Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
772 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 27 juillet 2010
Réalisé en 1925 par Michael Curtiz, " Célimène, la poupée de Montmartre " est une oeuvre à découvrir chez ce metteur en scène. Certes, l'histoire ( qui parle d'une danseuse française qui décide d'épouser un Britannique et par la même occasion, d'abandonner sa carrière ) n'a rien de franchement transcendant, mais le tout se suit agréablement grâce, d'une part, à une mise en scène bien inspirée et surtout grâce à la très subtil interprétation de Lili Damita dans le rôle principal. A noter également une photographie en noir et blanc très soignée et qui a bien subit l'épreuve du temps.
14 081 abonnés
12 483 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 juillet 2010
"Das Spielzeug von Paris" appartient à la pèriode autrichienne de Michael Curtiz, qui rèalisera une centaine de films dans tous les genres! Des amants que tout oppose menacent, dans leur choc de leur rencontre, de dètruire leur propre vie! il est question de là confusion èternelle entre aimer et vouloir possèder, qui a souvent empêchè des hommes mûrs d'avancer, parce qu'ils ne reconnaissent pas assez tôt l'abîme dans lequel il risquaient de tomber! Le rôle principal est jouè par Lili Damita, qui fut la vedette du "Casino de Paris", ainsi que l'èpouse d'Errol Flynn! Une curiositè du cinèma de minuit, avec - il faut le souligner - des sous-titres beaucoup trop rapides pour qu'on est le temps de les lire en entier...
Je suis pas mécontent de découvrir une oeuvre autre qu'américaine du futur réalisateur des "Aventures de Robin des Bois" à travers cette rareté muette. Elle me permet aussi de découvrir pour la première fois Lili Damita plus connue pour avoir été l'épouse d'Errol Flynn que pour sa carrière d'actrice. Le gros point faible du film est sans conteste l'histoire qui ne fait pas preuve d'une grande originalité, se montrant même plutôt insipide, et qui présente un des finals les plus minables qui soit. Mais le gros point fort, c'est sa mise en scène. Si le montage est parfois abrupt (et que les intertitres passent parfois trop vites pour qu'on puisse les lire mais là ce n'est pas la faute du cinéaste), Michael Curtiz montrait déjà ici son talent pour instaurer un bon rythme à n'importe quel récit et un soin extrême à la composition de chaque plan que ce soit les intérieurs et surtout les extérieurs, parisiens ou bretons (en tous les cas ce qui est censé se passer en Bretagne!). Certaines scènes sont très réussies comme celle de l'averse. Donc encore un grand merci à Patrick Brion et son Cinéma de Minuit de nous faire découvrir cette rareté qui nous montre que Michael Curtiz n'avait pas attendu d'être à Hollywood pour être un très grand metteur en scène.