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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 janvier 2012
A Dangerous Method est un bon film, mais j'avoue être assez déçu au final. Peut être en attendais-je un peu trop ou bien est-ce le synopsis et la bande annonce qui m'ont induis en erreur ? Dans tous les cas, je m'attendais à ce que l'histoire tourne vers une direction dramatique avec la relation patient/médecin tout en restant dans le domaine de psychanalyse, mais non au final ce n'est qu'un prétexte, le commencement d'autre chose qui est le réel point du film : la rivalité entre Freud et Jung. Le film a des qualités indéniables, une réalisation très très soignées avec de magnifiques lieux, décors et une esthétique très raffinée. Une bande originale particulièrement belle à certains moments et des acteurs assez bons dans l'ensemble (Keira Knightley assez bleuffante dans la première partie du film lors des crises d'hystéries de son personnages !). Mais mon Dieu, qu'est-ce que c'était très lent à certains moments... Le rythme du film était assez bancal par moments, avec parfois des scènes inutiles (comme celle où Freud à une attaque... Cela n'a aucun impact pour la suite des personnages et de la situation) et surtout : la psychanalyse (et la psychologie en générale). En effet, celle-ci est au final assez peu abordée ou du moins, on ne rentre pas réellement dans le sujet... Elle est traitée de façon assez superficielle la majorité du temps (excepté quelques moments entre les discussions de Freud et Jung, mais pas assez pour un film porté sur ces deux grands personnages du domaine de la psychologie). Malgré ces défauts, A Dangerous Method reste un bon film (à défaut d'excellent) maîtrisé par une main de maître par David Cronenberg, malgré un scénario qui m'a laissé un peu à désirer sur quelques points.
La vraie question que pose le film : qui du médecin ou du patient est-il le plus malade ? Une découverte aussi de la querelle " Freud / Jung " (enfin ...pour moi) Bref un film intéressant. Rarement vu une actrice autant "dans" son rôle que Keira Knightley.
Brundlemouche est un super film. Dangerous method est une mouche à merde. Sa platitude n'a d'égal que la platitude d'une tapette à mouche ou d'un sandwich SNCF.
La principale critique que l'on peut faire de ce film, c'est son côté hermétique.Difficilement pénétrable pour le spectateur qui assiste à des scènes de palabres inteminables.Dommage on aurait préféré une proche moins scolaire de la psychanalyse et une plus grande profondeur des personnages.Freud est ici vaguement montré comme un psy de seconde zone.Decevant...
Tout d’abord une évidence, celle que Cronenberg est vraiment un cinéaste à part, capable de traiter d’une manière qui n’appartient qu’à lui un sujet aussi sensible que celui de la psychanalyse… Il s’y prend justement d’une manière si originale qu’il l’aborde par un versant délicat s’il en est, celui de la scission jungienne et de la création de la « psycho-analyse » à partir de 1912, date de la séparation du psychiatre suisse et de Freud, qui était jusque là son mentor. Les rapports des deux personnages sont ici, comme souvent dans l’œuvre de Cronenberg (cf. notamment Faux semblants), « arbitrés » par une femme, en l’occurrence Sabrina Spielrein, qui fut la patiente historique et aussi la maîtresse de Jung, qu’il aida à devenir elle-même psychanalyste. C’est à travers ce jeu d’ombres et de lumières - finement étudié à l’éclairage de ce don qu’a Cronenberg pour percer l’âme humaine et la mettre à nu - que nous suivons les rapports passionnés des uns et des autres. On trouvera dans cette œuvre exemplaire une remise en cause de la monogamie aussi bien qu’un questionnement pertinent sur la théorie du primat sexuel affirmée par Freud. On y trouvera également une allusion subtile à la montée du nazisme avec les rapports sado-maso de l’aryen Jung et de la juive Sabina, finalement exécutée par les Nazis en 1941. On y trouvera encore l’exposition de la différence fondamentale entre Freud, humaniste rigoureux qui repousse les tentations du chamanisme et Jung, psychotique avéré pour qui tout fait sens et dont l’histoire personnelle va se confondre jusqu’à la folie avec celle du monde. On y trouvera enfin le récit de « l’histoire d’amour » équivoque entre Freud et Jung, subtilement rendue, sans effet de manche ni clin d’œil à quoi que ce soit, jusque dans la scène filmée d’une façon étonnante du célèbre évanouissement du père de la psychanalyse au contact de la pulsion de mort ressentie de par la « trahison » de celui qu’il a avait choisi comme continuateur. Au niveau de la technique, au-delà du scénario à la perfection formelle déjà évoqué, saluons la mise en scène de Cronenberg, à la fois toute en sobriété et aux images si puissamment contrastées qu’on a plus d’une fois l’impression d’être devant un film en 3D. Saluons encore et toujours sa direction d’acteurs prodigieuse qui nous fait penser tout naturellement que Freud ne peut pas avoir d’autre interprète que Viggo Mortensen de la même manière que Jung ne saurait avoir un autre visage, une autre allure et un autre ton que ceux de Michael Fassbender. Quant à Keira Knightley, elle est une Sabrina Spielrein hallucinante de vérité, se servant de toutes les ressources de son corps pour exprimer les tourments de l’hystérique en proie avec la culpabilité de son désir. Jamais la psychanalyse n’avait été mieux étudiée au cinéma, dans un de ses replis les plus fondamentaux et les plus passionnants.
Un film d'une telle fadeur est surprenant quand on réunit trois acteurs en vogue du moment, un réalisateur à la mise en scène pleine d'inventivité en général et un scénario qui semble passionnant. Mais force est de constater que malgré ce pitch qui donne envie, A dangerous method est d'une grande médiocrité et d'une banalité affligeante. Dans une mise en scène qui frise l'apoplexye, David Cronenberg filme des comédiens pas toujours très convaincants, dans une histoire qui ne tient pas la route. Les élispes et raccourcis pénalisent un récit poussif et terriblement poussiéreux où les enjeux sont absents. Mais là dedans, ce qui fait le plus mal, c'est le manque évident de cinéma.
Je n'ai vraiment pas accroché. Si coté acteurs il n'y a rien à redire, surtout Keira Knightley qui est vraiment impressionnante, le reste du film n'est que blabla et lenteur. Je n'ai ressenti aucune passion dans ce film, c'est très froid, on ne ressent absolument rien. De plus A Dangerous Method n'est pas évident à suivre, il y a trop de situations qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, qui n'apportent absolument rien au film à part nous faire perdre le fil de l’histoire. Franchement déçu, je n'ai pas trouvé ça terrible ...
Bon film. Excellent jeu d'acteur. Belle mise en image de l'hystérie et des symptômes qui y sous-tendent. Cependant, le film ne s'attarde que peu sur la relation Jung-Freud et ne semble pas expliquer la cause de leur dispute et rupture. A voir !
Étant donné mon jeune âge, je n'ai pas forcément tout compris. Neammoins, ce film peut lancé un débat philosophique sur beaucoup de sujet. A voir pour les intellos ! :-D
Un bon moyen d'appréhender la psychanalyse Freudienne notamment avec Keira Knightley qui joue merveilleusement les neuvrosées. Un bon point pour David Cronenberg !
David Cronenberg délaisse pour ce film la souffrance physique au profil de la souffrance mentale. Avec ce don pour la mise en scène sobre mais toujours efficace, il synthétise les premières années de la psychanalyse d'une manière assez esthétique, mais essentiellement grace à de véritables joutes verbales ainsi qu'à sa mise à nu des personnages ou le patient de médecin et le médecin devient patient tour à tour. Peu de chose sont à reprocher à ce film au final, mais la compléxité des dialogues qui n'arrètent quasiment jamais, risquent de faire décrocher une partie du public.
Ce film est probablement un bon témoignage d'une époque et des débuts de la psychanalyse, mais j'ai trouvé qu'il y avait énormément de "bla-bla" incompréhensible (même en connaissant un peu le sujet). Je me suis terriblement ennuyée du début à la fin. J'étais une fan du cinéma de Cronenberg, mais ce film ne lui ressemble pas du tout et j'avoue ne plus avoir confiance en lui et en son génie. Dommage ! J'ai trouvé l'interprétation de Keira Knightley très mauvaise car trop théâtrale. Ces comparses, dans un autre style, ne sont pas non plus convainquants si ce n'est Vincent Cassel. Le scénario est complètement plat. Seule la qualité de la photographie et des costumes rattrapent un peu la médiocrité de ce film.
Il faut avoir la perversité créatrice de Cronenberg pour s'attaquer à un scénario aussi piégeux: fims en costume, biopic, histoire de la psychanalyse, pas de scène d'action, adaptation d'une pièce de théâtre... Et en faire un vrai film de cinéma ! Plein de tensions, cinématographiquement foisonnant. Une fois de plus la violence (d'un mensonge, du pouvoir, du sexe) dicte sa loi, implose et tord les corps et les vies. Un vrai Cronenberg. Peut-être le seul film regardable, mieux passionnant, sur la psychanalyse. Mortensen y est tout simplement incroyable, il disparait à l'intérieur de son personnage.
Ce film se base essentiellement sur le personnage du docteur Jung plus que de sa relation avec Freud. L'image est très belle, cependant le film qui semble vouloir nous narrer l'histoire vrai élude des détails entier (par exemple les motifs de la dispute avec freud). On est concentré sur la tentation que le personnage de Keira Knightley exerce sur Jung, tentation amplifié par le sous exploité Vincent cassel. Ainsi un avis en demi teinte pour ce film plaisant mais en dessous des réalisations précédentes de Cronenberg.