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Scorcm83
106 abonnés
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3,0
Publiée le 18 décembre 2014
Il est vrai que Dario Argento est un réalisateur qui a su imposer sa patte dans le monde du film d'horreur, en particulier grâce à un choix de bande son osé mais tellement bien vu. Ces fameuses bandes son confèrent une ambiance unique à ses films, ambiance que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Ce Phenomena fait partie de ces films à l'ambiance unique mais il n'est cependant pas exempt de défauts. La réalisation est de manière générale plutôt bien pensée et plusieurs plans sont très beaux mais le tout souffre d'un montage assez brouillon, typique des vieux films d'horreur qui peut faire sortir du film à plusieurs reprises. De plus, je trouve que les acteurs ne sont pas hyper convaincants, hormis le chimpanzé et le docteur, le reste du casting ne semble pas s'être totalement investi dans le film. Jennifer Connelly nous prouvera par la suite qu'elle possède de véritables talents d'actrices, mais pour certains le début de carrière est plus laborieux. Le scénario est plutôt intéressant et original, le final est classique mais bien réalisé et pensé, il contraste avec le reste du film, beaucoup plus lent et posé. Je ne saurai dire si c'est un film d'horreur ou seulement d'angoisse, j'ai été quand même bien pris à quelques moments, mais pas suffisamment pour lui conférer un note supérieure. Je vais de ce pas me pencher sur le reste de sa filmographie pour me faire un avis plus large, mais Phenomena reste un film à voir pour les amateurs de films d'épouvante.
J'adore Phenomena. C'est un des meilleurs de Dario Argento. Les personnages, le scénario, la mise en scène... Tout est absolument jouissif, surtout les effets visuels qui sont incroyablement terribles pour l'époque ! C'est un petit bijou ! L'histoire mélange rêve, paranormal, giallo et du gore. Il n'est pas utile de chercher trop de cohérence, mais on se laisse porter d'autant plus facilement que la très jeune Jennifer Connelly habite très bien son rôle. Pleasance en vieux scientifique est pas mal non plus. J'aime le scénario avec un tueur vraiment génial et original, qui a pour une fois de vrais raisons de tuer, par rapport à moyenne des films d'épouvante des 80's. Et puis, ce scénario génial, avec tous ces insectes , comment de pas aimer ? Phenomena, c'est une perle du genre. Je le recommande.
Phenomena est un conte horrifique teinté de mystère qui avait toutes les armes pour devenir un grand film d’épouvante mais qui, au final, ne parvient pas à convaincre totalement à cause de quelques maladresses du réalisateur. Pour moi, il y a deux explications principales à ce semi-ratage. Tout d’abord, les incursions métaleuses de la bande son cassent littéralement l’ambiance onirique instaurée à grand coup de séquences envoutantes. Et puis, surtout, il y a cette scène finale tellement grotesque que je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire devant mon poste de télévision. Dario a-t-il perdu l’esprit? La suite de sa filmographie plaide hélas dans ce sens.
un tres bon dario a l'ancienne,on dira au vu de ces années 2000 cinematographiques(exept le sang des innocents qui etait pas mal)....ca flirte bon le fantastique.....toujours les plans bien filmés "made in dario"....la scene des insectes est hallucinantes....tres bon film a voir....tres bon scenario....du tout bon.
Un film que je recommande aux fans du genre et aux fans du genre uniquement... D'ailleurs, de quel genre parle-t-on ici ? C'est un film à mi-chemin entre un thriller, un slasher-movie et un film fantastique. L'aspect gore se manifeste surtout vers la fin du film, laquelle est malheureusement un peu précipitée et se conclut de manière assez floue... La bande son ne m'a pas vraiment emballé et, bien que les goûts et les couleurs soient tout à fait subjectifs, je pense que l'ambiance aurait pu être encore plus angoissante si elle avait profité de quelques silences pesants au lieu de ces extraits de rock metal trop fréquents et franchement pas dans le ton de ce que l'on voit à l'écran. Certains y voient un contraste intéressant, j'y perçois plutôt une faute de goût... Heureusement que Jennifer Connelly est convaincante dans son rôle ! Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce film divertissant, mais pas transcendant.
Phenomena se démarque des autres films réalisés juste avant par Argento car on est plus près du Giallo fantastique que du film d'épouvante à la Suspiria! Jennifer Connelly qui peut rentrer en contact avec les insectes joue très bien son role et certains effets sont plutot réussis. La BO metal peut s'avérer très efficace à certains moments et risible dans d'autres mais le réalisateur sait donner à son film un climat angoissant! Dommage que le scénario ne soit pas abouti et que le film traine en longueurs. Moyen!
Jennifer Connelly est jeune, fille de star et peut communiquer avec les insectes. Donald Pleasance est handicapé, ami avec un singe et étudie les insectes. Ces deux personnes (deux très bons acteurs) vont unir leurs forces pour débusquer un serial-killer dans une région de Suisse. Rien d'original si ce n'est le fait qu'on ne verra jamais une flle avec le physique de Jennifer Connelly communiquer avec les insectes autre part que chez Argento. Scénario relativement classique donc mais plutôt bien écrit. Le cinéaste sait soigner les scènes de meurtres et ce qui les précède (avec une super musique d'Iron Maiden) mais tombe dans le grand guignol à la fin. Mais on aime Argento avec ses défauts comme avec ses qualités et le divertissement est là.
Pas le meilleur Argento mais plaisant pour un giallo du samedi soir! Une forme qui n'existe pratiquement pas au dépit d'une histoire de serial killer prenante
Du grand n'importe quoi. Primo, il ne faut pas prendre des produits illicites quand on rédige un scénario, le résultat ne peut être que mauvais. Ensuite, voir quelqu'un vomir ou nager dans un bac à merde, j'avoue que je n'en raffole pas. Ajoutons à cela l'idée originale mais discutable de mettre du metal lors de scènes dans lesquelles il est censé y avoir du suspense. Finissons avec les ellipses temporelles mal utilisées : quand la gamine, qui était dans la maison, se retrouve deux secondes plus tard 200 m plus loin dans le champ, on a presque envie de baffer le réalisateur.
On a toujours un tueur en toile de fond mais là où la plupart des films d Argento avait une ambiance de mystère et de cinéma fantastique, « Phenomena » semble s engouffrer de manière plus prononcée dans l étrange. Et ce ne fut pas pour me déplaire, cet aspect arrive à créer un malaise efficace si l on goûte à ce type d expérience. Argento filme les Alpes Suisses comme un territoire accessible mais se refermant sur celui où plutôt celle qui découvre petit à petit ses secret. En tête d affiche il a le bonheur d avoir une toute jeune Jennifer Connelly qui fait déjà preuve d un immense talent. Un film brumeux qui peine un peu à se lancer mais dont la dernière partie ravira les admirateurs d étrange.
Dario Argento est un réalisateur mythique dont j'avais peut-être vu un seul de ses films, mais je ne sais plus trop, et j'étais content de pouvoir voir l'une de ses meilleures œuvres, du moins selon les moyennes de notations. Heu... que dire... c'est tellement épouvantablement nul, tellement nanardesque, que j'en reste sans voix... Le scénario, l'enchainement des scènes, le montage, est à peine plus cohérent qu'un mauvais rêve, rien que ça c'est difficile à faire passer, mais en prime la réalisation n'offre rien de plus qu'une horrible série Z, les acteurs sont aux fraises (celui qui s'en tire le mieux est le singe), et la musique hard-rock se déclenche à n'importe quel moment, en parfait décalage avec la narration. Une telle avalanche d'âneries, de grotesque, a déclenché en moi un phénomène que l'on appelle 'rire'... pas mal pour un film d'horreur...
Matilda (de Roald Dahl) s'incruste dans Suspiria. On ne peut s'empêcher de faire le lien entre le film culte de Dario Argento et celui-ci, avec cette histoire de jeune femme qui va dans une école où les gamines semblent un peu étranges, et où les nuits sont le théâtre de visions surréalistes de meurtres commis dans le coin. On retrouve aussi les fameux asticots qui sont les témoins discrets d'une vérité pourrie qui se cache derrière des personnages dont on ne se méfie pas, et qui accompagnent la jeune héroïne dans son enquête pour découvrir des coulisses macabres... Mais au-delà de ce lien évident entre les deux œuvres, on a vraiment bien aimé Phenomena pour son rythme très dynamique, ses personnages atypiques (le professeur entomologiste et son singe de compagnie), son héroïne qui se met en quête d'un serial killer, avec des superpouvoirs peu communs (elle commande aux insectes, comme un petit air de Stephen King dans l'écriture de ce personnage). La BO est un fou-rire constant car on a l'impression qu'on s'est trompé de film, enchaînant les morceaux de rock nerveux alors qu'il ne se passe rien dans les scènes où ils prennent place. Le final surprend, dans le bon sens du terme, cette fois ! On lâche les rennes sur le côté cracra (spoiler: malformations, arrachages de tronches , etc... C'est plutôt généreux), dérangeant (spoiler: la piscine d'asticots et de fluides de cadavres en décomposition, dans laquelle l'héroïne boit la tasse... On a tiré sur notre col), et assez réjouissant (ce n'est pas l'héroïne qui arrête la psychopathe, c'est le singe ! Original et bien trouvé !). Le changement de lieu pour la Suisse fonctionne bien, les effets spéciaux sont bons, les délires hystériques de Argento sont présents (les visions cauchemardesques, l'écran partagé pour faire un effet "yeux d'insectes", le point de vue de la mouche qui vole...), les acteurs sont investis, et surtout on ne regrette pas d'avoir patienté pour ce final plus énervé que prévu. Phenomena est la petite sœur solide de Suspiria, pas piquée des hannetons !
Plutôt déçu. Rien à voir avec la flamboyance baroque et gothique de Suspiria... Là, ce n'est que demi mesures et choses prévisibles. La mise en scène, le découpage, tout semble bancal, bâclé, voire même fauché !! Un giallo fantastique qui flirte avec le Z, en gros... Aucune tension réelle et des personnages en carton avec aucune psychologie.. Quant à la musique, les morceaux de métal au tempo rapide qu'on plaque sur des scènes ou il ne se passe rien, c'est totalement idiot ! Cela donne un truc complétement désynchronisé avec l'action, le rythme... Bref, un non sens complet, pas raccord avec le concept. Arrivé au premier tiers du film, on s'ennuie grave et on sait déjà que ce ne sera pas un chef d'oeuvre. Seul le final, bien crade et sanglant (et plus ou moins pompé sur Vendredi 13...) relève un peu le niveau. Et puis la petite Jennifer Connelly a de la présence. Mais globalement, c'est un espèce de ratage, cet opus d'Argento.
Une intro façon giallo bigrement réussie sur un thème musical lugubre et inquiétant puis on enchaîne sur la présentation de lhéroïne : Jennifer Corvino (Jennifer Connelly), la fille dun célèbre acteur américain. La voilà envoyée poursuivre ses études en Suisse transylvanienne, une "étrange région". Amie des abeilles et de tous les insectes quelle dit "aimer", elle se démarque des autres filles du pensionnat et devient rapidement la risée de toutes (dabord considérée comme folle puis diabolisée). Par un heureux hasard, elle fera la connaissance dun vieil entomologiste handicapé et solitaire (Donald Pleasance, judicieux choix dacteur pour ce rôle). Ils se trouveront des affinités et elle fera équipe avec lui en se lançant sur les traces dun insaisissable tueur. Elle mettra évidemment ses dons surnaturels à contribution. On retiendra sa première démonstration de force lors dune scène rappelant "Carrie", scène mémorable où en réaction aux rires sardoniques de ses camarades elle invoque les mouches. On est pas loin de la poésie cinématographique lorsque sur une musique mystique et entraînante, une luciole guide Jennifer Corvino à un indice. Niveau bande-son additionnelle ça attaque raide, cest sympa quoique parfois en léger décalage (ça fait un peu bizarre du Iron Maiden sur un meurtre !). Encore adolescente, Jennifer Connelly laisse déjà présager de belles choses, ses aptitudes à la comédie sont flagrantes. Sans être génial ni totalement abouti, "Phenomena" demeure un assez bon Argento, quelque peu oublié et cest bien dommage.
Même si ce film a été décriai à sa sortie et si il annonce soit disant le début du déclin de Dario Argento; c'est pour moi mon film préféré du maitre du Giallo. Ayant découvert très tôt les chefs d'oeuvres: L'oisieau au plumage de Cristal, le chat à neuf queues et quatre mouches de velours gris, j'ai adoré et adhéré de suite à cette histoire d'une jeune fille qui se rend dans une pensionnat de filles de bonne famille qui a le pouvoir de communiquer avec les Insectes. La composition élégante et la finesse du jeu de la sublime Jennifer Connelly allié à la prestance de Donald Pleasance en professeur protecteur sont les meilleurs atouts de ce thriller qui flirte avec le surnaturel et le film d'épouvante. Un chef d’œuvre du Giallo a redécouvrir et dont je ne me lasse jamais de revoir malgré ses imperfections. Les seconds rôles excellents également ajoutent à l'intérêt et la tension de l'intrigue tendue mais passionnante du début à la fin, ....