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Un visiteur
0,5
Publiée le 3 août 2008
C'est une bouse. Les acteurs n'y croient pas. Le scénario est incompréhensible. Le déroulement de l'histoire est pire que celle du gendarme et les extra-terrestres. A éviter, sauf si on a de l'argent à perdre.
J’avais adoré « La brèche de Roland » et « Un homme un vrai ». « Peindre ou faire l’amour » m’avait également bien plu. J’allais donc voir « Le voyage aux Pyrénées », entièrement confiante envers le talent des Larieu. Le film commence plutôt bien, l’originalité du sujet s’installe sans trop de mal. Puis vient cette histoire d’ours, qui aurait pu être amusante ; or elle alourdit considérablement le film. La scène dans la cabane d’où on voit le bulgare donne l’impression de ne jamais se finir. D’autres véritables longueurs surgissent ensuite, par exemple lors de l’échange des voix d’Azéma et Daroussin, jusqu’à la fin. La fin est d’ailleurs un peu plaquée, un peu bâclée. Daroussin est également décévant, bien qu’il ait dans ses précédents films toujours fourni une composition de qualité. Il paraît réciter son texte, faible, et délaissant son personnage. Cela dit, on ne passe pas un mauvais moment ! Les plans des Larieu concernant leur pays pyrénéen sont extraordinaires. Le générique est très beau. Malgré le fait que la magie de leurs précédents films soit là sous une autre forme, moins visible, on ne peut leur reprocher une originalité qui leur est propre et qui font , au final, du voyage aux Pyrénées, un film sympathique.
Une première partie qui est longue à démarrer et une deuxième qui s'avère très réussite. Un film drôle joyeux avec un humour décalé qui fait beaucoup rire. Des acteurs fabuleux comme l'apparition de Philippe Katerine qui ne déçoit pas dans son genre. Un scénario délirant qui met en situation un couple dans la difficulté. Le Voyage Aux Pyrénées et une très bonne surprise signée Larrieu.
Consternant. Les montagnes Pyrénéennes méritent 4 étoiles mais filmées par Jean-Marie et Arnaud Larrieu on tombe à 1 étoile. Quand au film c'est malheureusement un désastre qui mérite zéro étoile: scénario inexistant, mise en scène baclée (d'ailleurs peut-on parler de mise en scène ?)comédiens (que j'adore dans d'autres films) qui s'ennuient et qui jouent très mal, images lugubres. Interminable. A soigneusement éviter.
Que de lourdeur, que d'approximation, que de ratages... Mon Dieu que la montagne est moche, cette fois, filmée par les Larrieu, qui s'autocitent avec complaisance (le panneau "la brêche de Roland" ; la comédienne du film du même nom, qui ici joue une journaliste à l'accent tarbais...) Les Larrieu s'y remettent donc à deux pour tenter de se faire passer pour des cinéastes à univers, autrement dit des auteurs, avec des idées, une vision du monde, une sensibilité... Las, ne suffit pas de prendre de la hauteur pour impressionner au delà de la pellicule. On est loin de la fantaisie rolandienne, ou d'Un homme un vrai, il est vrai joué par Mathieu Amalric. Ici Darroussin et Azema manquent de distanciation et surjouent, et mal dirigés, nous feraient presque pitié dans leur pignolades même pas picaresques. On aurait envie de jeter au plus vite une robe de bure sur les appas pourtant floutés de la très mal coiffée nympho Azema (difficilement crédible en star de cinoche). La femme qui a vu l'ours et son randonneur du dimanche de mari (impuissant Darroussin surtout à nous faire rire, ni lui ni elle n'auront déclenché l'hilarité dans la pourtant plus petite salle du Pathé Wepler, très très vide...). L'ours en peluche peloteur ? Les fesses à l'air et la danse au soleil ? Les moines chanteurs tout kikis dehors ? Le changement de sexe ? Mais c'est qu'on aimerait bien en rire ; mettez tous ces ingrédients dans un épisode des Simson avec Homer et Marge et vous obtenez à coup sûr une poilade bien sentie. Là rien de tel, on se retrouve spectateur consterné navré désolé devant tant de vanité vaine. Avec en plus le sentiment d'avoir vu les Pyrénées sur de mauvaises cartes postales des années soixante, un comble.
Je voudrais qu'on m'explique, je me sens bête, y avait-il quelque chose à comprendre ? Sinon c'est vrai que l'image est très moche (c'est même dur au projectionniste de faire le point pour vous dire !), les plans sont loin d'être tops... Et le scénar, bah j'ai rien compris, ça m'a soulé, je suis parti et j'ai vu la fin plus tard... Quelqu'un pour m'expliquer ? Ou c'est juste un trip-branlette ? J'ai juste sourit en voyant Frère Katherine...
ENORME DECEPTION... Deux superbes acteurs dans un film, qui après "Peindre et faire l'amour", promettait d'être magnifique. Où est passé la superbe photographie vu sur "Peindre..." ?! Où est passée la psychologie des personnages ?! Que vient faire le fantastique ici et surtout pourquoi ?! Et l'ours n'en est pas un, donc pourquoi ?! Et qui est-ce ?!... Trop d'interrogations, trop de vide, pas assez de consistance pour un personnage comme Darroussin qui est sous-employé... Grosse déception, les Larrieu n'ont rien confirmé.
Oui, c'est un film français, et excellent encore : inventif, drôle, et posant des vraies questions sous le couvert d'une fable enlevée et réaliste dans des paysages de montagne filmés avec révérence, servie par de très bons interprètes, Darroussin en tête. Voilà qui change donc des formatages hollywoodiens dont nos écrans sont trop souvent encombrés, sans pour autant être un opus prétentieux dans le genre du dernier Desplechin .
J'ai vu des films nuls dans ma vie, mais là, je crois que c'est le pompon ! Tout est nul, du scénar au montage ! Mon dieu, il y a vraiment un problème dans le cinéma français; je suis sûr que les écoles de cinéma en France regorge de jeunes réalisateurs talentueux et ambitieux. Alors pourquoi faire faire un film à ces deux frères Larrieu ???
Voilà un film qui ne plaira pas aux amateurs de Matrix ou Starwars XXXII, évidemment. C'est inventif, modeste, drôle, franchouillard peut-être, lent assurément si pour vous la lenteur c'est l'absence de 300 morts dans les 10 premières minutes du film . Le scénario, n'en déplaise à des critiques chagrins n'est au final pas moins probable que dans nombre de productions actuelles hexagonales. On passe un bon moment sans prétention démesurée, pourtant le fond du film peut aussi s'avérer plus profond qu'il n'y paraît à première vue - notamment par son propos sur le couple et le temps, sur l'absurdité générale de la vie. Le film est fantasque, loufoque mais toujours léger. Darroussin est très bon et Azéma plaisante (ce n'est pourtant pas une actrice que j'affectionne particulièrement). En bref, on rit sans avoir l'impression d'être accablé par la verticalité du démiurge cinéaste créateur parisianoïde et salonnard. Quelques petits défauts assurément mais qui rendent le film d'autant plus humain ( on en a marre des films "Pepsodent" aux plans parfaits au quart de poil de millimètre près avec des clônes de Tom Cruise toput plein dedans): une lumière et des éclairages peut-être un peu ternes (saison de tournage?), quelques glapissements d'Azéma superflus. Mais au final: un bon moment de vrai cinéma simple et authentique.
Un scénario inexistant, un jeu des acteurs très mauvais, 1h40 d'ennui, voilà ce qu'offre "Le voyage aux Pyrénées" ... On s'attendait à une bonne comédie, le résultat est un mauvais navet ... A déconseiller vivement !
Que devient tout le blanc quand la neige a fondu ? Ce genre de question, absurde, est bien dans le ton des films des frères Larrieu, qui ne sont pas fous mais complètement givrés si l'on en juge par leur dernier méfait Le voyage aux Pyrénées, aussi improbable que la vision de Philippe Katerine en moine (si, si, il est dans le film). Dans les montagnes enneigées, il s'en passe des choses bizarres, d'autant qu'un ours rôde et que sa rencontre peut engendrer de singulières transformations. Scénario absurde, scènes lunaires, interprétation hallucinée : il faut avoir le tempérament joueur et coquin pour apprécier le dernier des Larrieu (qui sont aux Dardenne ce que le jour est à la nuit, ou l'inverse).