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Yetcha
875 abonnés
4 386 critiques
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3,5
Publiée le 18 février 2012
Un voyage au coeur de la psychanalyse passionnant et enrichissant. Une Keira Knightley vraiment convaincante et des Freud et Jung qui s'opposent au travers d'écoles de pensées différentes et qui finalement qui se recoupent nous laissent un goût de vraie découverte. Cronenberg sort comme d'habitude des sentiers battus et nous offre une très belle et passionnante approche.
Le film discute, serpente dans les arcanes de l’âme, quitte à laisser le spectateur dans la plus grande perplexité. Ma critique : http://tedsifflera3fois.com/2012/02/18/a-dangerous-method-critique/
Cronenberg qui s'attaque à Freud ! L'idée était alléchante. Surtout après les deux merveilles que sont A History of Violence et Les promesses de l'ombre, retrouver Viggo Mortensen nous transportait déjà de joie.
Hélas, Viggo/Sigmund est bien trop absent, tellement qu'on en vient à attendre chacune de ses apparitions. Michael Fassbender et Keira Knightley ne sont pas mauvais, loin de là, mais leur histoire d'amour et de perversité nous envahit et finit par nous étouffer. Les échanges passionnants entre Freud et Jung deviennent d'agréables bulles d'oxygène, et j'avoue que j'aurais préféré que Cronenberg fasse du père de la psychanalyse le véritable sujet de son film plutôt qu'une image paternelle infaillible et orgueilleuse.
Un film historique sympathique, porté par de très bons acteurs (même Vincent Cassel), mais une décéption pour l'amateur de Cronenberg et le fils de psy que je suis.
Il fallait s'appeler David Cronenberg pour oser faire un long métrage sur les débats théoriques ayant opposé Carl Jung et Sigmund Freud sur les méthodes, les techniques et le but de la psychanalyse, débats dans lequels est intervenue une certaine Sabina Spielrein qui a servi d'intermédiaire, de jonction relationnels et intellectuels entre les deux hommes (l'affiche symbolise bien la place et le rôle de cette femme dans cette querelle du fils contre le père) ; résulte de cette ligne directrice anti-spectaculaire un véritable glaçon filmique, qui se révèle certes passionnant sur le fond mais ne fait jamais vibrer la moindre corde émotionnelle, d'autant que la romance entre Jung et Spielrein prend souvent la forme d'un roman-photo à la "Nous Deux" (et puis, personnellement, la présence de Keira Knightley m'a gêné, bien qu'elle ait plutôt une belle voix ; cette actrice n'est pas vraiment à sa place dans ce genre de film et devrait plutôt se cantonner aux hamburgers cinématographiques à la "Pirates des Caraïbes", ce qui ne peut que lui faire du bien vu sa maigreur).
très intéressant, j'ai appris quelque chose que j'ignorais mais difficile à suivre parfois. L'interprétation est parfaite mais il manquait peut-être un petit supplément d'âme
Bien que David Cronenberg soit le cinéaste des corps mutilés,son oeuvre entière est parcourue d'esprits malades et de relations tordues,ainsi que des références psychanalytiques.On y vient.Il était donc tout à fait logique de le retrouver aux commandes de "A dangerous method",récit de la rencontre entre Sigmund Freud,le père de la psychanalyse,et Carl Jung,son disciple affranchi,sur fond de rivalité amoureuse à propos d'une patiente hystérique,Sabina Spielrein.Malheureusement,on se rend vite compte que derrière le classicisme forcené de la mise en scène,il n'y a pas grand chose de savoureux à apprendre.Freud et Jung se sont brouillés pour un désaccord sur l'interprétation du sexe,Jung a couché et fouetté sa patiente et tout cela est retranscrit de façon réductrice,juste parsemé de quelques métaphores visuelles(le long cigare de Freud).Le survol d'un tel sujet est un suicide artistique.Seuls quelques dialogues bien envoyés nous sortent de notre torpeur.Cronenberg n'a pas réussi à passionner pour ce sujet si peu cinématographique.Et même ses cadrages serrés témoignent d'un manque d'inspiration.Côté interprétation,Michael Fassbender et Viggo Mortensen s'en sortent comme toujours avec les honneurs,mais Vincent Cassel est fantômatique et Keira Knightley en surjeu répugnant.
Ce film, qui nous retrace l'histoire des pionniers de la psychanalyse, a le mérite de nous livrer les coulisses de cette époque, à travers une galerie de personnages mis en valeur par leurs interprètes. La réalisation de David Cronenberg est impeccable, mais en est-il possible autrement ? Reste qu'a mon avis le sujet empêche ce bon film d'en être un excellent, mais ça, personne n'y peut rien ...
Ce film est ennuyeux à souhait: très long. On n'est pas entrainés dans l'histoire du personnage, alors que la complexité de l'histoire devrait nous amené à nous interroger. Un bon film de chevet!
Ce film manque dramatiquement d'intensité. Bien sûr, lorsque l'on regarde un film sur un sujet tel que celui-là, on ne s'attend pas à des poursuites en voiture ou à des explosions. Néanmoins, le rythme est lent, le ton monocorde et on a du mal a discerner les scènes réellement importantes. Je n'ai jamais eu l'impression de regarder un film sur la naissance de la psychologie mais plutôt les envolées philosophiques de deux collègues entrecoupées de scènes de fessées sur Keira Knightley. Peut-être est-ce vraiment ainsi que la psychologie est née après tout, Keira Knightley en moins. C'est dire si la façon dont est traité le film est à mon gout un peu passée à côté de ce qu'elle aurait du être. On a du mal a comprendre qu'on est supposément en train d'assister à une grande chose et à la confrontation de deux grands penseurs. Viggo Mortensen est plutôt convaincant, Michael Fassbender livre une interprétation carrée et propre, Vincent Cassel parait tout à fait dans le personnage. Quand à Keira Knightley qui a sans aucun doute la partition la plus compliquée, elle a beaucoup été accusée d'avoir surjoué le personnage et exagéré. Ne sachant pas à quoi ressemblait une hystérique du début du 20 ème siècle sans traitement médical viable à l'époque, je me garderais bien de dire qu'elle a échoué. Par contre, ses mimiques incessantes, ses grimaces, ses yeux révulsés et sa mâchoire en permanence semi-ouverte sont passablement pénibles à regarder. Globalement, ça manque un peu de relief et du petit quelque chose qui happe le spectateur, même si le film est intéressant car il permet d'apprendre les grandes lignes et les circonstances de la création de la psychologie.
Un film splendide, à mon gout. De beaux passages, une bande-son qui colle parfaitement au scénario et des acteurs forts dans leur rôle. Le rôle de Sigmund Freud à été magnifiquement interprété par Viggo Mortensen. Deux inconvénients: primo, la film n'a pas été doublé en Français et, secundo, certaines répliques requièrent de bonnes notions de psycho pour être comprises. Ces deux choses pourrait freiner certains à voir ou apprécier ce film mais je le répète, il mérite d'être vu au moins une fois.
Beaucoup se sont focalisés sur les discours psychanalytiques qui parsèment le film sans se rendre compte du drame presque théâtral qui se joue. Cronenberg n'a pas voulu opposé Jung et Freud sur la psychanalyse mais sur un plan beaucoup plus commun dans lequel Spielren était le nerf. Il met les deux psychanalystes, pourtant stoïques et rationnels au possible, face à leurs failles, à leurs pulsions et à leur défaut. Jung et son complexe d'infériorité qu'il purgera dans sa liaison avec Spielren, Freud et son orgueil et sa vanité qu'il intériorise au possible. C'est un combat humain que Cronenberg met en scène, aidé par un trio magnifique.
Artistiquement, le film est magnifique : la mise en scène, la photographie, les décors intérieurs et extérieurs, la musique éblouissent. La matière du film est riche elle aussi : sexe, psychanalyse, adultère promettaient un cocktail détonnant sous le regard de David Cronenberg. Le résultat se révèle bien tiède et ne procure au spectateur qu’un sentiment contemplatif ce qui au vu du sujet et de la réputation du metteur en scène frustre. Keira Knightley, mandibule proéminente, peine à convaincre dans ses scènes d’hystérie. Œuvre en demi-teinte, celle-ci semble piégée par ses origines théâtrales.
Saleté de film. Même en avance rapide les personnages sont au ralenti. Blabla psychanalytique qui te purge le cerveau. Le seul passage intéressant c'est quand il allume sa pipe. Au secours !
Cronenberg nous sort un film bavard et verbeux sur la psychanalyse et ses pères. Dur de s'enflammer malgré 2 acteurs masculins parmi les meilleurs du moment.