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Scorcm83
107 abonnés
508 critiques
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3,0
Publiée le 18 décembre 2014
Il est vrai que Dario Argento est un réalisateur qui a su imposer sa patte dans le monde du film d'horreur, en particulier grâce à un choix de bande son osé mais tellement bien vu. Ces fameuses bandes son confèrent une ambiance unique à ses films, ambiance que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Ce Phenomena fait partie de ces films à l'ambiance unique mais il n'est cependant pas exempt de défauts. La réalisation est de manière générale plutôt bien pensée et plusieurs plans sont très beaux mais le tout souffre d'un montage assez brouillon, typique des vieux films d'horreur qui peut faire sortir du film à plusieurs reprises. De plus, je trouve que les acteurs ne sont pas hyper convaincants, hormis le chimpanzé et le docteur, le reste du casting ne semble pas s'être totalement investi dans le film. Jennifer Connelly nous prouvera par la suite qu'elle possède de véritables talents d'actrices, mais pour certains le début de carrière est plus laborieux. Le scénario est plutôt intéressant et original, le final est classique mais bien réalisé et pensé, il contraste avec le reste du film, beaucoup plus lent et posé. Je ne saurai dire si c'est un film d'horreur ou seulement d'angoisse, j'ai été quand même bien pris à quelques moments, mais pas suffisamment pour lui conférer un note supérieure. Je vais de ce pas me pencher sur le reste de sa filmographie pour me faire un avis plus large, mais Phenomena reste un film à voir pour les amateurs de films d'épouvante.
Entre le fantastique et le thriller d'épouvante, le film nous emmène dans une aventure pas comme les autres où une jeune fille est atteinte par un étrange syndrome, celui d'aimer et d'attirer les insectes, ces derniers lui obéissant comme une déesse. Le sujet est original et ne manque pas d'ambition. On suit le parcours d'une jeune fille qui se trouve et qui étudie dans un pensionnat de jeunes filles qui ne manquent pas de la chambrer à tout bout de champ, il est vrai qu'aimer les insectes est assez rare pour l'humain qui en général craint d'être piqué par l'un d'entre eux mais elle non et les insectes ressentent, éprouvent et devinent qu'en se posant sur elle, elle ne les rejettera pas. Un fantastique très brillant qui dépasse le clivage de simple film d'épouvante, le scénario dispose d'un scénario riche en profondeur et en événements qui va transformer cette histoire peu commune en un thriller dont le serial killer et oui encore un risque d'être découvert par la relation de la jeune fille avec ces insectes qui la guident vers le sang et les cadavres. Au menu de ce film d'épouvante-horreur enchanteur, des cadavres qui se multiplient au fur et à mesure que la progression vers l'identité du tueur s'achemine contre lui. On peut le dire sans nul doute, cette oeuvre qui a trente ans n'a pas pris une ride, le réalisateur Dario Argento sachant user avec ingéniosité de rebondissements multiples qui conduisent souvent à des cris ou même des hurlements avant chaque meurtre. Que dire d'autre si ce n'est que les acteurs jouent très bien leur rôle, la jeune Jennifer Connelly que Dario Argento avait trouvé extraordinaire dans le dernier film de son ami Sergio Leone dans "Il était une fois en Amérique", est tout simplement sublime, la beauté de la jeunesse florissante et presque innocente qui va devoir affronter mille dangers pour se sortir d'un engrenage dans lequel elle va devoir compter sur ses amis les insectes pour la faire évoluer vers un fait divers qui va bien plus loin que toutes les horreurs que l'on peut imaginer. Ici, pas de doute, Dario Argento est le magicien de la peur, un chef-d'oeuvre du genre!
"Phenomena" démarre un peu comme "Suspiria", avec une jeune Américaine qui rejoint un pensionnat suisse, autour duquel des meurtres sont commis. Il n'y a pas de sorcellerie ici, en revanche l'héroïne est capable de communiquer avec les insectes... Dans le rôle principal, on retrouve la jeune Jennifer Connely à ses débuts, qui est ici assez attachante. Face à elle, on relèvera un Donald Pleasence très appréciable en entomologiste protecteur. Cependant, le film souffre d'un scénario un peu trop grossièrement découpé. Des séquences s'enchaînent avec une logique parfois limite, et certains éléments sont à peine explicités. Néanmoins, "Phenomena" dispose d'une très bonne ambiance. Outre les scènes avec des insectes, et les plans nocturnes inquiétants, les meurtres ont une violence graphique prononcée, et certaines séquences très visuelles sont particulièrement glauques (à ce sujet, attention car il existe une version censurée qui ampute largement le film). Quant à la BO, on notera un certain éclectisme, avec un mélange de chœurs et de synthé similaire aux précédents films d'Argento, le tout mêlé à du heavy metal (l'idée d'incorporer des chansons d'Iron Maiden ou Motörhead est excellente, mais les musiques sont parfois déphasées avec l'action). Du bon cinéma fantastique.
Jusqu'ici, j'étais plutôt adepte du cinéma de Dario Argento. Mais "Phenomena" m'a terriblement déçu. Les acteurs, le scénario, les dialogues, le choix des musiques et même la mise en scène, tout est mauvais. Mais ou est donc passé le Dario Argento de Suspira ? Seul la fin, avec ses allures cauchemardesque semble nous rappeler qu'il s'agit bien du réalisateur du chef-d'oeuvre "Suspira". Mais ce ne sont pas 20 minutes de film qui vont pouvoir rattraper 1h20 de portnawak cinématographique.
Phenomena est un conte horrifique teinté de mystère qui avait toutes les armes pour devenir un grand film d’épouvante mais qui, au final, ne parvient pas à convaincre totalement à cause de quelques maladresses du réalisateur. Pour moi, il y a deux explications principales à ce semi-ratage. Tout d’abord, les incursions métaleuses de la bande son cassent littéralement l’ambiance onirique instaurée à grand coup de séquences envoutantes. Et puis, surtout, il y a cette scène finale tellement grotesque que je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire devant mon poste de télévision. Dario a-t-il perdu l’esprit? La suite de sa filmographie plaide hélas dans ce sens.
J'ai bien aimé , mais comme "suspiria" la fin est a moitié baclée , c'est dommage . Il y a des longueurs et le doublage est assez atroce , quelques incomprehensions aussi mais la bande son est vraiment superbe et il y a un certain nombre d'aspects du film qui sont bien perchés et surprenants . Tout le delire autour des insectes est interressant aussi et j'aime beaucoup le personnage de Donald Pleasence et également du singe . Pas mal pour certains trucs mais des gros defauts quand meme selon moi , je prefere les giallos que les films fantastiques chez Argento
Quel beau film ! Un des meilleurs Argento, que je place dans mon top 3 aux cotés de Suspiria et d’Inferno. Illuminé par la présence magnétique de Jennifer Connelly, Phenomena est parfait d’un point de vue formel. Mise en scène osée, photographie raffinée, superbes paysages naturels et des décors originaux, la musique est aussi essentielle. Très variée, elle déconcertera parfois mais est de toute beauté. Du point de vue du casting comme je l’ai dis Jennifer Connelly est d’une aisance confondante dans un rôle pas facile. Être crédible en parlant à une mouche ou à une coccinelle n’est pas donné à tout le monde ! En face Donald Pleasance convainc, et Daria Niccolodi, habituée des films de son compagnon est au diapason et sait se montrer inquiétante. Le scénario en lui-même est plutôt original. Sans être décoiffant, et devenant moins convainquant sur la fin, l’introduction du fantastique est sympathique et surtout utilisé intelligemment. Franchement ca aurait pu vraiment plomber le film, et pourtant, il n’en est rien. Les effets horrifiques sont réussis, et donnent lieu à une scène anthologique, fortement déconseillée aux non initiés. Rythmé, Phenomena est un film qui se suit sans ennui, porté il est vrai par son actrice principale hypnotisante et tellement mieux utilisée que dans certains blockbusters de ces dernières années. Très beau, il distille une atmosphère très singulière, et rappelle parfois Blue Holocaust. Il y a ce même sentiment de calme, de sérénité avec les décors, la musique (sauf dans les passages rock il va de soi), et ce goût de malsain et de poisseux qui colle à la bouche. Un très bon film.
Encore une fois, Dario Argento livre un bon giallo comme il sait si bien les faire. De la bande son à la réalisation, "Phenomena" ne manque ni d'idées, ni de qualités mais l'on pourrait repprocher son intrigue un peu trop classique. Du bon Argento.
Voilà un film qui, pour moi, fait quand même office de cas particulier. Tout simplement parce que ce "Phénoména", j'aurais de quoi le rhabiller pour les trente prochains hivers. Sérieusement, les fautes de goût ne manquent pas. Au niveau de la réalisation, Argento lâche clairement l'affaire. Du coup, on se retrouve parfois avec des plans dégueulasses et des raccords franchement douteux. Il en va de même pour l'histoire. L'idée de base n'a rien de la grosse blague et elle s'offre le luxe d'être finalement bien trouvée, mais c'est de la façon dont elle est traitée qui est assez comique. Comme si Argento était dans un mauvais trip sous acide. Et puis, on ne peut pas dire que ce soit forcément bien joué, malgré la présence de Jennifer Connelly et Donald Pleasence. "Phénoména" accumule toutes les tares du nanar et pourtant, j'ai été emballé, je vous jure. Comme si un quelque chose d'indicible avait opéré sur moi. Il faut dire que même lorsqu'il fait des conneries, Argento a du métier. Sacquer ce film, ça m'est impossible.
Mal vieillit. C'est la première chose qu'on pense en voyant les premières images et les notes de musique. De l'épouvante à l'italienne, c'est à dire du grand n'importe quoi et du gore! Contrairement à son magnifique Suspiria (meilleur film du genre en Italie), Dario Argento préfère quelque chose de moins "poétique" et de plus fou. On retrouve une mauvaise actrice principale en Suisse avec une qualité de la caméra assez douteuse. Mais ça n'enlève pas vraiment les sensations car la seule chose qui n'a pas pris l'âge est les effets spéciaux qui sont de très bonnes factures. Des sensations il y en a, mais moins que si on avait été à la première du film.
Différent de ces anciens films, Phenomena alterne le giallo et le fantastique. L'histoire est comme un conte moderne, la photographie est vraiment soignée et Jennifer Connely toute petite (et déjà mignone) qui incarne bien une sorte d'Alice dans la Transylvanie suisse. Si le film traîne en longueur on assiste à une très bonne fin bien mise en scène et assez effrayante (l'effrayant personnage de folle incarnée par Daria Nicolodi). On peut aussi mentionner la très réussie scène d'introduction où joue la propre fille de Dario. Phenomena se lit donc comme un conte moderne délaissant les effets baroques pour plus de scènes poétiques. Un bon Argento avant qu'il ne fasse plus grand chose d'intéressant.
Argento a le sens de l'humour...ou il nous prend pour des cons. La fin du film est une gosse blague, je n'en dirai pas plus mais c'est tout simplement grotesque! Mais bien avant la fin Phenomena déçoit, tentative bâclée d'un mix entre le giallo et le fantasique, lent et loin d'être passionnant. Si vous voulez voir de bons films d'Argento regarder plutôt Suspiria ou Ténèbres, pas ce raté que même Donald Pleasence et encore moins l'insipide Jennifer Connelly ne peuvent sauver du naufrage !
Phénoména c'est quand même assez phénoménal, il faut le dire! L'idée de retrouver la piste du tueur à l'aide d'insectes, moi personnellement je trouve ça juste fabuleux, fallait vraiment y penser! C'est pas le meilleur Argento, mais ce film est vraiment sombre et fout sérieusement les jetons par moments. La on tape dans 3 styles: Thriller, épouvante et horreur.