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AMCHI
La Foire des ténèbres est un film fantastique plutôt bien fait mais il se partage entre ambiance sinistre et ambiance enfantin ne trouvant jamais réellement sa voie et quelques baisses de régimes gâchent par moment La Foire des ténèbres. Pourtant cette histoire de foire maléfique possédait de quoi alimenter un bon film fantastique ; Jonathan Pryce est très inquiétant en Mister Dark.
Frédéric M.
Petit film fantastique servi des effets spéciaux convainquant pour l'époque mais qui souffre d'un problème de rythme.
D'après un scènario de Ray Bradbury, "Something Wicked This Way Comes" est un honorable film fantastique / èpouvante où la peur naît avant tout des trucages! Cinèaste britannique et vèritable professionnel du cinèma, au plein sens du terme, Jack Clayton est en 1983 dans une pèriode où il ne parvient pas à retrouver la voix du succès! Pourtant cette production Disney est intèressante malgrè quelques baisses de rythme car l'installation d'une fête foraine dans une ville paisible se met vite à chavirer où prèsent, passè et avenir se confondent! L’action se passe en octobre, un mois de froid, de bourrasques, de longues nuits et de sombres promesses! Un mois où les journèes raccourcissent et où les ombres s'allongent! Un mois où le souffle du vent vous entraîne dans une course folle à travers les champs, où des milliers de citrouilles attendent d'être coupèes! Avec à la distribution Jason Robards et surtout l'excellent Jonathan Pryce en propriètaire aussi mystèrieux que l'atmosphère du film! A voir...
Étonnant film produit par Disney, oui LE Disney de "Blanche-Neige" et "Le Roi Lion" !! Étonnant car il s’agit d’un film clairement ancré dans le genre fantastique/épouvante, ce qui n’est pas dans les habitudes du studio. En fait, au début des années 80, alors que leur production de dessins animés était plutôt calme, le studio Disney a voulu se lancer dans des films plus adultes. Même si ce fut pour une courte période, cette envie aura donné naissance à "Les Yeux de la Forêt" de John Hough et à "La Foire des Ténèbres", adaptation du roman éponyme de Ray Bradbury (auteur des célèbres « Chroniques Martiennes » et « Fahrenheit 451 »). L’histoire nous conte l’arrivée d’une foire ambulante dans une petite ville des États-Unis quelque temps avant la fête d'Halloween. Deux enfants, Jim et Will, s'y rendent en cachette et découvrent des attractions plutôt inquiétantes, ainsi que le non moins intrigant propriétaire des lieux : Mr. Dark.
Il faut avouer que ce film est une assez bonne surprise dans le sens où son ambiance à la fois baroque et lugubre parvient à nous transmettre l’angoisse ressentie par nos jeunes héros, et cela est dû à la réalisation d’une grande finesse et d’une certaine sensibilité de Jack Clayton (la même qui lui avait permis de faire de son "Gatsby le Magnifique" un film remarquable) ainsi que son expérience dans ce genre de cinéma (Clayton avait déjà touché au fantastique avec son second long-métrage, "Les Innocents", une histoire de fantômes). Le fantastique, on y est en plein dedans : tel le diable essayant de corrompre les pêcheurs (oui, ça rappelle fortement « Faust »), Mr. Dark tente d’agrandir les rangs de sa foire en proposant aux gens de la ville d’exaucer leurs rêves les plus secrets. Diverses scènes sont très bien rendues malgré l’âge du film et cela grâce aux effets visuels magnifiques réalisés par l’équipe chargée de ceux de Tron. Aujourd’hui, ces effets peuvent paraître très « cheap » aux yeux de certains, mais pour l’époque c’était assez révolutionnaire (et oui les jeunes : avant il n’y avait pas de synthèse photo-réaliste !!). Parmi les scènes les plus réussies du film je citerais l'installation de la foire, le carrousel de jouvence, les apparitions de la sorcière et la tempête finale ; mais à mes yeux le véritable morceau de bravoure n’est autre que lorsque les deux jeunes garçons se retrouvent dans une chambre envahie de mygales : traumatisant !! Côté casting, les deux garçons (Vidal Peterson et Shawn Carson) s’en sortent bien mais l’intérêt principal est Jonathan Pryce qui campe un incroyable et inquiétant Mr Dark ainsi que la sublime Pam Grier dans le rôle de la sorcière. Je terminerais sur la musique magnifique que James Horner a composée : lancinante et poétique.
"La Foire des Ténèbres" est un film fantastique riche, doté de grandes qualités et d’une atmosphère à la fois magique et malsaine. On ne peut que saluer la démarche de Disney pour l’époque et il est grand dommage qu’ils n’ont pas eu le courage de persévérer (l’échec commercial non mérité de ce film les ayant refroidis). Il n’en reste pas moins un bon classique du genre fantastique qui mérite au moins une fois dans votre vie que votre curiosité vous pousse à le voir.
Il faut avouer que ce film est une assez bonne surprise dans le sens où son ambiance à la fois baroque et lugubre parvient à nous transmettre l’angoisse ressentie par nos jeunes héros, et cela est dû à la réalisation d’une grande finesse et d’une certaine sensibilité de Jack Clayton (la même qui lui avait permis de faire de son "Gatsby le Magnifique" un film remarquable) ainsi que son expérience dans ce genre de cinéma (Clayton avait déjà touché au fantastique avec son second long-métrage, "Les Innocents", une histoire de fantômes). Le fantastique, on y est en plein dedans : tel le diable essayant de corrompre les pêcheurs (oui, ça rappelle fortement « Faust »), Mr. Dark tente d’agrandir les rangs de sa foire en proposant aux gens de la ville d’exaucer leurs rêves les plus secrets. Diverses scènes sont très bien rendues malgré l’âge du film et cela grâce aux effets visuels magnifiques réalisés par l’équipe chargée de ceux de Tron. Aujourd’hui, ces effets peuvent paraître très « cheap » aux yeux de certains, mais pour l’époque c’était assez révolutionnaire (et oui les jeunes : avant il n’y avait pas de synthèse photo-réaliste !!). Parmi les scènes les plus réussies du film je citerais l'installation de la foire, le carrousel de jouvence, les apparitions de la sorcière et la tempête finale ; mais à mes yeux le véritable morceau de bravoure n’est autre que lorsque les deux jeunes garçons se retrouvent dans une chambre envahie de mygales : traumatisant !! Côté casting, les deux garçons (Vidal Peterson et Shawn Carson) s’en sortent bien mais l’intérêt principal est Jonathan Pryce qui campe un incroyable et inquiétant Mr Dark ainsi que la sublime Pam Grier dans le rôle de la sorcière. Je terminerais sur la musique magnifique que James Horner a composée : lancinante et poétique.
"La Foire des Ténèbres" est un film fantastique riche, doté de grandes qualités et d’une atmosphère à la fois magique et malsaine. On ne peut que saluer la démarche de Disney pour l’époque et il est grand dommage qu’ils n’ont pas eu le courage de persévérer (l’échec commercial non mérité de ce film les ayant refroidis). Il n’en reste pas moins un bon classique du genre fantastique qui mérite au moins une fois dans votre vie que votre curiosité vous pousse à le voir.
Bon film (de Disney !! Surprise !!!) très peu connu, et introuvable en vidéo.
Il y a bien longtemps que je ne l'ai pas vu, a me dirait bien de le revoir.
Il y a bien longtemps que je ne l'ai pas vu, a me dirait bien de le revoir.
Le début traine en longueur et au final on est pas plus emballé que ça !.
Je m'attendais à un petit film d'angoisse, mais le résultat est très ennuyeux.
Artriste
Film d'épouvante fantastique, réalisé par Jack Clayton, La Foire Des Ténèbres est un bon long-métrage. L'histoire nous fait suivre Jim et Will, deux enfants amis vivant chez leurs parents dans une petite ville des États-Unis. Mais un jour, une mystérieuse foire ambulante débarque dans le patelin. Attiré par elle, le binôme s'y rend en cachette et y découvre des attractions inquiétantes comme un carrousel permettant d'inverser le cours du temps. Ils vont bientôt également faire la connaissance de l'intrigant propriétaire, un certain Mr Dark. Ce scénario, adapté du roman de Ray Bradbury, nous embarque pendant environ une heure et demie dans une intrigue prenante. L'atmosphère menaçante et mystérieuse est posée dès les premières secondes et va s'amplifier au fil des minutes et des scènes via son aspect fantastique. Cependant, le côté effrayant n'est pas délaissé pour autant, l'ambiance parvenant parfaitement à mêler ces deux genres. Mais si le récit est si réussi, c'est en grande partie grâce aux thématiques qu'il traite. Car en plus d'offrir une aventure juvénile apeurante, le métrage propose du fond en évoquant la paternité et plus particulièrement la différence d'âge entre un père et son fils. Et cela est abordé avec beaucoup de justesse et d'intelligence. De plus, il parle également du désir et de ses dérives à travers les vœux des habitants qui se réalisent au contact de cette étrange fête foraine. Des personnages appréciables, à commencer par les deux jeunes amis intrépides très bien joués par Shawn Carson et Vidal Peterson. Ils sont entourés par deux adultes aux rôles tout aussi importants avec en premier lieu celui interprété par Jason Robards en vieux père et Jonathan Pryce en antagoniste. Le reste de la distribution est tout aussi sympathique mais moins en vue. Tous ces rôles entretiennent des relations intéressantes, notamment celle père-fils. Des échanges procurant quelques sourires mais manquant tout de même un peu d'émotions plus fortes. Pourtant les dialogues sont bons et comportent même quelques répliques bien senties. Sur la forme, la réalisation du cinéaste britannique s'avère bonne. Surtout, sa mise en scène évolue dans un décor ayant une véritable personnalité avec cette foire ambulante aussi attirante qu'inspirant la crainte. Les effets spéciaux sont eux corrects, sans plus. Ce visuel un peu fade est accompagné par une excellente b.o. signée James Horner. Ses compositions sont très présentes à l'écran pour notre plus grand bonheur auditif tant elles sont parfaitement dans le ton et qu'elles renforcent grandement le côté intrigant et inquiétant. Ce tour de manège à remonter le temps s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à La Foire Des Ténèbres, qui, en conclusion, est un honorable film familial méritant d'être découvert.
Construit autour d'un scénario de Ray Badburry , "La foire des ténèbres" est un film Disney méconnu, sans doute le résultat d'un choix un peu curieux : faire un film d'épouvante destiné aux enfants mais qui s'enferme dans des longueurs très dialoguées et bien peu passionnantes surtout pour un jeune public. Au final personne ne frissonnera, même si l'histoire a un certain potentiel.
Vinz1
Voici une des très rares incursions de Disney dans le domaine de l'épouvante. Elle s'attaque ici à un roman de Ray Bradbury ("Fahrenheit 451", "Chroniques martiennes"). Malheureusement, on déchante très vite avec un début de film qui met trop longtemps à installer le décor, avec un scénario paresseux car peu attirant et inintéressant, des scènes de terreur bâclées et des dialogues qui s'éternisent. Le résultat est trop terne car tout est vraiment lisse dans ce métrage d'horreur pour enfants. Tout le monde, y compris le public visé, s'ennuiera donc ferme au visionnage et ce n'est pas Pam Grier incarnant la magnifique sorcière, qui permettra au film de devenir culte, malheureusement !
Une oeuvre tirée de la nouvelle de Ray Bradbury qui s'avère vraiment sympathique à suivre malgré des effets spéciaux parfois vieillots. On peut y voir de nombreuses réflexions sur le désir, la culpabilité non cicatrisée, la nostalgie d'un temps glorieux et la mort. Si ce film demeure inconnu, sachez que c'est le premier Disney à avoir une interdiction aux moins de 13ans car certaines scènes peuvent faire vraiment peur (scène des araignées surprenante!). De plus on a droit à un Jason Robards touchant et Jonathan Pryce (pas encore connu de l'immense Brazil) inquiétant qui campe ce sinistre Mr Dark, accompagné de Pam Grier en magicienne (icône de la blaxploitation). Conclusion : un film à l’atmosphère intéressante mais les anti-SF passez votre chemin.
Thibault F.
On va croire que je vais finir par être aigri et imperméable aux oeuvres cinématographiques. Une nouvelle fois, une désillusion ! Pourtant, tout amène à croire que "La Foire des ténèbres" allait être une oeuvre sympathique, légèrement effrayant.... Rien ! On s'ennuie ferme à suivre des personnages inintéressants (même Jonathan Pryce en Mister Dark en devient risible) et une intrigue prévisible et linéaire. Oeuvre intéressante dans son contexte: Disney veut s'écarter de ses succès (animées j'entends) pour s'introduire dans le thriller pour adulte (tout en essayant de garder comme même un degré familial) ; ainsi, "la Foire des ténèbres" avec de multiples déboires techniques, économiques... tente de jongler sur différentes approches qui plombent toute l'ambiance du film : horrifique avec l'arrivée mystérieuse d'un cirque dans un village paisible du Maryland, familial et comique avec les 2 garnements qui sont des cancres à l'école... Bref, ce cheminement entre 2 mondes différents conduit à une dérive du genre tout au long de l'oeuvre cinématographique. On ne peut pas reprocher à Disney de tenter mais parfois, il faut mieux rester sur ses acquis notamment quand c'est juste une volonté de "gagner des gros sous"
Fantastique burlesque & inquiétant : on frémit à voir ces monstres se dissimulant sans cesse pour voler les âmes, répandre leurs invectives ou tenter d'enlever les enfants...
La foire des ténèbres fait partie de ces films méconnu de Disney. C'est ce genre de réalisations, qui ne sont pas mauvaises mais qui disparaissent dans les limbes du cinéma pour ne reparaître que sur la chaîne d'un youtubeur des années plus tard, merci le fossoyeur. Traitant avec une justesse étonnante des relations parfois truble entre un père et son fils, ce film baigne dans une ambiance d'obscurité qui tranche avec la réputation habituelle de la firme aux grande oreilles. C'est aussi l'occasion de voir pour l'une des premières fois au cinéma Jonathan Pryce, le grand moineau de la série Game of Thrones.
Ce n'est pas un grand film, mais une curiosité dans le paysage si vaste de Disney. Une nuance plus sombre, qui parie sur l'intelligence des enfants, pour une fois. A voir, par curiosité.
Ce n'est pas un grand film, mais une curiosité dans le paysage si vaste de Disney. Une nuance plus sombre, qui parie sur l'intelligence des enfants, pour une fois. A voir, par curiosité.
Quand un livre est ennuyeux et confus, mais que la narration reste bonne, que reste-t'il quand ça devient un film ? Le coté ennuyeux.
Le livre n'est certes pas le meilleur de Bradury, que j'aime pourtant beaucoup, mais le film a très mal vieilli et pèche par beaucoup de manquement, même si la trame est respecté.
Le livre n'est certes pas le meilleur de Bradury, que j'aime pourtant beaucoup, mais le film a très mal vieilli et pèche par beaucoup de manquement, même si la trame est respecté.
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