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    A Dangerous Method
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    612 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    => http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2011/12/dangerous-method.html

    Cronenberg, qui nous avait habitué à un cinéma plus violent et plus "instable", signe ici un film d'une élégance folle, à la mise en scène calculée au millimètre près, comme les costumes trois-pièces des personnages. Keira Knightley est formidable en patiente hystérique (elle nous avait habitué à pire) et Viggo Mortensen joue ici un Freud bougon, assez patriarche, toujours un cigare au bec, ce qui n'est pas sans déplaire. Le trio ainsi formé (Fassbender, Knightley & Mortensen) fonctionne à merveille et un plaisir fou se dégage à les voir se déchirer intérieurement pour leurs convictions. Car ici, aucune violence, tout se passe sous la surface de la peau et les mots sont de véritables poignards.
    Le film ouvre de nombreuses portes de manière assez discrète (la Grande Guerre, le nazisme) qui en élèvent le propos et la portée.
    On ne peut s'empêcher de penser au "Silence des Agneaux"-bien que le propos et l'histoire soit radicalement différents, quand on entends les compositions d'Howard Shore (qui signa aussi la musique du film de Jonathan Demme).
    On pourrait cependant regretter une intrigue un peu décousue et qui manque parfois de liant (nombreuses sont les ellipses), mais la saveur qui se dégage des dialogues l'empêche de devenir ennuyeuse.
    Adapté de la pièce "The Talking Cure" de Christopher Hampton (qui signe aussi le scénario), le film réussit sa reconversion et nous entraîne dans les arcanes de la psychologie moderne. Passionnant.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    47 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Le début était prometteur et foutrement intéressant. Certain passages nous glaçaient le sang à l'idée du personnage de Cassel par exemple avec son côté pervers. La noirceur du fantasme sexuel a très bien été mis en avant et assombrissait vraiment le film, ce qui donnait un rendu vraiment intéressant. Malheureusement le film continue sur une trame beaucoup moins intéressante avec une histoire d'amour plus basique et surtout, très ennuyeuse... J'en suis ressortis malheureusement très las, alors que ça aurait pu ne pas être le cas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2012
    Sources : Plog Magazine, les critiques des ours
    => http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2011/12/dangerous-method.html

    ... Fassbender, as usual, est très bon. Mortensen est au top de sa forme. Vincent Cassel, excellent-démentiel-prodigieux (profitons-en, après je bascule dans les termes plus négatifs) est la vraie surprise du film de Cronemberg. La musique est bien, et l'histoire intéressante... Enfin, le sujet l'est, parce que la narration a du mal à nous y intéresser pleinement... Les ellipses parfois indiquées (2 years later) parfois non ("Je suis rentré !" ah ouais ? Mais t'es parti y'a 5 minutes mon gars !). Mais au-delà de ça... Il y a ce que j'appellerais le "problème Knightley", ou "L'Affaire Keira Knightley"... J'avoue ne pas avoir approché souvent des "hystériques" semblables au personnage de Sabina Spielrein mais là... J'ai détesté son jeu, profondément. J'ai eu une phrase exagérée concernant ce dégoût qui est "le jeu de Knightley est un appel à l'euthanasie". Oh comme elle est scandaleuse cette phrase, il est vrai, mais elle n'est conçue ainsi que pour choquer et bien faire comprendre que sa "performance" a pour moi sabordé le film... Ah, je vais probablement faire des cauchemars de ses grimaces ridicules... Je m'excuse de cette hargne nouvelle, et vous conseille tout de même de voir le film pour vous faire votre propre idée !
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    David Cronenberg à la réalisation, Viggo Mortensen, Michael Fassbender et Keira Knightley au casting et pour sujet la relation tumultueuse entre Sigmund Freud et Carl Jung, « A dangerous method » avait tout pour susciter l’intérêt des spectateurs. Mais plutôt que nous offrir une histoire didactique sur la relation entre les deux pères de la psychanalyse, Cronenberg utilise le biais de la relation entre Jung et Sabina Spielrein pour mettre en lumière la relation de fascination/répulsion qui unie les deux hommes. Il met aussi en lumière la fragilité de Jung qui insatisfait dans sa relation de couple va franchir la ligne et s’éprendre de sa patiente. L’interprétation de Fassbender est magnifique il est arrivé à me faire oublier le grand acteur qu’il est pour ne voir plus que Jung avec ses contradictions et ses fragilités. Viggo Mortensen dans un style plus caméléon se glisse dans le costume et le maquillage pour interpréter un Freud aussi fascinant que dérangeant et égocentrique. Keira Knightley interprète avec brio cette jeune fille malade qui va peu à peu se libérer de sa maladie et de l’amour qui l’unie à Jung pour devenir une femme indépendante et une brillante psychanalyste. Un film qui montre les débuts d’une médecine encore contestée de nos jours et la lutte de deux conceptions de cet art par les deux hommes qui l’ont accouchée. Brillant, habité et fascinant, à voir sans attendre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    N'étant pas passionné par la psychologie, j'ai malgré tout regardé ce film avec une certaine circonspection. Ce film intéressera d'avantage les personnes séduites par les longs discours et débats y relatifs entre Jung et Freud. Je pense malgré tout que ce n'est pas un mauvais film et Keira Knightley que j'aime bien n'est pas toujours crédible dans son rôle et personnellement je me suis un peu ennuyé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 octobre 2012
    Un avis un peu mitigé... Ce film est, honnêtement, complétement barré: Keira K. surjoue un max (surtout avec l'histoire de la fessée et tout^^), le scénario est un peu tarrabiscoté, et certains passage sont lents.
    Après,je trouve Vincent Cassel excellent dans les petits passages où on le voie (en même temps, son personnage est juste énorme :p), et puis, ça nous en apprend plus sur les personnes célèbre du monde de la psychologie
    Je m'attendais quand même à mieux!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 octobre 2012
    pas terrible du tout.....Keira en rajoute tellement que c'en est risible........sur le meme sujet "l'ame en jeu" avec Emilia Fox est de loin bien meilleur !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Pour ceux qui s'intéressent à la psychalisme seront sans doute très interessés par la relation Freud et Jung. Les autres s'ennuyrons un peu. Reste une très belle photo...
    Le film est clairement une critique des méthodes de Freud...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Un peu décevant. La bande annonce nous laissait entrevoir davantage d'action, alors que le scénario est lent, et relativement plat. La relation Jung/Spielrein est traitée avec une froideur médicale, dénuée de toute sensualité. C'est peut être voulu, mais cela laisse le spectateur dubitatif. On est presque mal à l'aise face à Keira Knightley, qui en fait trop pour être crédible. Heureusement, le duo Freud/Jung relève le niveau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Les hurlements d'une folle sont comme les paroles d'un sage, ils sont issus de l'essence même de leurs âmes et ne peuvent s'en détacher. Mais quand les deux se rencontrent, s'unissent, la folie peut-elle se transmettre au sage et la sagesse à la folle ? Sous ses airs de biopic, abordant le thème de la psychanalyse au début du XXème siècle, Cronenberg livre surtout le bilan d'une rencontre atypique, où les liens d'une relation toujours plus floue vont devenir les causes de bien des maux, donnant lieu à un destin croisé pour le moins terrifiant.

    Cette rencontre c'est celle entre un médecin et sa patiente. Sabina Spielrein est une jeune femme ravagée, profondément meurtrie et au comportement convulsif. Une hystérie de tous les instants que le docteur Jung va essayer de comprendre et de soigner. Ce qui pourrait être une relation professionnelle comme toutes les autres va progressivement muter en une complicité étonnante. Beaucoup de points communs rassemblent Jung et Spielrein, et elle devient donc sa plus grande source d'attention, celle qui pourrait lui permettre de faire porter les fruits du travail théorique de Sigmund Freud – qu'il voit comme un Dieu de la pensée, qui ouvrirait les portes du savoir au commun des mortels –.

    Le point de vue est simple : toute névrose humaine est le résultat d'une pulsion sexuelle inavouée et défendue. C'est en cultivant cette voie que Jung va réussir à faire de Spielrein la patiente idéale, celle qui va donner aux théories leur raison d'être. Mais là où le film devient fascinant, c'est qu'il n'effectue pas une banale reconstitution des faits ; non, il prend des libertés et s'engouffre dans une histoire qui dépasse les thèmes de base pour percer l'intimité des personnages et faire une corrélation habile entre leurs travaux et leurs propres modes de vie. C'est ainsi qu'alors que la patiente trouvera le chemin de la guérison, intégrant même une formation pour devenir elle aussi psychanalyste, Jung lui va connaître une descente aux enfers. Sa rencontre avec Freud et l'amitié qu'il nouera avec lui, fier de son rôle de Fils tel qu'il se l'attribue lui-même, ne le mènera que de déceptions en déceptions. Il en sera de même de son lien avec Sabina, d'abord solide il finira par devenir si fragile qu'il éclatera en mille morceaux, laissant Jung incapable de retrouver son ancien lui ; celui à l'éthique imperturbable.

    Le trio évolue donc au fil des ans avec une alternance subtile entre les questions professionnelles et les maux intimes, les deux étant sans cesse liés avec plus d'étroitesse. Le point de vue de Cronenberg est frigide, distant, et il donne aux personnages une aura qui dépasse le cadre de l'affect pour rendre le film plus profond et en fin de compte plus humain. Les dialogues sont intéressants à bien des égards, que ce soit dans l'exploration introspective des personnages ou dans les fondements de leur médecine. Les échanges, qu'ils soient passionnés ou contenus, concrets ou abstraits, ont un impact majeur, faisant de chaque scène un ensemble de rapports de forces qui nous immisce au cœur du débat sans nous perdre à un seul instant ; comme si tout était à la fois si complexe et si évident.

    Le casting irréprochable permet de faire du film cet objet de perfection ; Keira Knightley est tout bonnement bluffante dans le rôle de Sabina, d'abord dans une peau pleine d'égratignures avant de s'offrir une carapace solide. Concernant Jung et Freud, il est difficile d'imaginer un meilleur duo que Michael Fassbender et Viggo Mortensen, ils arrivent à rendre chacune de leur confrontation si glaciales qu'elles en deviennent inoubliables, tandis que Vincent Cassel, malgré son rôle éphémère, sert de clé de voûte au film et devient donc tout aussi primordial que les autres ; ça tombe bien, il le campe à merveille. Et enfin Sarah Gadon est idéale dans le rôle de l'épouse délaissée, presque absente, qui paraît toujours en retrait, comme si elle errait de manière fantomatique dans l'arrière plan. Cronenberg ne s'est pas trompé en la reprenant sur le tournage de Cosmopolis, c'est une actrice très talentueuse.

    Les ellipses narratives ne dérangent à aucun moment, l'évolution des personnages est fluide et c'est un régal que de voir comment les relations se nouent puis se dénouent, dans une détérioration continue où les idéologies entretiennent de trop minces rapports avec les êtres en tant que tels pour ne pas influer les uns sur les autres. Le récit est un véritable bijou, et cette Dangerous Method devient donc autant un plaisir pour les yeux que pour la tête. La première séquence et la dernière se complètent à merveille et montrent cette trajectoire transversale qui constitue tout le film, dans une symétrie parfaite qui rappelle à quel point le cinéma peut devenir un miroir labyrinthique, où les points de départ et les point d'arrivées trouvent toujours leurs sens dans le chaos qu'est le chemin qui les sépare.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Bon point pour Cronenberg. Il ose nous livrer une réalisation originale et loin d'être évidente à mettre en scène. Mettre en image quelques événements de l'histoire de la psychanalyse n'est pas chose aisée. Point de vue à taille humaine puisqu'on s’immisce au cœur des relations entre Freud, Jung et Spielrein. Contrairement à ce que j'ai pu lire, j'ai trouvé Knightley plutôt crédible. Les profanes de la psychanalyse apprécieront peut-être moins ce film singulier et authentique. Pourtant, il y a bien de la recherche qui a été faite. C'est vraiment dommage que le film souffre d'un cruel problème de rythme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    Il faut aimé le genre Cronenberg! Mais les acteurs sont très bon! Le film par contre est assez étrange mais tous de même a voir!
    Vanessa L
    Vanessa L

    278 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2012
    Assez lent dans son ensemble, ce film est quand même intéressant et surtout vraiment très bien joué en particulier de la part de Keira Knightley qui est vraiment surprenante dans ce rôle ! Après il faut aimer, l’histoire en elle-même est assez spéciale même si elle présente de très célèbres personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Il n'y a pas plus tard que deux siècles, pour soigner les hystériques, on les aurait envoyés faire une croisière. Seulement voilà, les transports ont progressé. Mais surtout, le XXème siècle voit naitre les bienfaits d'une nouvelle thérapie salvatrice : la psychanalyse qui, les non-néophytes de Cronenberg l'auront remarqué, a toujours hanté le cinéma de ce dernier. A Dangerous Method, c'est donc l'histoire d'une relation triangulaire, celle de Jung, Freud et Sabina Spielrein. Une relation qui devient réellement intéressante lorsque la thérapie analytique rencontre le jeu de la séduction et le sexe. Chose à la fois proscrite par la doctrine médicale, et pourtant source d'une véritable tension dramatique. Le film est rondement mené, il est certes « bavard », comme l'ont habilement fait remarqué un certain nombres d'Allocinéens croyant faire relever cette donnée de la critique plus que du simple constat. Mais comment reprocher à un film d'être bavard lorsque l'objet de son étude concerne justement la « Cure par la Parole » ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 août 2012
    Désolé Keira Knightley,
    tu m'as ruiné le film en jouant la fifille de huit ans qui a avalé un tic-tac de travers pendant tout le film au lieu de porter plus profondément ton personnage (ça doit être la nouvelle vague hollywoodienne, avec la morte de cotillard dans le Dark Knight Rises).
    Du coup tu l'as bien méritée ta fessée!
    Et le tourment de la relation patient - docteur - attirance sexuée, passe... mais alors,
    passe complètement dans le tic-tac...
    Dommage Vigo et Fassbender, je serai content de vous revoir dans d'autres film.
    Keira, ça commence à faire beaucoup les films où je voudrais voir quelqu'un d'autre que toi.
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