AlloCiné
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Votre avis sur Death Wish ?
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videoman29
J'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt des remake, lorsqu'ils n'apportent rien à l’œuvre d'origine, hormis quelques effets spéciaux tapageurs et une technique plus moderne. Il me semble d'ailleurs que c'est presque toujours le cas et ce n'est pas « Death Wish » qui va me faire changer d'avis. Bien que Tim Roth (« Hostel », « Knock knock ») fasse preuve d'une certaine application, il se contente de remplacer Charles Bronson par Bruce Willis et il copie, plan par plan, « Un justicier dans la ville ». De plus, j'ignore qui fait la voix française de Bruce Willis dans la version que j'ai visionnée... mais ses intonations sont agaçantes voire totalement rédhibitoires. Du coup il ne parvient jamais à me faire oublier Charles Bronson, dont je suis resté très fan malgré les années qui passent. Je vais donc m'empresser d'exhumer ce bon vieux classique des années 70... pour me faire une idée plus précise de la différence. Ceci dit... pour les plus jeunes qui se « fichent » des vieux films comme de leur première chemise, ce thriller d'action peut paraître tout à fait regardable. Il ne manque pas de violence et M. Willis fait le ménage avec une efficacité qui n'a jamais faibli au fil du temps... finalement, c'est à vous de voir !
Bruce Willis est de retour pour un film d’action un peu différent des précédents : Ici, le ton est plus sombre, les punchlines habituelles de John McClane sont remplacées par la colère qui ronge notre anti-héros semblable au « docteur Jekyll » ! Monsieur Willis assure toujours, il offre au docteur Kersey un charisme indéniable, il mène le film tambour battant. Le scénario ne brille pas par son originalité, mais quelques bonnes idées et une mise en scènes efficaces nous offrent de bons moments de tension. Un poil trash aussi de temps en temps, Death Wish ne fait pas dans le compromis et on ne s’en plaint pas ! Au final, on est face à un film prenant, certes pas transcendant, mais assez efficace pour assurer le show et nous faire passer un bon moment.
Cette critique concerne la version censurée montée pour la télévision
Un justicier dans la ville était un film assez choquant par son aspect très droitier (voire fasciste) faisant son apologie des "justiciers". Malgré un tournage effectué en pleine présidence de Donald Trump, réaliser un remake de ce film à une époque où le politiquement correct prédomine à Hollywood était assez surprenant. Il n’est donc pas étonnant de voir Eli Roth (auteur habitué à la violence notamment avec la série des Hostel) signer une œuvre moins fascisante dans son discours. En effet, si l’action se situe dans une ville gangrenée par la violence (New York ayant vu son taux de délinquance diminuer drastiquement, l’action est transposée à Chicago), le cinéaste offre un discours plus nuancé (les propos de gauche ne sont pas aussi caricaturaux que dans l’original) et modifie véritablement les motivations de son personnage. spoiler: Ainsi, si le personnage est à la base, comme dans le film de Michael Winner, un adepte de la non-violence (à l’inverse de celui de Charles Bronson, le Paul Kersey de Bruce Willis n’a jamais fait la guerre et ne sait même pas utiliser correctement une arme au début), il cherche plus à se venger des agresseurs de sa femme et de sa fille (ce que ne fait jamais Bronson dans le film de 1974) plutôt qu’être un pur "vigilante" malgré des débuts de justicier l’amenant sur cette voie (ce qui modifie totalement l’histoire et permet d’introduire des éléments présents dans les suites d’Un justicier dans la ville).
Cette décision justifie peut-être aussi le changement de profession du personnage (d’architecte, il passe à chirurgien) le transformant en homme dont le travail consiste à sauver des vies plutôt qu’à les détruire. Ce discours plus nuancé (la présence de débats télévisés autour des actions de Kersey et une présence plus importante de l’enquête policière en sont la preuve) rend le tout plus intelligent et plus "acceptable" que l’original. Cet aspect, un plus grand travail sur les personnages et une réalisation plus stylisée peuvent donc faire préférer pour une fois ce remake à l’original si on était gêné par la morale plus extrémiste de ce dernier.
Un justicier dans la ville était un film assez choquant par son aspect très droitier (voire fasciste) faisant son apologie des "justiciers". Malgré un tournage effectué en pleine présidence de Donald Trump, réaliser un remake de ce film à une époque où le politiquement correct prédomine à Hollywood était assez surprenant. Il n’est donc pas étonnant de voir Eli Roth (auteur habitué à la violence notamment avec la série des Hostel) signer une œuvre moins fascisante dans son discours. En effet, si l’action se situe dans une ville gangrenée par la violence (New York ayant vu son taux de délinquance diminuer drastiquement, l’action est transposée à Chicago), le cinéaste offre un discours plus nuancé (les propos de gauche ne sont pas aussi caricaturaux que dans l’original) et modifie véritablement les motivations de son personnage. spoiler: Ainsi, si le personnage est à la base, comme dans le film de Michael Winner, un adepte de la non-violence (à l’inverse de celui de Charles Bronson, le Paul Kersey de Bruce Willis n’a jamais fait la guerre et ne sait même pas utiliser correctement une arme au début), il cherche plus à se venger des agresseurs de sa femme et de sa fille (ce que ne fait jamais Bronson dans le film de 1974) plutôt qu’être un pur "vigilante" malgré des débuts de justicier l’amenant sur cette voie (ce qui modifie totalement l’histoire et permet d’introduire des éléments présents dans les suites d’Un justicier dans la ville).
Cette décision justifie peut-être aussi le changement de profession du personnage (d’architecte, il passe à chirurgien) le transformant en homme dont le travail consiste à sauver des vies plutôt qu’à les détruire. Ce discours plus nuancé (la présence de débats télévisés autour des actions de Kersey et une présence plus importante de l’enquête policière en sont la preuve) rend le tout plus intelligent et plus "acceptable" que l’original. Cet aspect, un plus grand travail sur les personnages et une réalisation plus stylisée peuvent donc faire préférer pour une fois ce remake à l’original si on était gêné par la morale plus extrémiste de ce dernier.
Bruce Willis a l'air de s'être un peu plus investi que dans ses derniers DTV moisis tout juste bon à être diffusé en deuxième partie de soirée sur la TNT. Il y a quelques scènes bien gores au programme mais ce n'est pas un pur film d'action. Ceux qui s'attendent à un énième Die Hard, je peux comprendre qu'ils soient déçus. Death Wish, c'est juste l'histoire d'un type révolté par la lenteur de la police, par cette violence ordinaire qui gangrène la société rendant impuissant et qui va se substituer aux flics et à la justice. On peut trouver ça puant comme idéologie mais des films comme ça Charles Bronson, acteur du premier Death Wish en 1974, en a tourné des wagons dans les années 70 et 80. Et je dois dire que si on laisse le message de côté, c'est plutôt fun de voir ces criminels sans foi ni loi dérouiller. Malgré tout, j'aurais préféré que Stallone, un temps rattaché au projet, s'en charge. Dans le même genre, The Mechanik écrit et réalisé par Dolph Lundgren en 2005 m'avait un peu plus convaincu.
Film avec Bruce Willis avec un scénario bouteille, aux scènes d'action efficaces voir même parfois très imaginées, une ambiance prenante tout le long, des personnages attachants, pour un thriller final très divertissant.
Rien de spécial à dire sur ce film qui manque quand même de souffle. C'est un divertissement sans grande ambition malheureusement, et c'est un peu ce que je reproche à Eli Roth sur ses dernières réalisations. Autant il nous avait proposé des films jusqu'au boutistes et décoiffants quitte à s'attirer les foudres d'une partie du public avec l'excellent *Cabin Fever*, le moyen *Hostel* et le très intéressant *Hostel II*, autant ses derniers films témoignent d'un manque d'inspiration assez évident.
*Death Wish* reste tout de même dans le haut de son panier, bénéficiant d'une réalisation léchée mais d'un Bruce Willis manquant clairement d'implication. Le film se suit sans déplaisir mais sans grande jubilation non plus, c'est du divertissement correct tout au plus, et c'est dommage sachant qu'Eli Roth est capable de nous titiller bien plus que ça.
Pourquoi pas donc.
*Death Wish* reste tout de même dans le haut de son panier, bénéficiant d'une réalisation léchée mais d'un Bruce Willis manquant clairement d'implication. Le film se suit sans déplaisir mais sans grande jubilation non plus, c'est du divertissement correct tout au plus, et c'est dommage sachant qu'Eli Roth est capable de nous titiller bien plus que ça.
Pourquoi pas donc.
Sur le plan cinématographique c’est un classique du genre qui ne le renouvelle pas mais ne lui fait pas honte non plus. Plutôt bien emmené par un Bruce Willis omniprésent. Sur le fond on pourra s’offusquer de l’apologie faite aux armes, à l’autodéfense et à l’impunité du crime sous prétexte qu’il est commis au nom du “bien�. Un peu en décalage avec l’époque.
La vengeance rendue acceptable avec juste une petite dose de morale pour satisfaire les américains. Et cela parce que la police de Chicago est submergée par le crime et le vol. Bruce Willis campe un médecin bon époux, bon frère et bon père de famille. Il va aussi apprendre à manier l'arme de poing avec brio dans ce scénario assez bien écrit.
Peut-être que je suis très indulgent, mais j'ai adoré et pris beaucoup de plaisir devant ce revenge / vigilante film et home invasion qu'est "Death Wish".
Déjà je ne cache pas que j'étais heureux de revoir Bruce Willis au cinéma, et pas seulement à la télé dans l'un des DTV dans lesquels il joue - même si certains d'entre eux me plaisent beaucoup également.
De plus, s'il peut paraître immoral (voire être financé par la NRA), ce remake d'"Un justicier dans la ville" (que je n'ai pas encore vu pour tout avouer) montre bien jusqu'où peut aller un citoyen qui a tout perdu ; et dans ce rôle de Monsieur-tout-le-monde, j'ai trouvé Bruce Willis, "simple" chirurgien qui ne demande rien d'autre que de rendre sa famille heureuse, qui va plonger dans la dépression avant de sombrer dans la violence, convainquant.
Ensuite, j'ai beaucoup pensé à "Kick Ass" de Matthew Vaughn ( spoiler: filmé à son insu pendant qu'il porte secours à un couple, Paul devient un symbole : le Croque-Mort, et des copies voient même le jour à travers le pays
) et aux "Sept Jours du Talion" de Daniel Grou ( spoiler: Paul se sert de son savoir médical pour torturer) ce qui m'a beaucoup plu
) ; des références hasardeuses ou volontaires ?
Enfin même si le film semble prendre parti pour le port d'armes, je trouve qu'il est intéressant pour en débattre, surtout que rien n'est montré gratuitement à mes yeux : Paul et sa famille ne possèdent pas d'armes, il ne s'arme pas du jour au lendemain mais après plusieurs semaines / mois ( spoiler: notamment influencé par son beau-père
), et comme l'a évoqué un autre internaute, dans l'une des scènes chez Jolly Roger's, le film questionne sur la trop grande facilité à obtenir une arme (personne n'échoue au test confie la vendeuse d'armes Bethany à Paul) ; un film qui à mes yeux sort donc au bon moment, alors que le débat sur le deuxième amendement refait surface Outre-Atlantique.
Bien-sûr, je suis d'accord que le film n'échappe pas à certains clichés (la famille américaine parfaite détruite) et certaines invraisemblances ( spoiler: Paul réussit notamment à enquêter ou à voler l'arme, tombée par terre au bloc, d'un patient sans éveiller les soupçons de sa direction et de ses collègues au sein de l'hôpital
) mais malgré tout je trouve que tout est montré de façon assez subtil (Paul est régulièrement blessé - encore une fois, son savoir médical sert le film (voire le facilite) en montrant le (anti ?)héros se soigner lui-même - et il divise l'opinion public qui le voit comme un héros ou un zéro).
Conclusion, avec "Death Wish", Eli Roth a prouvé que les films de vengeance me procurent toujours autant de plaisir (coupable) !
Déjà je ne cache pas que j'étais heureux de revoir Bruce Willis au cinéma, et pas seulement à la télé dans l'un des DTV dans lesquels il joue - même si certains d'entre eux me plaisent beaucoup également.
De plus, s'il peut paraître immoral (voire être financé par la NRA), ce remake d'"Un justicier dans la ville" (que je n'ai pas encore vu pour tout avouer) montre bien jusqu'où peut aller un citoyen qui a tout perdu ; et dans ce rôle de Monsieur-tout-le-monde, j'ai trouvé Bruce Willis, "simple" chirurgien qui ne demande rien d'autre que de rendre sa famille heureuse, qui va plonger dans la dépression avant de sombrer dans la violence, convainquant.
Ensuite, j'ai beaucoup pensé à "Kick Ass" de Matthew Vaughn ( spoiler: filmé à son insu pendant qu'il porte secours à un couple, Paul devient un symbole : le Croque-Mort, et des copies voient même le jour à travers le pays
) et aux "Sept Jours du Talion" de Daniel Grou ( spoiler: Paul se sert de son savoir médical pour torturer) ce qui m'a beaucoup plu
) ; des références hasardeuses ou volontaires ?
Enfin même si le film semble prendre parti pour le port d'armes, je trouve qu'il est intéressant pour en débattre, surtout que rien n'est montré gratuitement à mes yeux : Paul et sa famille ne possèdent pas d'armes, il ne s'arme pas du jour au lendemain mais après plusieurs semaines / mois ( spoiler: notamment influencé par son beau-père
), et comme l'a évoqué un autre internaute, dans l'une des scènes chez Jolly Roger's, le film questionne sur la trop grande facilité à obtenir une arme (personne n'échoue au test confie la vendeuse d'armes Bethany à Paul) ; un film qui à mes yeux sort donc au bon moment, alors que le débat sur le deuxième amendement refait surface Outre-Atlantique.
Bien-sûr, je suis d'accord que le film n'échappe pas à certains clichés (la famille américaine parfaite détruite) et certaines invraisemblances ( spoiler: Paul réussit notamment à enquêter ou à voler l'arme, tombée par terre au bloc, d'un patient sans éveiller les soupçons de sa direction et de ses collègues au sein de l'hôpital
) mais malgré tout je trouve que tout est montré de façon assez subtil (Paul est régulièrement blessé - encore une fois, son savoir médical sert le film (voire le facilite) en montrant le (anti ?)héros se soigner lui-même - et il divise l'opinion public qui le voit comme un héros ou un zéro).
Conclusion, avec "Death Wish", Eli Roth a prouvé que les films de vengeance me procurent toujours autant de plaisir (coupable) !
3/5 Pas mal. Clairement le scénario est un mélange de choses déjà vues à plusieurs reprises donc rien de révolutionnaire ni d’exceptionnel mais un résultat global divertissant et satisfaisant avec un casting efficace. Pas mal.
Film plus que moyen avec un Bruce Willis vieillissant...
Trop dilué ce film devient fatiguant et long...
Dommage car le scénario (quoique déjà utilisé mille fois) est intéressant.
Des scènes très trashes plairont aux amateurs !
Trop dilué ce film devient fatiguant et long...
Dommage car le scénario (quoique déjà utilisé mille fois) est intéressant.
Des scènes très trashes plairont aux amateurs !
Le film est bien tourné, mais manque de punch en dehors des quelques scènes ou étapes violentes.
Bruce reste toujours idem à lui-même, peu de sentiments, avec un humour type die hard, mais on reste en tous points très très loin d'un die hard.
En résumé ce film se laisse bien regarder mais ce n'est pas l'extase.
Bruce reste toujours idem à lui-même, peu de sentiments, avec un humour type die hard, mais on reste en tous points très très loin d'un die hard.
En résumé ce film se laisse bien regarder mais ce n'est pas l'extase.
Un thriller de bonne facture malgré quelques grosses ficelles le Bruce Willis dans un rôle de justicier, toujours présent
Efficace, rythmé, nerveux, sans temps mort, une bonne surprise avec un Bruce Willis juste. Très bonne réalisation même si cette histoire a le gout de déjà vu. Mais c'est à voir.
Eli Roth... Mauvais acteur occasionnel et réalisateur surestimé qui se rêve en monstre sacré... Toute sa filmo est d'ailleurs basé sur ce projet : de l'ultra-violence (comme Dario Argento), des films de genre et des sujets dits "tabous" (comme Cronenberg), des gadgets (comme Robert Rodriguez), des acteurs cultes sur le retour (comme Quentin Tarantino), etc Bref, il copie sans vergogne mais surtout sans le moindre talent.
"Death Wish" en est le parfait exemple.
Alors que les années 2010 sont dominées (médiatiquement parlant) par une certaine bien-pensance et une idée du vivre façon arc-en-ciel qui n'existe que dans les soirées sous THC des villas ultra-sécurisé des beaux quartiers de LA ou dans les penthouses de Tribeca, et que le cinéma fait la chasse à la figure virile pour la remplacé par... bon, on ne sait trop quoi mais il essaye du moment que ça fait vendre quelque chose derrière, Eli Roth tente de prendre tout ce petit monde bien bobo (dont il fait pourtant parti et qui finance ses films, mais ceci est un autre débat...) à rebrousse-poil en pondant un film de vigilante avec Bruce Fucking-yeepee-kayeh Willis, monsieur marcel et fusil d'assaut himself !
Sûr que l'idée est séduisante, juste un soucis : Eli roth n'a aucun talent !!!
En revanche, il sait s'entourer de personnes qui en ont, elles, du talent. Comme son chef opérateur ou son directeur de la photographie, qui fait un travail remarquablement léché, ou encore les mecs qui gèrent les effets spéciaux : visuellement, les exécutons sont impeccables et rendent vraiment bien (mentions pour le "cric" et la chute dans les escaliers). Je suis certain que même l'assistant qui lui apporte son café le mieux que personne ! Mais comme tout ce petit monde est à son service... le résultat ne peut qu'être correct, sans plus. Et c'est le cas ici. Rien à reprocher à Môssieur Willis dans son rôle de médecin froid, stoïque même si cela est parfois déroutant, les scènes d'émotion (dans le métro, etc.) arrivent à point nommé, hélas, comme l'ensemble du film, il ne s'en dégage absolument aucune émotion, rien que pouic. Comme dans tous les films d'Eli Roth, qui en est tout simplement incapable. Il le sait d'ailleurs si bien qu'il tente de masquer cette infirmité filmique capitale par le visuel. Habituellement, on a droit à du gore, mais là... et bien heureusement que son équipe et les acteurs ont du talent !
En dehors de manque total d'émotion (la femme du mec meurt tout de même !), il faut également noter des incohérences gênantes comme sa fille qui est dans le coma, en sort en mode "coucou tout va bien" et se remet en un jour de la mort de sa mère (avec une part pizza, tout va !), pas de traumatisme particulier... rien ! ou encore les deus ex machina bidons comme le méchant qui lui tombe dans les mains à l'hosto, tiens ! tout juste quand je commence à me prendre au jeu du justicier dans la ville ! Et je passe sur les flics inutiles (en terme de scénario, j'entends) ou la brigade scientifique qui semble être incapable de relever les milliers (au moins !) d'empreintes du vigilante le plus con du monde puisqu'il ne connait pas l'usage des gants (un comble pour un médecin, non ?).
En définitive, vouloir choquer, que ce soit par visuellement à grand renfort d'effets gores ou idéologiquement parlant (même s'il n'y a rien de pro-NRA dans ce film, arrêtez de délirer, les gens ou à ce tarif Die Hard est un film de fachos...) n'a aucun intérêt si le récit est simpliste et l’exécution médiocre. Bruce Willis ne démérite pas dans ce film, mais il mérite surtout bien mieux que cela...
"Death Wish" en est le parfait exemple.
Alors que les années 2010 sont dominées (médiatiquement parlant) par une certaine bien-pensance et une idée du vivre façon arc-en-ciel qui n'existe que dans les soirées sous THC des villas ultra-sécurisé des beaux quartiers de LA ou dans les penthouses de Tribeca, et que le cinéma fait la chasse à la figure virile pour la remplacé par... bon, on ne sait trop quoi mais il essaye du moment que ça fait vendre quelque chose derrière, Eli Roth tente de prendre tout ce petit monde bien bobo (dont il fait pourtant parti et qui finance ses films, mais ceci est un autre débat...) à rebrousse-poil en pondant un film de vigilante avec Bruce Fucking-yeepee-kayeh Willis, monsieur marcel et fusil d'assaut himself !
Sûr que l'idée est séduisante, juste un soucis : Eli roth n'a aucun talent !!!
En revanche, il sait s'entourer de personnes qui en ont, elles, du talent. Comme son chef opérateur ou son directeur de la photographie, qui fait un travail remarquablement léché, ou encore les mecs qui gèrent les effets spéciaux : visuellement, les exécutons sont impeccables et rendent vraiment bien (mentions pour le "cric" et la chute dans les escaliers). Je suis certain que même l'assistant qui lui apporte son café le mieux que personne ! Mais comme tout ce petit monde est à son service... le résultat ne peut qu'être correct, sans plus. Et c'est le cas ici. Rien à reprocher à Môssieur Willis dans son rôle de médecin froid, stoïque même si cela est parfois déroutant, les scènes d'émotion (dans le métro, etc.) arrivent à point nommé, hélas, comme l'ensemble du film, il ne s'en dégage absolument aucune émotion, rien que pouic. Comme dans tous les films d'Eli Roth, qui en est tout simplement incapable. Il le sait d'ailleurs si bien qu'il tente de masquer cette infirmité filmique capitale par le visuel. Habituellement, on a droit à du gore, mais là... et bien heureusement que son équipe et les acteurs ont du talent !
En dehors de manque total d'émotion (la femme du mec meurt tout de même !), il faut également noter des incohérences gênantes comme sa fille qui est dans le coma, en sort en mode "coucou tout va bien" et se remet en un jour de la mort de sa mère (avec une part pizza, tout va !), pas de traumatisme particulier... rien ! ou encore les deus ex machina bidons comme le méchant qui lui tombe dans les mains à l'hosto, tiens ! tout juste quand je commence à me prendre au jeu du justicier dans la ville ! Et je passe sur les flics inutiles (en terme de scénario, j'entends) ou la brigade scientifique qui semble être incapable de relever les milliers (au moins !) d'empreintes du vigilante le plus con du monde puisqu'il ne connait pas l'usage des gants (un comble pour un médecin, non ?).
En définitive, vouloir choquer, que ce soit par visuellement à grand renfort d'effets gores ou idéologiquement parlant (même s'il n'y a rien de pro-NRA dans ce film, arrêtez de délirer, les gens ou à ce tarif Die Hard est un film de fachos...) n'a aucun intérêt si le récit est simpliste et l’exécution médiocre. Bruce Willis ne démérite pas dans ce film, mais il mérite surtout bien mieux que cela...
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