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    A Dangerous Method
    Note moyenne
    3,0
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    612 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2012
    Cette "dangerous method", c'est la psychanalyse à ses débuts. Le film est réalisé avec beaucoup de soin, un grand souci de l'exactitude. Cronenberg met en évidence les faiblesses des personnages. Freud, dogmatique, avec un aplomb imperturbable, considère sa méthode comme totalement scientifique. Jung, empêtré dans ses contradictions, est à la fois le défenseur de la fidélité conjugale et l'amant d'une patiente-élève masochiste. Belle interprétation de Keira Knightley en hystérique forcenée telle qu'on n'en voit plus de nos jours.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Je me suis laissé séduire par cette reconstitution d'une époque charnière qui remit irrémediablement en cause l'organisation sociale fondée sur l'assignation des roles et attributs sociaux, de genres , d'ages et de classes;
    En ouvrant cette boite de Pandore les pionniers n'échappèrent point à leur dérives personnelles, si celles de Jung sont bien connues, et ici abordées, à l'exception d'un péché d'orgueil ;" les petits arrangements " de Sigmund sont toujours soigneusement protégés par ses hagiographes : A quand un bon film sur sa vie conjugale"accompagnée"???
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Avec l'aide de ses acteurs, David Cronenberg réussit un beau film malgré un sujet, au départ, très peu cinématographique. Ce sont finalement l'ambiguïté entre les personnages et l'exigence formelle qui marquent plutôt que les discours psychanalytiques.
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    51 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    En soit, A Dangerous method marche sur un fil. Traiter de l’émergence de la psychanalyse n’est pas chose aisée tant le domaine est vaste, les idées complexes et la pensée analysée. A ce petit jeu, David Cronenberg se prend malheureusement un peu les pieds dans le tapis. Son film se perd ainsi entre pensée philosophiques trop nombreuses pour le grand public et une ligne de fond au final très basique (je t’aime moi non plus). A cela vient s’ajouter une bande originale peu présente et une réalisation des plus classiques (dommage, il y avait tant à faire à Zurich ou à Vienne). Le spectateur, entre deux battements de paupières, ne retiendra alors qu’un trio d’acteur (Mortensen, Fassbender, Knightley) plutôt convaincant, Knightley étant même parfois très persuasive lors de ses crises de folies. Maigre pour un film au départ si prometteur…
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    J'aime les films historiques car ils retracent une manière de vivre qui n'est plus. A Dangerous Method est sur ce point une réussite tant la bourgeoisie du 19e siècle et ses codes sont crédibles et fidèles à ce qui en est écrit. Les décors sont magnifiques et les dialogues sont travaillées avec un soin du détail presque obsessionnel. Ainsi, on se plait à écouter Jung parler de synchronisme et Freud de passer pour un vieillard égoiste et borné. On croit rêver, et pourtant les lettres retranscrites sont authentiques....Keira/Sabina joue sans doute son rôle le plus mature même si elle est effacée tant l'aura des personnages principaux l'écrase comme Me Wolff l'a fait dans l'Histoire. En somme, un très bon documentaire mais un divertissement très moyen car le sujet est passionnant mais il est traité d'un point de vue académique et avec minutie. Difficile de ne pas s'ennuyer pour qui n'est pas historien ou psy à ses heures perdues...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    A Dangerous Method promettait. Un casting, un vrai, sous forme de « deux un un » : K. Knightley et M. Fassbender, accompagné de V. Mortensen, accompagné un temps par V. Cassel.
    Le réalisateur, David Cronenberg, étant un autre gage de qualité, nous étions en droit de demander quelque chose de bien. Etait-ce peut-être un désir… En tout cas, personnellement, je peux dire qu’il n’a pas été comblé entièrement.

    Commençons par les points négatifs. Le film est un tantinet long, bien qu’il faille l’avouer, je n’ai que très rarement, voire pas du tout regarder l’heure. Cette longueur n’est malheureusement pas exploitée. Le film souffre de moment de l’histoire trop longtemps mis à l’écran quand d’autres sont tronqués. Qu’en était-il des souffrances, au début du récit, de la patiente interprétée par Keira Knightley ? Par quels moyens a-t-elle été soigné ? Le film n’y répond qu’à moitié et je ne reste que peu convaincu. Le lien que joue Freud entre elle et Jung n’est abordé que par les différentes correspondances. Les idées des deux hommes, Freud et Jung ne sont que très peu exposées. Même si, ce n’était certainement pas le but du film, au risque de ne le rendre accessible qu’aux initiés.
    La « période américaine », cœur, semble-t-il, du paroxysme des tensions (épisode du bateau où Freud croit bon de ne pas révéler un rêve) est pour ainsi dire passée sous silence. On a des reliquats de ce passage dans les entretiens entre Spielrein et Freud ou Jung (à la fin du film). Mais le récit, qui s’axe en partie autour de la montée des divergences entres les deux médecins, n’avait-il pas pour but, justement, de nous les exposer ?
    Le point faible du film est donc la mauvaise utilisation du temps qui implique quelques choix douteux d’axe scénaristique.

    Passons maintenant aux bons points de ce film, car il y’en a. Premièrement la retranscription des villes et des paysages, fidèle ou non (je n’y étais pas), est plutôt bonne. Un film comme celui-là est, je pense, documenté. On ne peut donc pas remettre en cause la véracité de l’environnement mis en place.
    Deuxièmement, l’arc amoureux Speilrein-Jung est présent et même si le film reste ouvert, cette histoire est traitée et bien traitée. Après, on aime ou on n’aime pas les films « eau de rose » (ce que d’habitude, je fais plus que détester) mais le jeu d’acteur, des acteurs, fait qu’on y croit.
    En effet, les acteurs sont sans doute la meilleure « attraction » du film. Je ne parle pas ici de Keira Knightley que l’on voit quelques fois plutôt dénudée, mais du jeu global. Justement, l’anglaise maîtrise toutes les facettes du personnage de la première minute à la dernière. Son interprétation de la malade est aussi consistante que celle la psychiatre ou de la femme cherchant à se faire vengeance. Epoustouflant ! Viennent ensuite nos amis, ou non, Freud et Jung. Fassbender campe bien le rôle sans en faire des tonnes et sans atteindre cependant l’excellence. Il faut dire qu’il n’a pas eu l’occasion d’exprimer une facette autre que celui du « torturé » psychologiquement et intellectuellement. Alors que Mortensen a pu montrer toute la dimension cynique et quelque peu méprisante de Freud, présentant un personnage plus sûr de lui et plus strict, n’ayant donc peu de faiblesses apparentes.
    Enfin, pour les amateurs de psychologie, le film donne l’occasion de se faire plaisir par quelques bons dialogues. Mais ce n’est pas forcement ce que chacun est venu chercher dans cette œuvre.

    Je donnerai un 3/5 à ce film qui souffre d’un gros trou d’air dans son arc narratif autour des tensions entre Freud et Jung. Ce sensiblement son seul gros point faible mais le scénario est ce qui fait un film et une défaillance coûte vite cher.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    je n ai pas compris pourquoi ce film m'a paru si long ! pourtant loin d'être un nanar. cependant ces discours intellos entre grosses tête est si long qu'il devient lassant. certaines questions démeurent pourtant : pourquoi s'est il désintéressé de sa femme? comment Sabina retrouve t elle enfin toute sa santé? ce n'est pas assez montré tout au long du film. et puis de quoi souffrait elle réellement? Masochiste? au point de faire des grimaces aussi horribles que drôles. ce film est il une autobigraphie?
    je salue les performances d'actrice de Keira Knightley, elle m'a vraiment impressionné dans ce role de Sabina. Fassbender tient parfaitement son rôle aussi. mais il est temps qu'on lui trouve un rôle plus gai.
    Félix F
    Félix F

    244 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2012
    Cronenberg qui avait l'habitude à des sujets violents change ici totalement de registre. En s'attaquant aux personnages de Freud et de Jung. Le film n'est pas une total réussite, trop de passage long et sans intérêt tandis que certain sont plutôt intéressant. Le film est donc plutôt bon dans l'ensemble, mais assez inégal. L'interprétation de Keira Knightley en revanche est vraiment magnifique. Un film à voir pour sa philosophie et ses dialogues.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 août 2012
    Ayant regarder ce film en pleine année de terminale, il ne peut que me servir dans mes dissertation de philosophie. J'ai d'habitude du mal avec les films de Cronenberg mais celui ci est bien fait et nous en apprend sur Freud et Young. Un des meilleur rôle pour Keira Knightley selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juin 2012
    Bavard est le mot qui me vient à l'esprit pour ce film . On s'ennuie quelque fois . Le scénario est trop mécanique . Les acteurs ne s'en sortent pas surjouent pour la plupart du temps .
    thiboy
    thiboy

    23 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2012
    On savait que David Cronenberg était un génie, voir un fou et ici voir son dernier film où il s’intéresse à la relation entre Freud et Jung, le plus porté par d’excellent acteurs semblait être le projet le plus fou que l’on est pu voir. Mais loin de tomber dans le désastre critique et public d’eXistenZ, le réalisateur montre tout fois ces limites et propose un film moins jouissif que prévu, moins excellent que ces derniers films, certes le sujet n’était pas facile à traiter mais tout de même, au vu de ses multiples talents, on aurait espéré mieux. Le sujet d’A Dangerous Method rejoint le sujet d’un de ses films mineurs à savoir Spider tout en se dirigeant de nouveau vers le film de costume. Bref ce dernier film semble encore montrer les évolutions possibles du cinéma de Cronenberg se rapprochant d’un cinéma classicisme apparent. On retrouve dans l’ensemble de ces œuvres, qu’il soit bon ou mauvais des sujets qui reviennent souvent : les excès, des névroses… ainsi rien d’étonnant que de le voir nous parler des origines à savoir les pionniers du mouvement de la psychanalyse, il va s’intéresser aux regards que portent les penseurs à ce sujet et non pas au problème de la névrose. Cronenberg évite soigneusement toute forme de « plongée » dans la psychologie des personnages et reste au-dessus (malgré nos attentes) du drame, il arrive à jongler entre le champ-contre champ et le jeu des échelles sans apporter l’ennui, il arrive à trouver dans ce sujet tous les éléments lui permettant d’avancer sur son sujet et ses observations à savoir : pénétration des idées lancées à l’assaut de l’humain, l’impact de la chair. L’intérêt principal du réalisateur se situe dans le personnage de la malade, il s’agit d’ailleurs peut-être le film le plus féminin de son auteur qui semble avoir aussi incorporé certains points importants de son chef d’œuvre : Crash, qui met sur le devant de la scène une femme forte et réserve une immense part au sexe. Certes les plus Friant de la psychanalyse pourrons regretter que le film tombe de temps en temps dans la vulgarisation afin de pouvoir toucher le plus de monde possible. Cronenberg livre un travail remarquable en brouillant les pistes avec des personnages cathartiques. Le film vit aussi beaucoup sur les comédiens Viggo Mortensen y est ici excellent, vampirisant chaque scène de par sa présence, Keira Knightley y livre sa meilleure performance. A voir.
    Eskape Eskape
    Eskape Eskape

    5 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2012
    Tel un accouchement par le siège le film débute dans la douleur et les cris de Keira knightley. Toute la dangerositė du titre du film est dans la force de résistance du spectateur: ira-t-il jusqu'au bout? La délivrance est pur bonheur: la relation passionnée et interdite entre les premiers explorateurs mâles de la psychanalyse et leurs patients féminins.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2012
    Il y a pas mal de chose à dire sur ce film, qui hélas, m'a un peu déçu. J'ai connu David Cronenberg dans de meilleures conditions. En fait, je n'ai pas reconnu son style qui est si atypique. On dirait qu'il a voulu rentrer dans le rang comme si personne ne comprenait se qu'il faisait et c'est bien dommage. Le sujet est sensible et tabou, pas forcément intéressant mais il y fait régner une atmosphère prenante. J'ai bien aimé l'environnement, il n'y a pas de tape à l’œil et les petits détails sont agréables à voir. Concernant les acteurs, alors Keira Knightley joue mal ... très mal, je trouve que cette actrice est insignifiante et pourtant je l'avais adoré dans "The Jacket", entre autre. Il est aussi dommage que l'on ne voit Vincent Cassel que quinze minutes dans tout le long métrage. Quant à l'acteur principal, c'est l'homme en vogue du moment dans le monde du cinéma et, ici, sa prestation n'est pas mauvaise du tout. Ce qui m'a le plus dérangé, ce sont les longs dialogues qui n'en finissent plus. Je sais que c'est primordial pour tout comprendre et que ce n'est pas un long métrage d'action mais quand même. En bref, je m'attendais clairement à quelque chose de plus fort et je reste donc sur ma faim. 10/20.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2012
    Fan de la première heure de l'immense David Cronenberg, je l'avais accompagné sans trop de réticences lors de ses deux précédents longs métrages dans un cinéma plus conventionnel, mais encore parcouru de déchirures étranges qui en faisaient le prix. Avec "A Dangerous Method", c'est autre chose, et je me demande si l'on n'atteint pas les limites de son "système"... même si, dans son ensemble, la critique française, très pro-Cronenbergienne, s'est émerveillée devant les échos qu'on peut trouver ça et là aux grandes obsessions du "super-auteur" qu'est notre Canadien chéri : oui, c'est vrai, on applaudira l'intelligence des dialogues, souvent drôles d'ailleurs, ainsi que la qualité - habituelle chez Cronenberg - de la direction d'acteurs (... même si Keira Knightley en fait trop et gâche un peu son personnage...), on se laissera gentiment déstabiliser par la construction narrative, avec ses ellipses temporelles béantes, qui confèrent à "A Dangerous Method" un style sinon expérimental, tout au moins "oblique", et on appréciera le léger trouble érotique qui nimbe les échanges théoriques sur l'application des théories freudiennes au traitement des patients. Le problème, et c'en est un gros, est que tout cela est tellement empesé, conventionnel dans le pire sens du terme, clicheteux (la Suisse sous le soleil, encore et encore...), que l'ennui nous gagne peu à peu, et qu'il devient difficile d'adhérer à un film aussi froidement théorique alors qu'aucun trouble profond ne vient jamais le parcourir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 juin 2012
    Même en étant un amateur des films de ce réalisateur et en ayant étudié pendant quatre années la psychologie, ce film m’est apparu extrêmement ennuyant. Le septième art a besoin d’exploiter une sémiotique autre que celle du théâtre ou de la littérature au risque de plonger le spectateur dans une terrible torpeur. D’interminables longueurs, un peu de sexe. J’imagine que quelques soixante-huitardes grisonnantes y trouveront leur compte. Je suis assez surpris des critiques. Assurément, certains spectateurs gagneraient à étudier les sciences cognitives et notamment « le biais de confirmation ». Voir dans ce film une mise en scène originale ou un film profond me semble vraiment déplacé. Devant son pc avec une tasse de café à la main, en attendant des amis qui arriveront d’une minute à l’autre pour vous délivrer de ce monotone passetemps semblent être à mes yeux les conditions idéales pour visionner ce film.
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