existent réellement est un gain inestimable à l'intérêt que procure le film. Il est bon d'ajouter à cela un final qui sait pleinement nous étonner et des zones d'ombre volontaires pour faire réfléchir le spectateur. Si Ewan McGregor est bon sans plus, les seconds rôles que ce soit Eli Wallach que l'on ne peut qu'avoir plaisir à voir le temps d'une scène et surtout Olivia Williams et Pierce Brosnan, aussi étonnant que convaincant dans un rôle à contre-emploi, sont excellents. Même si il est imparfait, «The Ghost Writer» est un film très réussi qui prouve que Roman Polanski a encore plusieurs cordes à son arc.
Honnetement je n'ai pas compris grand chose au scénario quelque peu poussif et sans aucune surprise. Plutôt flou à mon goût, on ne sait pas trop où le réalisateur veut nous amener. Tout se veut tellement suggéré et porté par l'ambiance, les personnages, les lieux que c'est tout ce qui m'a ''portée'' jusqu'à la fin. En gros, ce que j'en ai compris c'est que le bras droit de l'ex ministre britanique , chargé d'écrire les mémoires de ce dernier, aurait été éliminé par le réseau CIA, car le pauvre 'nègre aurait découvert que Madame la femme du ministre avait été membre du cabinet (alors là il faut m'expliquer ce que cela cache....) et en quoi il y a un lien avec les accusations de tortures et autres contre le mari. Je dois être stupide mais je n'ai pas compris grand chose. Si l'on peut m'expliquer. C'est vrai que je préfère les drames psychologiques aux trhillers espionnages trop abscons pour moi.
Voir "The ghost-writer" a été pour moi une épreuve pénible, les deux heures de projection m'ont paru une éternité. Ce film se veut être un thriller, mais c'est un faux suspense qui est maintenu car on ne comprend rien à l'interminable embrouille qui se déroule sous nos yeux. Autres défauts impardonnables, les personnages n'ont aucune épaisseur, et les acteurs jouent extrêmement mal. Seul Erwan Macgregor est crédible ; la pire interprétation est celle de Pierce Brosnan, un désastre. Seule l'image, dans le registre glauque, est assez réussie. Les critiques très positives de la presse et de nombreux spectateurs ne peuvent s'expliquer que comme une volonté de soutenir l'auteur face à ses ennuis judiciaires. L'acharnement moyennageux que subit Roman Polanski est choquant et inadmissible ; à mon avis il doit être soutenu autrement que par des cinq étoiles distribuées à la pelle.
Dès la 1ère seconde j'ai pénétré dans l'atmosphère mystérieuse de The Ghost-Writer (servi par une musique tout à fait dans le ton du film) ; Polanski a mis en scène un superbe thriller au scénario passionnant on suit l'intrigue avec intérêt jusqu'au bout de plus l'interprétation est excellente (Ewan McGregor est parfait). Un film élégant qui se regarde avec un grand plaisir. Polanski à travers The Ghost-Writer fait aussi écho à ses propres démêlés judiciaires (sauf qu'ici Adam Lang ne doit pas quitter le sol américain, le contraire de Polanski). J'ai passé au cinéma 2 heures de pur régal.
Avec sa bande d’acteurs britanniques Roman Polanski se lance dans un thriller aux allures Hitchockiennes avec ce personnage lambda pris dans une situation qu’il ne maîtrise pas, le dépasse et dont il va prendre la mesure petit à petit. C’est très bien maîtrisé, les rôles sont variés et bien écrits. Le suspens est assez bien distillé malheureusement gâché par un final que j’ai trouvé décevant.
Polanski maîtrise parfaitement son sujet et rend une copie fort honorable. L'esthétique et l'atmosphère constituent les deux solides piliers sur lesquels repose "The ghost writer". On se sent oppressé du début à la fin. Les éléments du puzzle sont mesurément distribués au lecteur afin de ménager le suspense. Le dénouement, qui manque peut-être de surprise, ne déçoit pas à défaut de bousculer.
On reconnaît très vite dans ce "Ghost Writer" le goût qu’a Polanski pour l’atmosphère pesante et sombre à la fois des vieux polars. C'est à dire vrai le seul et véritable attrait de ce film puisque, mise à part une mise en scène raffinée et efficace pour ce qui est de la création de l’atmosphère initiale, celle-ci peine un peu à évoluer sur le long terme... Eh oui ! Là-dessus, Polanski reste Polanski : pas de plongée au fond du gouffre, pas de tourbillon qui nous emporte ! C’est tout de même un peu dommage de devoir se contenter tout le long du film de ce qu’on a déjà les premières minutes. Malgré tout, reste pour tenir le coup le mystère liée à l’intrigue. Sans être réellement original, il parvient néanmoins à mener son office jusqu’à la fin… Et ce n’est finalement pas si mal car, après tout, même si on s’est laissé bercé tranquillement dans ce thriller à la camomille, on peut néanmoins être séduit par cette ambiance très feutrée à défaut d’avoir été totalement emporté. Finalement honnête et maîtrisé, voilà bien deux qualités présentes dans ce film qui sont devenues trop rares de nos jours pour que l’on boude vilement ce "Ghost Writer" de bonne facture... A voir donc, si le cœur vous en dit...
Un ensemble très décevant. Malgrés une réalisation correcte, une ambiance intéressante et de bons acteurs, on tombe dans les cliché avec un scénario complètement nul qui fini sur une intrigue banale et sans intérêt. Deux bonnes heures où il faut s'accrocher pour ne pas s'endormir.