Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinephile6759
33 abonnés
88 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 10 mai 2018
Death Wish surfe sur les succès de que Taken, Equalizer, John Wick... Rien de révolutionnaire, le gentil se venge des méchants avec en toile de fond le débat sur les armes aux État Unis. Le film s’étend un peu longueurs mais reste sympa à regarder, coté casting une belle brochette d'acteurs, et c'est toujours un plaisir de voir Bruce Willis, bien moins en sang que d'habitude. La patte d'Elie Roth (Hostel) apporte du fun sur spoiler: quelques scènes "gore."
Death Wish de Eli Roth est un film d'action qui pendant les premières 45 minutes esr sur les sentiments et le drame renforcer par la prestation de Bruce Willis. Certaines scènes sont très gores . Le sujet est classique , l'originalité la plus frappante est que le héros est docteur et pas ancien militaire ou gendarme comme très souvent . L'histoire possède quelques rebondissements et un peu d'inattendu en restant claire et cohérent . Un scénario bien travailler malgré quelques coups de chance envers le héros et donc de malchance envers le méchant. Une bonne fin . Un bon dialogue . Willis ,Shue ,... sont très crédibles . Un bon retour en tête d'affiche au cinéma pour Bruce Willis .
Je m’attendais à un simple remake de la série « Un Justicier dans la ville » des années 70 et 80 avec Charles Bronson … d’ailleurs, le personnage principal porte le même nom : Paul Kersey. En plus, ces dernières années, Bruce Willis enchaînait les films vraiment pas terribles : « Die Hard : Belle journée pour mourir », « RED 2 » et L.A. Rush » pour ne citer que ceux que j’ai eu le courage de voir. Et pourtant j’ai été agréablement surpris ! spoiler: Les scénaristes ont eu la bonne idée d’y inclure des débats contradictoires radiophoniques qui font écho au débat actuel des pro et des anti-armes à feu aux USA et un peu d’humour, genre « Destination Finale » et la réalisation est très efficace. Néanmoins, le message véhiculé par le film est discutable et il y a toujours le danger qu’il soit pris, par certains faibles d’esprit, au 1er degré !
Dans le fond j'ai trouvé le film assez moyen. Déjà pour moi Bruce Willis joue vraiment très mal les émotions de peine. On n'y croit pas une seconde après la mort de sa femme. Pas plus quand il est devant le lit d'hôpital de sa fille. C'est à mes yeux un gros problème, car ça perd en crédibilité. Au final trois ou quatre fulgurances dans la mise en scène ne sauveront pas le film. Le tout ne casse pas trois pattes à un canard. 2 étoiles. Dans le genre je lui préfère de très loin Death Sentence avec Kevin Becon qui est de bien meilleure qualité !
On retrouve un Bruce Willis en docteur, dans un métier tout ce qu'il y a de plus inhabituel, toutefois l'intrigue le ramène bien vite à ses vieux démons... Entraînant mais basique
Très bon film ,l'histoire se déroule tranquillement et l'intensité du film monte en puissance . Les acteurs jouent très bien leur rôle , a quand une suite ?
je collectionne tout Bruce Willis depuis Armageddon en 1998 et cette grosse sortie même s'il y a peu de salles en France je trouve, fait du bien, il revient de loin car depuis son dernier succès en 2013 le formidable Looper, Willis est abonné aux séries Z où il cachetonne en direct DVD qui passent souvent ensuite sur C8, NRJ12 et W9.... Je continue à prendre ses films mais je m'y ennuie profondément et voilà qu'avec Death wish injustement massacré par les critiques aux USA il renait ! c'est non seulement son meilleur film depuis 2013 mais aussi un de ses meilleurs rôles où il a énormément d’émotions diverses à jouer Je me moque des choqués par l'autodéfense, je le comprends tellement bien quand il dit : " La Police ne fait rien, tout le monde se fout de ce que je subis, je refuse de continuer à subir !"
Les 1h50 très dense et lourdes sont bien remplies et pas excessives et certains passages très gore !
Même si l’acteur a par moment des absences, on lui retrouve des expressions qu’on n’avait pas vu depuis un bail et il se montre à son aise en chirurgien déboussolé qui va petit-à-petit se transformer en machine à tuer. D’autant qu’il peut compter sur Eli Roth derrière la caméra pour lui livrer un actioner taillé sur mesure avec quelques plans gores à la clé.
Fan de Bruce Willis je n'ai pas été surprise des scènes de violence qui parcourent ce film. On ne sait pas vraiment ce que l'on peut faire pour se venger quand la colère vous anime. Le fait qu'à Chicago se procurer une arme est chose aisée aide à se faire justice soi-même. Pour autant est-ce une solution, non. Mais là ce docteur qui mène une vie tranquille avec sa femme et sa fille, un métier qui lui convient, quand le malheur se produit, on ne peut qu'être à ses côtés, surtout avec une police débordée, qui manque de moyens et n'arrive à rien ou alors avec beaucoup, beaucoup de temps. Très bonne réalisation, de bons acteurs, par contre trop d'invraisemblances qui font que les choses sont poussées à l'extrême et que l'on n'y croit pas trop. Notamment la bienveillance de la police qui "ferme les yeux" sur les résultats de l'enquête....
Très bon film du réalisateur eli Roth dont on reconnaît bien la touche gore qui a fait son succès.bon jeu d’acteur de la part de Bruce Willis qui m’a rappeler le film incassable sur beaucoup de point.vous découvrirez par vous même ce que je veux dire pour pas vous spoiler.bon film à voir !!!
Malgré le fait que bruce willis ne sait plus jouer avec des émotions le film fonctionne plutôt correctement. De bonnes scènes d'action et je trouve que le film est plutôt réfléchi. Quelques scène bien gores (normal vu le réalisateur). La psychologie du personnage qui le mène à faire ces actes est bien réussi. Et le point de vue de la population sur les actes du justicier sont plutôt bien retranscrit. Notre avis à chaud sur la chaine youtube "Dans l’œil du balrog".
Paul Kersey est un homme sans histoire. Ce chirurgien aisé a une femme et une fille qu'il aime et qui l'aiment. Mais sa vie se dérègle quand sa maison est cambriolée et que les trois assaillants tuent sa femme et laissent sa fille dans le coma. Après une phase d'hébétude, Kersey décide de se faire justice lui-même.
Tout dans "Death Wish" devait me faire fuir. Son titre qui rappelle "Un justicier dans la ville" dont il est le remake revendiqué, le film qui avait lancé la carrière de Charles Bronson sur fond de polémique pro- ou anti-vigilante. Son affiche dont surgit le doigt vengeur de Bruce Willis armé d'un Glock. Son sous-titre, inspiré d'un mauvais "Taken" et qui claque comme une publicité pour la loi du talion : "They came for his family. Now he's coming for them." Jusqu'à l'identité de son réalisateur, Eli Roth, dont les films d'horreur manifestaient un plaisir malsain à exalter une violence complaisante - et réciproquement. Et bien sûr son sujet : l'auto-justice, le vigilantisme ou, pour le dire plus simplement, l'auto-défense, c'est-à-dire le fait de se faire justice en violation du monopole étatique de la violence légitime.
Mais il ne faut pas faire le procès d'un film avant de l'avoir vu. Et la vérité m'oblige à dire que "Death Wish" est plus subtil qu'il n'en a l'air. Les scénaristes ont eu la bonne idée de faire de Bruce Willis un médecin - alors que Charles Bronson incarnait un architecte. La première scène du film le montre face à deux victimes : un policier qui meurt dans ses bras après une fusillade et l'auteur même de cette fusillade, un voyou qu'il va sauver en vertu du serment d'Hippocrate qui lui interdit de discriminer ses patients. Belle façon de poser les dilemmes éthiques que le film soulève.
Subtil, "Death Wish" l'est dans sa façon de camper ce personnage d'Américain moyen que Bruce Willis a su si bien interpréter depuis qu'il s'est retrouvé à son corps défendant pris au piège des assaillants de la Fox Plaza ("Piège de cristal", 1988). On le voit avant la mort de sa femme fêtant l'entrée de sa fille en faculté, célébrant son anniversaire. Puis vient le cambriolage dont on sait par avance l'issue funeste - et qui en est d'autant plus anxiogène. Puis le travail de deuil - car le gentil docteur Kersey ne prendra pas les armes du jour au lendemain.
Subtil, "Death Wish" l'est aussi dans le personnage du policier (interprété par Dean Norris qu'on est heureux de retrouver depuis "Breaking Bad"). "Death Wish" aurait pu peindre une police corrompue, paresseuse, incompétente pour justifier la prise d'armes d'un citoyen ordinaire. Le lieutenant Raines est loin de cette caricature : c'est un bon flic, qui ne compte pas ses heures et qui fait tout pour retrouver les assassins de Mme Kersey. Mais, croulant sous la tâche, dans une ville gangrénée par la violence où le nombre d'homicides augmente en flèche, il n'a tout simplement pas le temps de faire son travail.
Quand Bruce Willis, un acteur éminemment sympathique qui a toujours incarné des rôles de "gentil" dégomme les "méchants", le spectateur - moi y compris - prend spontanément fait et cause pour lui. C'est bien là que le bât blesse. Car si son chagrin est légitime, sa façon de l'étouffer ne l'est pas. Les limites sont franchies lorsqu'il torture un voyou, usant de sa science médicale pour lui arracher le nom de ses complices. Il ne s'agit pas seulement d'une scène de violence perturbante comme par exemple celle du dentiste nazi dans "Marathon Man", mais d'une scène qui interroge notre relation à la légitimité de cette violence en nous invitant à l'encourager. Dérive dangereuse du réalisateur ou ultime subtilité de sa part ?
Quel message affligeant pour ce film. En gros, rendez la justice vous même. Récupérez un flingue (ou allez vous en acheter un, c'est si facile) et allez butter tous les méchants que vous croiserez. C'est pas grave, de toutes façons les flics fermeront les yeux à la fin.
ce film fait quand même la double apologie des armes et du "rendre les justice soi-même". A ce demander si la NRA ne l'a pas financé (en vrai je ne le crois pas, car il y a une scène où on voit que le soi-disant héros achète bien facilement des armes dont il résulte une vague critique de l'influence de la NRA
La mise en scène est souvent grotesque (les gens riaient dans la salle dans laquelle j'ai vu ce film en avant première tellement certains effets sont ridicules)..... Ah il a perdu de sa superbe John McLance