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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 janvier 2012
On est très satisfait en sortant, car ce film se montre complètement neutre par rapport aux différentes opinions des protagonistes, Les acteurs sont tous excellents, et le tout est bien structuré. J'avais peur en y allant d'y trouver des déséquilibres au niveau du scénario une fin en queue de poisson mais il n'y a rien à reprocher :) à voir.
C'est bien filmé, bien dirigé, on sent le métier dans la réalisation. Keira Knightley en fait des caisses, mais le film passe sans ennui. Sans passion aussi. La faute au scénario, bancal à force de précision historique et de timings maladroits. Au final, on ne sait pas vraiment où Cronenberg veut en venir. Impression de documentaire, instructif à défaut d'être captivant. Une semi-déception.
Très intéressé par la psychologie, et la fameuse "fracture" Jung / Freud, je suis étonné de voir à quel point l'ambiance est respectée, à la fois intense et subtile. Viggo ( Freud ) Mortensen et Michael ( Jung ) Fassbender nous offrent des jeux superbes, qui nous donnent l'impression de traverser littéralement l'histoire... Un peu plus mitigé sur Keira Knightley, dont l'approche de l'hystérie n'a pas emporté l'adhésion générale, mais, dans la vraie vie, nous ne rencontrons pas souvent des cas cliniques... difficile de se prononcer objectivement sur son jeu... Franchement, ce fil est un bijou, réjouissant, audacieux et intelligent.
A noter: la scène entre Freud et Jung dans la bibliothèque - le craquement - Je trouve important que Cronenberg est placé cet évènement, peu connu, dans son film.
Il nous expose les deux grandes approches de la psychologie.
A Dangerous Method, de David Cronenberg, est un film porté sur l'étude de la psychanalyse, mettant en vedette Keira Knightley, Vincent Cassel, Michael Fassbender et Viggo Mortensen dans le rôle de Sigmund Freud. Rythmé par une belle bande-son, le film ne parvient jamais vraiment à décoller malgré quelques scènes fortes en émotion et un jeu d'actrice de qualité. Il reste, à l'instar des plans avec l'ancien Jacques Mesrine, assez plat et ne propose pas vraiment d'alternative au sommeil qui nous guette. Proposant des dialogues travaillés et fort complexes par moment, Cronenberg fait mieux que lors de ses débuts mais ne retrouve pas la gloire éprouvée lors des Promesses de l'Ombre.
Dodo l'enfant do l'enfant dormira bientôt j'ai essayé de résister au sommeil qui lentement arrivait sur moi et c'est un miracle que j'y soit parvenu comment le grand cronenberg a t'il pu nous pondre ça à part kiera Knightley au début y'a rien à sauver sauf quelques belles image même le grand Viggo et Michael fassbender n'y croient pas une seconde je n'ai retenu de ce film que blah blah blah c'est tout dire et ma déception en est d'autant plus grande que j'attendais un grand film qui n'est hélas jamais venu et ce des les premières minutes tout était déjà joué
Film un peu déçevant car d'après la bande d'annonce on s'attendait à un très bon film .Malgré une pléiade de bons acteurs le film finit par devenir plombant car beaucoup de théories philosophiques et peu d'actions .Toutefois c'est un film à aller voir si vous aimez le casting proposé.
C est du bon Cronenberg. C est un sujet passionnant avec les débuts de la psychanalyse pour qui s est un tant soit peu un jour intéressé au sujet. Fassbender a décidément le vent en coupe et Knightley joue fort bien le rôle de la névrosée première patiente en psychanalyse de Jung.
Une des plus grosses attentes de 2011 avec peut-être le plus beau casting de l'année. Et pchitt, à peine la bouteille ouverte, tout le gaz s'empresse de s'échapper, et vous vous retrouvez avec une boisson mollement gazeuse... Knightley a une vision tout à fait personnelle de la folle qui fait des grimaces et devient en une heure une dame de bonne famille. Fassbender, qui aurait pu être la révélation de l'année, s'était écroulé avec Shame et confirme ici qu'il n'a pas le niveau des plus grand, complètement écrasé par Vigo Mortensen toujours impeccable. Ensuite, on peut objecter au film son problème de rythme. On part sur un sujet, puis on coupe tout et on part sur autre chose, tout ça avec plus ou moins de virulence. Résultat, on se perd dans tout ça. Dès lors que l'on assiste à un débat sur la psychanalyse, le film est passionnant. Par contre, les querelles et amourettes entre protagonistes sont trop présentes et trop lourdes. Surtout, on a déjà vu bien meilleur.
Coluche disait : « Si j’ai bien tout compris, parce que j’ai tout lu Freud, que l’homme aurait deux problèmes : que l’un serait le cul, que l’autre serait le fric. » Un peu le sujet du film, ma foi… Dans « A dangerous method », David Cronenberg, abandonne un instant son étude de la place de la violence physique dans la société (« A history of violence » et « Les promesse de l’ombre ») pour s’intéresser à la conversation entre deux grands penseurs de la psychanalyse, Sigmund Freud et Carl Jung : leur amitié progressivement entachée de légers désaccords qui finiront en brouille définitive. Au delà d’une simple discussion sur la psychanalyse, l’histoire tend plutôt à explorer la façon dont se créent les doctrines et les controverses d’une discipline qui cherche à comprendre et soigner l’esprit humain. Cronenberg nous montre que les méthodes de ces thérapeutes, et leurs convictions, procèdent à la fois de l’intuition scientifique et de l’expérience personnelle. Dans le cas de Freud, on voit comment sa propre frustration sexuelle a pu influencer son interprétation systématiquement sexuelle des pathologies psychiques. On se demande également si sa jalousie à l’égard de Jung, beaucoup plus riche que lui, n’a pas eu une influence sur leur brouille. « A dangerous method » raconte enfin la rencontre entre Jung et l’une de ses patientes, Sabrina Spielrein, dans une réécriture du mythe de Pygmalion à la sauce gentiment sado-maso. Très bien interprété (par Michael Fassbender, Viggo Mortensen et Keira Knightley), le film offre une belle reconstitution du début du XXème siècle. Et si la mise en scène reste assez conventionnelle, c’est pour mieux laisser s’épanouir des dialogues érudits dont on retire un vrai plaisir intellectuel. Et quoi de mieux qu’un film sur la psychanalyse qui fait confiance à la force du langage ?
Excellent film de Cronenberg qui nous montre à quel point son registre est large. Acteurs magistraux, dialogues parfaitement écrits, sujet maladivement intéressant, bref que du bon. Petit bémol: Freud (joué par Mortensen) est un peu trop relégué au second plan à mon goût. A voir en Français !